mardi 29 septembre 2020

La Turquie et surtout son président devient dangereux il serait temps dans le stopper !

 

« Après la Syrie et la Libye, la Turquie veut ouvrir un troisième front dans le Caucase »

ENTRETIEN. Gaïdz Minassian, enseignant à Sciences Po et spécialiste du Caucase, expose les raisons de la nouvelle flambée de violence dans le Haut-Karabakh.

Un conflit vieux de trois décennies embrase à nouveau le Caucase. L'Azerbaïdjan et les séparatistes arméniens du Haut-Karabakh s'affrontent à l'artillerie lourde. Ces combats, les plus meurtriers depuis 2016, ont fait déjà au moins 70 tués dans les deux camps.

À l'origine de la discorde, la volonté de Bakou de mettre la main sur la région montagneuse du Haut-Karabakh, majoritairement peuplée d'Arméniens et ayant fait sécession de l'Azerbaïdjan en 1991, au moment de la dislocation de l'ex-URSS. Face à la menace, Erevan a décrété la mobilisation générale.

Derrière les belligérants, la guerre met aussi en présence deux puissances : la Turquie, alliée au « frère » turcophone azerbaïdjanais et qui l'encourage à « prendre les choses en main ». Et la Russie, soutien de l'Arménie, qui appelle au cessez-le-feu « sans déterminer qui a tort et qui a raison ». Gaïdz Minassian, enseignant à Sciences Po, spécialiste de la région et auteur de « Les sentiers de la victoire » (édition: Passé composé), décrypte les rapports de force.

Le Point : Comment voyez-vous l'évolution de la situation ?

Gaïdz Minassian : Cette fois, je pense que les combats vont durer, car un nouvel acteur entre en scène : la Turquie. Or ce pays a l'intention d'ouvrir un troisième front dans le Caucase après la Syrie et la Libye. Le but de la Turquie est de provoquer le chaos dans la région avec l'envoi déjà confirmé de djihadistes, comme ils l'ont fait en Libye. À ses yeux, cette partie du Caucase appartient à l'ancien Empire ottoman, tout comme d'ailleurs la Méditerranée orientale sur laquelle Ankara a des visées.

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Quelle est la position de la Russie ?

La Russie est embarrassée, car les événements se déroulent sur des terres anciennement soviétiques où elle entend préserver ses intérêts. Deux solutions se présentent à elle. Soit elle joue la carte anti-occidentale et décide de coopérer avec la Turquie ; soit elle se rapproche du groupe de Minsk chargé de trouver une solution avec la France et les États-Unis et dans ce cas, elle s'oppose frontalement à la Turquie.

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Car il fait penser à l'expansionnisme d'un pays et de son dictateur qui dans les années 30 a voulu mettre à sa botte l'Europe et dont on a mis 5 ans de guerre mondiale à se débarrasser après des millions de morts et des horreurs sans noms !

Et indirectement après une paix militaire précaire en 1952 a créé à l'est un rideau de fer en 1961 entre les démocraties européennes et les pays autoritaires de l'ex URSS qui ont mis une guerre froide en place jusqu’à la chute du mur de BERLIN en 1989 et la réunification des deux Allemagne OUEST et EST !

Avec l'OTAN pour s'en protéger, mais la Turquie a été incluse dans ce dispositif car frontalière des ex républiques de l’ex URSS devenant fédération de Russie pour certaines jusqu'à ce jour et surarmée par les USA pour protéger l'Europe occidentale faisant de l’armée turque une puissance militaire importante !

On aurait dû faire sortir la Turquie de l’OTAN, surtout avec leur président nostalgique de l’ex empire Ottoman,1299/1923 car perdu et dissous en 1920 Guerre d'indépendance (1919-1923) : fin de l'Empire et Traité de Lausanne et création de la Turquie moderne !

Et par le fait qu’il veut faire une république islamique de son pays !

L’histoire n’est qu’un éternel recommencement et les européens et occidentaux devraient se souvenir et réagir rapidement avant qu’il ne soit trop tard en arrêtant sur sa lancée ce personnage vindicatif qui se prend pour un sultan Ottoman d’une autre époque !

Jdeclef 29/09/2020 14h55

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