samedi 12 septembre 2020

Prémices de guerre civile oui, car chacun veut faire sa loi et l'état est absent ?!


Crise de l'autorité – Maintien de l'ordre à la tchétchène ?!

Dans les cités, des groupes armés font la police. Leur défiance à l'égard de l'autorité de l'État est pointée par le Renseignement depuis plus de dix ans.

Ils ont déferlé sur la ville en hordes, du nord et de l'est de la France. Des vagues de près d'une centaine de Tchétchènes encagoulés, armés de barres de fer ou de couteaux, venus se frotter aux jeunes tenant le trafic de stupéfiants des cités du coin, pour venger l'agression d'un des leurs. Ce week-end des 13 et 14 juin, à Dijon et Chenôve (Côte-d'Or), les vidéos d'affrontements inondent les réseaux sociaux ; des images à peine croyables de quasi-guerre civile, des affrontements qui dureront jusqu'au dimanche soir. L'autorité de l'État est mise à mal.
Après le déferlement des violences de Dijon - 17 véhicules incendiés, 15 cocktails Molotov saisis, de multiples prises à partie des forces de l'ordre, qui ripostent à l'aide de grenades lacrymogènes et autres LBD -, une nouvelle flambée a été évitée de justesse, à Saint-Dizier (Haute-Marne). Le 13 août, une attaque menée par les jeunes de la cité du Vert-Bois contre un jeune homme décrit comme Tchétchène - il s'agissait en réalité d'un Ingouche qui ne faisait que raccompagner une amie - a, de nouveau, failli dégénérer en guérilla urbaine. Le lendemain de son agression, 16 Tchétchènes, dont certains équipés d'armes blanches, débarquent dans la cité pour en découdre avec les jeunes du quartier. Toujours, le même discours : l'autorité de l'État est défaillante, mieux vaut se faire justice soi-même.
C'est ce qu'ils expliquent à Chamil Albakov, porte-parole de l'Assemblée des Tchétchènes d'Europe, venu de Strasbourg pour les raisonner cette nuit-là. Le leader communautaire redoutait un nouvel embrasement : « J'avais face à moi une quinzaine de jeunes prêts à se battre, et je les ai convaincus de ne pas riposter. Je leur ai promis de prendre contact avec le commissariat dès le lendemain matin. » Ils finiront en garde à vue avant même d'avoir commis la moindre violence. Les forces de l'ordre, averties la veille, les attendaient de pied ferme. Ce qui met en émoi le représentant de la communauté tchétchène : « On encourage toujours nos compatriotes à s'en remettre aux forces de l'ordre. Mais, alors qu'il n'y a eu aucune violence à Saint-Dizier, 16 des nôtres ont été placés en garde à vue. Le ministre de l'Intérieur nous a stigmatisés », s'indigne cet ingénieur du BTP.
« En quasi-autarcie ». Comment, et pourquoi, une partie de la communauté tchétchène s'est-elle crue autorisée à s'organiser pour régler ses comptes, bravant frontalement la police ? « La tentation de vouloir se faire justice soi-même est une réalité car beaucoup d'entre nous pensent que l'État français n'a plus d'autorité et que sa police ne peut rien faire contre les délinquants, tente de justifier Chamil Albakov. Dans les quartiers populaires, elle n'est pas en mesure d'intervenir. Logés dans des HLM, on ne peut pas s'habituer à voir des gars dans les halls d'entrée qui fument et vendent de la drogue. Dans certains quartiers, il y a des drive-in de drogue, comme à Strasbourg, où je vis, mais aussi ailleurs. Les dealers ont installé des fauteuils et font prospérer leur petit commerce. Qui peut accepter une situation pareille ? Pour nous, c'est insupportable ! Je ne mets pas en cause la police. C'est tout un système qui l'empêche d'intervenir et qui permet aux trafiquants de faire leurs affaires au grand jour sans être inquiétés par l'État qu'on dénonce. Notre communauté a la conviction absolue que les hommes politiques couvrent les trafiquants de drogue et les bandes. Et l'État n'a plus de poids », soutient le représentant de l'Assemblée des Tchétchènes d'Europe.
Cette défiance des Tchétchènes vis-à-vis de l'autorité étatique a été pointée à plusieurs reprises par le renseignement territorial. Voilà plus de dix ans que les services suivent leur communauté, pour l'essentiel installée en France depuis les années 2000, dans la région strasbourgeoise et sur la Côte d'Azur, en particulier. Ses représentants ont fui le conflit armé qui oppose les indépendantistes caucasiens, à forte connotation djihadiste, à la Russie. Cette communauté exilée vit « en quasi-autarcie », comme l'écrit un officier du renseignement en 2018 dans un rapport auquel Le Point a eu accès. C'est principalement cette « propension à l'autodéfense » et l'extrémisme islamiste qui tiennent en alerte le renseignement territorial et la DGSI. « La communauté tchétchène se distingue par son communautarisme… Elle est peu encline à s'épancher, quand bien même un de ses membres est impliqué dans une affaire de droit commun ou de terrorisme. D'une nature très discrète, fermée et repliée sur elle-même, elle n'a quasiment aucun rapport avec les autres communautés. Elle intervient parfois contre "ses" délinquants pour les cadrer, voire les écarter du groupe », relate un autre agent.
« Malentendu ». Les événements de Dijon ou Saint-Dizier ne sont pas les premiers. En 2009, à Belfort, dans le quartier sensible des Glacis, des affrontements entre Maghrébins et Tchétchènes se substituaient déjà à l'autorité d'un État que les Caucasiens jugeaient « défaillante ». Un appel à la « solidarité » communautaire avait été lancé dans le Grand Est. Si une trentaine d'individus avait déferlé dans le quartier, les forces de l'ordre, alertées, avaient enrayé l'escalade. Le 10 septembre 2011 à Mulhouse (Haut-Rhin), des affrontements avaient éclaté entre jeunes d'origine maghrébine et Tchétchènes, dans le quartier de Bourtzwiller. Le 14 janvier 2017, à Strasbourg (Bas-Rhin), un équipage de policiers n'avait pas pu interpeller des membres de cette minorité, mis en cause dans une affaire de dégradations de biens. Les suspects s'étaient réfugiés dans un local communautaire dont les responsables avaient refusé de coopérer avec les forces de l'ordre, reparties bredouilles. « C'était un lieu de culte musulman, dont je présidais l'association, précise Albakov. Il ne s'agissait pas d'une animosité de notre part, il y a eu un malentendu à cause de la barrière de la langue. Cela ne s'est plus jamais reproduit. » Durant l'été 2017, à Strasbourg toujours, dans le quartier de Hautepierre, un enseignant d'origine tchétchène est agressé, selon les forces de l'ordre, « par des caïds d'origine maghrébine et d'Afrique subsaharienne ». L'escalade qui s'ensuit débouche sur plusieurs nuits de violences armées et l'arrivée de « renforts » venus de Nice, qui se soldent par une tentative d'assassinat par arme à feu. L'intervention de la police et une série d'interpellations ont finalement permis de pacifier la cité.
Défiance. À l'époque, les appels au calme de Chamil Albakov avaient été très critiqués, lui dont la cote de popularité au sein de sa communauté, selon le renseignement, s'était « effondrée », après qu'il eut condamné publiquement les attentats djihadistes perpétrés en France en 2015. Il a fini par être évincé de la structure qu'il avait fondée, l'Association cultuelle et culturelle des Caucasiens de Strasbourg. L'organisation a depuis été reprise en main par un imam non francophone, jugé « radical » par les renseignements - une radicalité que conteste Albakov. Ce qui n'a pas empêché ses soutiens d'être attaqués le 10 février 2018 et d'être qualifiés de kouffars (« mécréants »). Quatre personnes ont été interpellées, mais l'affaire en est restée là, faute de plaintes. « La grande majorité des Tchétchènes soutiennent notre démarche d'ouverture », veut croire Chamil Albakov. « Ceux qui sont sous l'influence de courants extrêmes, minoritaires, n'approuvent pas », admet-il néanmoins. « Cela fait dix ans qu'on agit au niveau associatif pour favoriser l'intégration et l'adhésion aux principes républicains. On ne peut pas accuser les Tchétchènes et ne rien faire contre la dégradation des conditions de vie dans les quartiers, insiste-t-il. L'autorité de l'État doit y être restaurée. » Et ce n'est pas gagné : ce 6 septembre, à Schiltigheim, près de Strasbourg, dans un entrepôt désaffecté, une quinzaine de Tchétchènes en tenue militaire menés par un individu connu des services de renseignement étaient surpris par la police en train de s'entraîner au combat.
La défiance vis-à-vis de l'autorité se manifeste aussi en milieu scolaire, selon les notes du renseignement. En 2016, à Chalon-sur-Saône, un collégien tchétchène de 14 ans est entré en conflit avec une assistante d'éducation d'origine maghrébine, qu'il trouvait « trop maquillée » et « habillée à l'européenne »
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Là, ce sont des tchétchènes (issus de l’immigration avec une violence pas moins dangereuse car entraîné par leurs 2 guerres 1999/2000/2002 et combats encore actifs dans cette région), car utilisant des armes de guerre contre d’autres déjà présent avant d’une délinquance déjà ancienne depuis plus de trente ans qui n’a fait qu’augmenter au point d’avoir créé des zones de non droit au nombre de 800 selon des statistiques anxiogènes !

Ces tchétchènes ne font que protéger leurs territoires et leurs trafics divers illicites en éliminant si possible leurs concurrents bien connus de petite délinquance semant le chaos partout pour ne pas être gêné, car bien sûr ils ne craignent pas la police ou gendarmerie gouvernementale tenue en laisse par nos ministres justice et intérieur et dirigeants bien-pensant hypocrites donneurs de leçons inefficaces et pleutres !

Car notre état dit régalien est dépassé et en dessous de tout depuis les derniers quinquennats présidentiels qui ne font que de la mauvaise politique de bavards s’écoutant parler pour ne rien dire !

Notre pays va très mal avec en plus cette crise sanitaire et économique avec ce Covid 19 qui ne s’améliore pas, que notre état ou ses politiciens élus ou scientifiques ne savent pas gérer à défaut pour l’instant de l’éradiquer ou de le stopper !

Donc ce retour du virus semblant plus fort avec aussi ces gilets jaunes par exemple qui reviennent après des vacances dont ils ont profité ceci en passant, montre que rien ne va plus, en France, on disait cet automne sombre, cela semble se confirmer, mais il ne fallait pas être devin pour cela car nous sommes mal gouvernés à tous les postes gouvernementaux y compris par le chef d’état « monarque sans couronne » !

Jdeclef 12/09/2020 10h44LP

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