dimanche 13 septembre 2020

La Libye est le plus mauvais échec de nos dirigeants redresseurs de tort qui n'ont rien compris à ces peuples gouvernés par des dirigeants totalitaires ? Mais appliquant leur religion islamique !


Libye : vers un retour des kadhafistes

LETTRE DU MAGHREB. Les hommes de l'ancien régime seraient les plus aptes à rebâtir la structure d'un pays désormais dominé par la Russie et la Turquie.

Et à la fin, comme en Syrie, ce sont les Russes et les Turcs qui s'imposent. Sur le sol libyen, après une accélération brutale de l'histoire, le calme semble revenu. La poussière retombe sur le champ de bataille. Les UBM, unités de bruits médiatiques, ont baissé en intensité. Les rodomontades en Méditerranée, sur fond d'incidents militaires mis en scène, ont pris le relais. Désormais (avec tous les salamalecs nécessaires quand on évoque ce pays en ébullition depuis la révolution de 2011), l'heure serait aux tables rondes, à la « diplomatie des cravates », aux mémorandums en lieu et place du fracas des armes, du brouhaha des milices, des diablotins polyglottes et des « experts » en stratégie militaire.
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Pour Ankara et Moscou : « évitons la guerre »

À l'Ouest, l'ordre turc s'est imposé ; quand à l'Est, la Russie avec son compère égyptien a pris ses aises, affirmant son autorité et son aura. Le Sultan et le Tsar en terre musulmane. Au beau milieu, comme une frontière, la ligne rouge de Syrte, une variante de Maginot au Maghreb. La situation semble figée provoquant une paix armée imprévisible il y a peu. Les deux puissances ont appris en Syrie à s'affronter, via des intermédiaires ou pas, à négocier, à vociférer, à s'accorder, avec un pragmatisme faisant fi de toute autre considération.
« Si les États ne veulent pas la guerre, alors on aura la paix », constate Jalel Harchaoui, chercheur auprès de l'Institut Clingendael. Il note que « les Égyptiens, les Russes, les Turcs sont tous alignés sur l'idée qu'il faut maintenant éviter la guerre ». L'heure est aux remboursements des frais de campagnes (militaires) et aux pourparlers au Maroc. La population, à l'Ouest comme à l'Est, manifeste son mécontentement face à la détérioration du quotidien, les coupures d'électricité pouvant frôler les deux jours.
Dans l'espoir de futures élections, un optimiste référendum constitutionnel est évoqué pour mars 2021, l'idée d'un gouvernement d'entente national reparaît. Au Maroc, plusieurs réunions de travail se sont déroulées entre les deux camps, « sans superstars », sans ces ego qui bloquent l'avenir. Et ce scénario préfigure un casting pour former le futur attelage ministériel. Parmi les CV, ceux des kadhafistes. Ils ont migré du Caire aux capitales européennes.
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De fins connaisseurs pour rebâtir le pays

Dans six mois, cela fera dix ans que la révolution libyenne a commencé dans la foulée de l'avènement de la démocratie en Tunisie. Une période mouvementée, scandée cependant par deux scrutins, polluée par sa richesse en hydrocarbures. La Libye est devenue malgré elle une guerre régionale, comme le Vietnam le fut en son temps. On s'est affronté par mercenaires et groupes armés interposés.
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Maintenant que Moscou et Ankara ont imposé leurs visées au nord, c'est toute une nation qui est à reconstruire. La Banque mondiale avait chiffré le chantier à cent milliards de dollars. Plus en profondeur, il faut rebâtir l'administration, renouer toutes les complexités et contradictions du pays (où le facteur tribal est important), démilitariser, combattre la corruption, à la fois les douze travaux d'Hercule et une mission pour dentellière d'Alençon. Pour ce faire, ils sont légion à juger que les ex-kadhafistes qui ont gouverné pendant quarante ans sont les plus aptes.
Il faut pour cela qu'ils acceptent de quitter leurs havres cairotes sans risquer de gros ennuis une fois revenus en Libye. En Tunisie, les anciens du régime Ben Ali ont su se faire oublier. Les employés et militants de la dictature se sont recyclés dans une vie politique libre. Même les islamistes d'Ennahdha ont pardonné à leurs bourreaux. La Libye, si elle se pacifie durablement, empruntera-t-elle ce chemin ?
Pour l'heure, le dossier est une addition de suppositions, une somme d'hypothèses, une kyrielle de « et si » capable d'enivrer les plus aguerris des spécialistes. L'ingérence russo-turque ayant provoqué une accalmie, les deux puissances pourraient avoir beau jeu de délivrer aux Occidentaux une solution négociée, clé en main. Et de provoquer, par pragmatisme, un retour de gestionnaires kadhafistes. Un pied de nez posthume du colonel K.
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Je suis allé en Libye du temps de Kadhafi bien avant l'intervention militaire de Sarkozy  pour visiter ce pays comportant des vestiges romains anciens à Tripoli à cette époque la capitale et aussi à Benghazi  Bir Hakeim et Tobrouk et  poursuivre en Egypte à El-alamein pour voir les lieux de bataille de la dernière guerre mondiale !

Ceci pour dire que la population libyenne ne semblait pas du tout malheureuse et sous le joug d'un dictateur et notamment dans la capitale Tripoli ou les boutiques de luxes d'habillements regorgeaient de très belles robes pour les femmes élégantes du pays et ou les habitants étaient accueillants ne semblaient pas privés de libertés!

Dailleurs dans le même ordre d'idée, à la même époque, j'ai aussi visité la Syrie du temps de Bachar el Hassad ou là aussi à Damas florissante et dans les villes du pays la paix régnait les magasins achalandés et les habitants ne semblaient pas du tout souffrir de ses dictatures !

Et bien sûr l’Égypte ou je suis allé à trois reprises à partir de 2005 !

Alors est-ce que ces initiatives occidentales étaient bienvenues pour ces peuples avec leurs religions et coutumes qu’il ne fallait pas bouleverser, car habitués et ne voulaient pas de démocraties à l’occidentale on peut se poser la question, car c’était une erreur, dans ce moyen orient comme en Afghanistan car déclenchant des guerres épouvantables et une immigration galopante de refugiés vers l’Europe et bien sur la France, avec le terrorisme islamique de l’EI DAESH qui s’est ajouté sur ce gâteau empoisonné !

Jdeclef 13/09/2020 15h11

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