vendredi 11 septembre 2020

Ou l'on voit comment la voyoucratie marche si bien dans notre pays ? !


Venus pour du trafic de cannabis, les policiers démantèlent un atelier de faux papiers

C'est un véritable « logisticien de la voyoucratie » que la sûreté urbaine de Bourg-en-Bresse a mis hors d'état de nuire. L'homme de 26 ans a été interpellé à Vénissieux.

Déféré aujourd'hui au tribunal judiciaire de Bourg-en-Bresse à l'issue de sa garde à vue, le jeune homme de 26 ans, déjà connu, mais pour des délits mineurs, est actuellement présenté à un magistrat du parquet. Il a été interpellé mercredi matin à 6 heures à son domicile de Vénissieux en banlieue lyonnaise par les enquêteurs de la sûreté urbaine de la direction départementale de la sécurité publique de l'Ain, basée à Bourg-en-Bresse.
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L'affaire démarre il y a quatre mois lorsque le centre pénitentiaire de la préfecture de l'Ain reçoit un courrier recommandé estampillé à l'en-tête d'un cabinet d'avocat lyonnais. L'enveloppe, destinée à un détenu, dégage une forte odeur de cannabis. La police est aussitôt alertée. Les investigations menées par les équipes du commissaire divisionnaire Yves Cellier mettent hors de cause le cabinet d'avocat, qui porte plainte dans la foulée. L'expéditeur est vite identifié, c'est un ami du détenu qui a usurpé le sceau. Car il n'est pas seulement un dealer. Il est aussi faussaire.

Atelier de faux papiers

Une fois l'enquête aboutie, les forces de l'ordre se rendent au domicile du voyou à Vénissieux. À 6 heures du matin, les policiers frappent à la porte. Ils ne sont pas au bout de leurs surprises. Les voisins non plus. Ordre est aussitôt donné d'évacuer l'immeuble : entre les 5 kg de résine de cannabis, ses 5 000 euros en liquide et son 9 mm, le délinquant possède une grenade à fragmentation. Les démineurs, prévenus, neutralisent l'explosif.
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Au cours de leur progression, les enquêteurs mettent la main sur un atelier de fausses pièces d'identité réalisées à l'aide de papiers filigranés, des tampons encreurs vierges, ainsi qu'un massicot. Plusieurs dizaines de cartes nationales d'identité (CNI), des centaines de permis de conduire – les anciens en papier cartonné de couleur rose comme les plus récents au format CNI – sont saisies.

Un « logisticien de la voyoucratie »

Le faussaire visiblement expert en la matière réalise même des attestations d'assurance accompagnées de sa vignette verte : « Il n'y avait plus qu'à ajouter le nom de la compagnie d'assurances ! » commente le divisionnaire au Point. Outre les documents d'identité, le jeune homme confectionnait également des attestations de contrôle technique automobile et last but not least des cartes bancaires.
« C'est assez rare de démanteler un atelier de cette nature. On a mis hors d'état de nuire un véritable logisticien de la voyoucratie », se félicite Yves Cellier.
Seule l'enquête judiciaire permettra de savoir qui le jeune homme alimentait. L'ensemble des papiers contrefaits retrouvés permet en effet à la fois de se refaire une identité pour un individu recherché ou se livrer à diverses escroqueries notamment aux prestations sociales. Jusque-là, le jeune homme n'avait été condamné qu'à du travail d'intérêt général. Nul doute que la justice réagira à la hauteur du délit.
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Avec une justice laxiste au point que les trafics divers perdurent !

Mais tout va bien, il ne faut pas s'alarmer de cette délinquance habituelle comme dirait notre ministre de la justice DM ? !

Jdeclef 11/09/2020 15h55LP

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