mardi 15 septembre 2020

Compter sur Boris Johnson pour tenir sa parole c'est perdre son temps et c'est typique aux anglais et britanniques, mais lui est peut-être pire !?


Brexit : Boris Johnson préparait son coup depuis… février !

VIDÉO. Un article du « Times » datant de février donne à penser que Boris Johnson cherchait déjà à échapper à l'accord de sortie de l'UE sur l'Irlande du Nord.

Depuis combien de temps Boris Johnson pense à contourner l'accord de sortie de l'Union européenne ? Sans doute depuis sa signature, diront les plus pessimistes. En fait, un article du Times du 23 février avait déjà fait fuiter cette intention. En effet, à l'époque, le quotidien britannique avait eu vent du coup fumant, élaboré dans le but de « jouer dur » à la table des négociations. L'article affirmait que l'équipe de négociateurs de Boris Johnson avait reçu l'ordre de celui-ci de trouver un moyen d'éviter d'avoir à se conformer au protocole sur l'Irlande et l'Irlande du Nord, issu de l'accord de retrait. Il a donc fallu attendre un peu plus de six mois pour que l'information du Times se confirme…
« Les responsables de la Task Force Europe, dirigée par le négociateur européen de Johnson David Frost, travaillent en secret sur des propositions visant à s'assurer qu'il n'est pas nécessaire de contrôler les marchandises passant de la Grande-Bretagne à l'Irlande du Nord », pouvait-on lire dans les colonnes du Times, en février. L'article tenait pour certaine la complicité de la nouvelle attorney general (conseillère juridique du gouvernement), Suella Braverman, qui, selon le Times, avait été placée là car son prédécesseur, Geoffrey Cox, n'était pas disposé à participer à une violation de l'accord de sortie de l'UE.

La fronde de Geoffrey Cox

De fait, Geoffrey Cox, parlementaire conservateur, a pris, le week-end dernier, la tête d'une rébellion des torys contre le projet de loi du gouvernement Johnson visant à « violer le droit international » de manière « limitée » pour préserver le marché intérieur britannique. S'inquiétant de la réputation internationale de la signature britannique, Geoffrey Cox a dénoncé la duplicité du gouvernement Johnson dans un article du Times : « Aucun ministre britannique ne devrait s'engager solennellement à respecter les obligations du traité avec les doigts croisés derrière le dos. »
Boris Johnson justifie, quant à lui, sa position par crainte d'un éventuel « blocus alimentaire » de l'Irlande du Nord de la part de l'UE. Chacun appréciera la vraisemblance de l'argument au regard des efforts de l'UE depuis quatre ans pour préserver l'entente entre les deux Irlande, l'absence de frontière physique (elle était militarisée jadis !) et le financement, sur fonds européens, de projets communs dans la zone économique unique de l'île.

Brexit : « Nous n'avons rien à gagner à un Royaume-Uni mal en point »
En février, le Times estimait que Johnson allait sortir sa proposition contournant le protocole sur l'Irlande du Nord dans les semaines à venir. La pandémie du Covid-19 a totalement bouleversé le calendrier des négociations sur les relations futures entre le Royaume-Uni et l'UE. Le projet de loi sur le marché intérieur, pomme de discorde majeure entre les parties, doit être débattu lundi 14 septembre au Parlement britannique. Pas moins de cinq anciens Premiers ministres britanniques ont enjoint à Boris Johnson de ne pas nuire à la réputation internationale du pays. Cependant, la majorité conservatrice a suivi Johnson et le projet de loi contesté par l'UE a été adopté à la Chambre des communes, lundi soir, par 340 votes favorables contre 263 votes négatifs.
L'ultimatum de l'Union européenne, qui exigeait le retrait dans les plus brefs délais du projet de loi et au plus tard d'ici à la fin du mois de septembre, n'a donc pas le moins du monde impressionné « BoJo » ni sa majorité. À Bruxelles, l'équipe de négociateurs de Michel Barnier ne souhaite pas entrer dans une forme d'escalade et conserve la tête froide. On se souvient que le Parlement britannique avait rejeté par trois fois l'accord de retrait pour finalement l'accepter après de nouvelles législatives. Autrement dit, le chemin avant la sortie de l'UE du Royaume-Uni peut réserver encore bien des rebonds et autant de surprises d'ici au 31 décembre 2020…
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Cela fait 4 ans qu'ils font traîner, cette sortie de L'Union Européenne, alors que c'est eux qui ont déclenché ce « brexit » ne l’oublions pas !

Les anglais sont toujours nostalgiques de leur puissance et indépendance viscérale par leur ancien grand empire victorien du IXX eme siècle qui s’est désagrégé après la guerre mondiale pour se transformer en Commonwealth d’anciens pays devenus indépendants à celui-ci mais attachés indirectement culturellement à la couronne britannique comme par exemple le Canada ou Australie etc. !

Tout comme l’ancien empire colonial français à titre de comparaison !

Pour en revenir à l’Union Européenne, déjà leur entrée dans l’Europe avait été très difficile et il avait obtenu beaucoup de dérogation pour accepter leur adhésion !

Donc pour leur sortie c’est pareil, car ils ont toujours voulu « le beurre et l’argent du beurre » avec des conditions en leur faveur et donc ne veulent pas se plier aux directives l’U.E. pour sa sortie !

Si négocier avec « la perfide Albion » :

(Cette expression date de 1793 et se propagea au XIXe siècle A travers le mot perfide, il s'agit de souligner les relations peu cordiales qui existaient entre la France et l'Angleterre.)

Est mission impossible, alors il faut que l’Europe dise un non ferme et définitif à un 1er ministre qui ne tient pas parole à l’international de la part d’un grand pays qui a marqué l’histoire du monde, c’est déplorable !

Jdeclef 15/09/2020 10h54

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