Droit de
mourir « dignement » : ce qu'Emmanuel Macron a répondu à
Alain Cocq
Cet homme
de 57 ans atteint d'une maladie incurable va cesser ses
traitements à partir de ce soir. L'Élysée a décliné sa demande de partir
« dignement ».
Il réclame le droit de mourir dans la dignité. Alain Cocq, atteint
d'une maladie incurable liée à la circulation du sang, avait écrit au président
de la République en juillet. « Je demande simplement à partir dans la
dignité, avec une assistance active du corps médical », indiquait-il dans son
courrier. Selon Le Figaro,
l'Élysée s'est manifesté jeudi 3 septembre. Vers 20 h 30, un
coup de téléphone annonce au patient que sa demande – à savoir obtenir une dose
de barbituriques pour qu'il puisse mourir sans souffrir et éviter l'agonie –
lui a été refusée. « Je viens d'avoir la présidence au téléphone et c'est
un non », déclare Alain Cocq au quotidien.Emmanuel Macron, dans un courrier daté du jeudi 3 septembre, lui fait savoir qu'il n'est « pas au-dessus des lois » et qu'il n'est pas « en mesure d'accéder à [sa] demande ». « Je ne peux demander à quiconque d'outrepasser notre cadre légal actuel. » « Votre souhait est de solliciter une aide active à mourir qui n'est aujourd'hui pas permise dans notre pays », souligne le président de la République. Il se dit « très sensible et admiratif des combats incessants [qu'Alain Cocq a] conduits contre la maladie et ses conséquences ». Il ajoute : « J'ai entendu les démarches personnelles que vous souhaitez entreprendre aujourd'hui, celles qui consistent à refuser tout acharnement thérapeutique. […] Avec émotion, je respecte votre démarche. » Enfin, une mention manuscrite conclut la missive : « Avec tout mon soutien personnel et mon profond respect. »
« Ne laissons pas le droit entrer dans l'antichambre de la mort »
Un combat « pour les autres »
Alain Cocq, âgé de 57 ans, a décidé de mettre fin à ses jours
à partir du vendredi 4 septembre au soir : il cessera tout
traitement et toute alimentation, « hormis les soins de confort comme la
morphine ». Son agonie devrait durer quatre à cinq jours selon lui. Il
espère que son combat pour réformer la législation concernant la fin de vie et
permettre une sédation profonde pour éviter les souffrances liées à la fin des
traitements (et non pas uniquement en cas d'une mort certaine) sera un
jour entendu. « Je ne me bats plus pour moi mais pour les autres, ceux qui
vont suivre », indique-t-il au Figaro.
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Que l'on ressent bien, dans la façon dont il
gère le pays (beaucoup de parole, mais sans action nouvelle, en ce regardant le
nombril avec de la politique de l'autruche ou en poussant les problèmes sous le
tapis !)
Et montre qu'il ne connait pas le peuple d'en
bas pourtant majoritaire et se fiche de lui car n'étant pas de son monde en ce
regardant le nombril !?
Pourquoi doit-on lui demander son accord sur
cette demande de simple humanité, il n'est pas plus compétent que d’autres, il
est très regrettable en France que l'on ne puisse pas décider de sa fin de vie
sereinement et dépendre de cette caste de médecins qui se garde bien de
proposer des solutions pour épargner des souffrances inutiles à des patients, sain
d'esprit simplement !
Ce président, comme d’autres avant lui ne dépoussiéreront
pas cette V eme république obsolète qui les arrange et ces français qui donnent
leur confiance à un seul homme dirigeant élu, qui a trop de pouvoir et
indirectement au gouvernement qu’il choisit et gère, le 1er ministre
n’étant qu’un collaborateur inféodé à son service !
Mais semble-t-il n’avait-il pas dit, qu’il n’était
pas là, pour plaire à tout le monde, çà il y réussi parfaitement !?
Je ne sais pas, s’il sera réélu, en 2022, mais
quand on ne comprend pas les français, et qu’on fait semblant de les aimer, on
n’est pas fait pour diriger la France, quand on se prend pour un monarque sans
couronne dans le pays de la révolution de 1789 qui a vraiment du mal à tirer un
trait sur cette monarchie digne de l’ancien régime, de bourgeois qui ont
remplacé la noblesse, mais qui en ont gardé les défauts !
Car depuis les quinquennats passés, les français
ne sont pas gâtés par les présidents qu’ils élisent, en votant mal !
Le problème étant d’en trouver un qui sort du
lot de ces politiciens médiocres !?
Jdeclef 04/09/2020 11h14LP
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