vendredi 25 septembre 2020

Ces trois figures de la politique française connues hésitent à juste titre car la situation actuelle du pays et à venir ne s'y prête pas !

 

Présidentielle 2022 : de quoi ont-ils tous peur ?

LA LETTRE DU PALAIS. Édouard Philippe, Anne Hidalgo, François Baroin… Ils ont toutes les clés pour partir à l'assaut de l'Élysée mais hésitent, encore et encore.

Les présidentiables devraient tous passer sur le divan. Il n'y a pas si longtemps, dans les couloirs du Point, dont elle fut la directrice adjointe de la rédaction, Sylvie Pierre-Brossolette aimait souvent rappeler la théorie de Jean Sérisé. Aux yeux de ce fidèle conseiller de Valéry Giscard d'Estaing, ceux qui s'engagent dans la course à l'Élysée partagent tous le même point commun : la folie. « Il y a ceux qui ne sont pas assez fous et qui n'arrivent nulle part tel Jean Lecanuet, ceux qui le sont beaucoup trop pour y parvenir à l'image de Jean-Marie Le Pen, théorisait-il. Et il y a des gens comme Giscard ou Mitterrand qui sont juste assez fous pour réussir. » Et Sérisé de conclure : « Mais n'oubliez jamais qu'ils sont tous fous ! »

Exit donc les candidats « normaux », de François Hollande qui en fit son mantra jusqu'à refuser, en plein déluge. un parapluie. Exit les carottes râpées de Laurent Fabius qui jurait ne jamais rater une rediffusion de la Star Ac. Exit la vadrouille de Nicolas Sarkozy à Disneyland, les parties de foot de VGE, etc. Toutes ces tentatives furent éphémères et ont pour la plupart manqué de naturel aux yeux des Français qui ont bien souvent préféré les sorties subversives – et détonantes – de ces mêmes candidats : c'est le « Karcher » de Nicolas Sarkozy, le « mon véritable ennemi, c'est la finance » de Hollande, ou encore le « nous sommes rentrés dans un nouveau monde » d'Emmanuel Macron.

Momentum

Outre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, les présidentiables s'appellent aujourd'hui Édouard Philippe, François Baroin ou encore Anne Hidalgo. À mesure que 2022 approche, ces trois noms s'imposent dans le paysage politique et médiatique. Ces derniers temps, dans un grand entretien au Point, la maire de Paris ne dit plus « non » à une candidature pendant qu'Édouard Philippe a passé l'été à envoyer des cartes postales. Ils parlent à une partie de la France où le chef de l'État ne fait plus recette. Mieux, ils apparaissent comme le plus petit dénominateur commun de chacun de leurs camps politiques, Baroin et Philippe pour la droite et le centre et Hidalgo pour les socialistes et les écologistes. Ils sont des candidats quasi naturels. En physique mécanique, on parle de momentum : la quantité de mouvement, produit de la masse et de la vitesse. Mais sont-ils assez fous pour se jeter dans la lessiveuse d'une campagne présidentielle ?

La maire de Paris et celui du Havre – qui s'entendent très bien loin des caméras et micros – ont masse et vitesse, mais pas encore l'envie tripale de partir en quête du Graal élyséen, n'en déplaise à leurs entourages respectifs qui s'y voient déjà. « Une campagne présidentielle, c'est aussi l'histoire de sacrifices. C'est accepter de briser le mur qui protège sa vie privée et être prêt à exposer ses proches à la folie d'une campagne », expose Jean-Louis Missika, fidèle d'entre les fidèles d'Hidalgo.

Dans notre enquête sur les ambitions de l'édile de la capitale, le chef des écologistes parisiens David Belliard narre les peurs inconscientes d'Anne Hidalgo lorsqu'ils se rendaient à un débat de l'entre-deux-tours. Dans la rue déserte qu'ils empruntent pour aller au studio de télévision, ils arrivent à un feu tricolore. C'est rouge pour les piétons. Belliard raconte : « Et là, elle s'arrête. Nous, on avance. Elle attend que ça passe au vert, des fois qu'il y ait un photographe. Elle est dans un monde de dingues, en hypercontrôle ! » Dans un récit en plusieurs épisodes sur la nouvelle vie d'Édouard Philippe, nos confrères de L'Express rappellent à juste titre que si Édouard Philippe ambitionne dans quelques endroits de sa tête de s'emparer de l'Élysée, il devra sacrifier sa conception de la loyauté.

Je n'arrive plus à réfléchir

Une crainte s'est installée chez les présidentiables. Anne Hidalgo ne veut laisser aucune miette à la meute de juges opérant sur les réseaux sociaux, et c'est encore plus vrai pour François Baroin, qui se refuse à faire exploser sa vie privée. Fin août, l'écrivain chiraquien Denis Tillinac écrivait justement dans Valeurs actuelles : « Renoncer au bonheur ou renoncer à l'histoire, quel dilemme. » L'affaire Fillon a laissé des traces, les proches d'Anne Hidalgo et de François Baroin en conviennent tous. « Il s'est tellement préparé à cette élection présidentielle qu'il a tout sacrifié : sa famille, son honneur, sa postérité », raconte le journaliste Tugdual Denis, auteur de La Vérité sur le mystère Fillon (Plon). Jean Sérisé aurait pu le ranger dans la catégorie des « trop fous », au point d'accepter un costume de la part de Robert Bourgi. « Mais pourquoi as-tu accepté ? » avait interrogé le fils de François Fillon. « Je n'arrive plus à réfléchir », lui avait répondu l'alors candidat. La présidentielle est définitivement l'affaire de déraison.

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Et l'avenir est sombre, car ils sont à l'abri dans les fonctions qu'ils occupent et notamment A. HIDALGO qui en a pour 6 ans à la mairie de PARIS comme E. PHILIPPE au HAVRE et F.BAROIN président des associations de maires de France réélu en 2017 ...

La présidentielle avec la campagne à faire n’est pas un chemin tranquille à faire en 18 mois minimum et prendre la suite d’un quinquennat du président sans compter LE COVID 19 et la crise sanitaire toujours présente et s’amplifiant qui peut être diminuera voire sera circonscrit au mieux courant 2021 sans garantie sans oublier la situation économique qui va encre plus se dégrader et devoir prendre en charge le passif médiocre d’E.MACRON s’il se représente et le battre, il faut vraiment aimer les missions hasardeuses, mais en politique nos élus cela ne les arrêtent pas car le pouvoir est une drogue dont ils ne peuvent se passer !

De plus les français demandent sans cesse du changement, alors si c’est pour reprendre les mêmes, ce n’est pas peine, car ce sera pareil, hélas !

La France végète piétine, régresse et cela ne peut s’améliorer avec nos politiciens de tous bords, car les électeurs votent toujours si mal, car ils ne savent pas choisir de bons dirigeants pensants au pays et non à eux-mêmes et çà fait des décennies que ça dure !

Mais ils n’ont pas encore assez souffert semble-t-il ?!

La France meurt de cette Veme république obsolète pseudo monarchique avec un président qui a trop de pouvoir qui ne correspond plus au monde du XXI eme siècle en plein changement dans le monde !

Jdeclef 25/09/2020 11h24

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