jeudi 3 septembre 2020

Cet éminent avocat c'est fait débaucher par notre président qui fait toujours de mauvais choix !


Coignard – Dupond-Moretti, mauvais camarade

CHRONIQUE. Le nouveau garde des Sceaux rentre difficilement dans son nouveau costume de ministre et place l'Élysée en porte-à-faux.

N'est pas Robert Badinter qui veut. Comme son lointain prédécesseur, Éric Dupond-Moretti était, avant d'entrer au gouvernement, un avocat célèbre. Mais la comparaison s'arrête là. Si le nouveau garde des Sceaux a joué à plusieurs reprises son propre rôle au cinéma et au théâtre, il éprouve plus de difficultés à entrer dans le personnage qu'il a accepté de devenir début juillet, ministre de la Justice.
Ces derniers jours, il s'est fait remarquer en s'opposant publiquement à son collègue Gérald Darmanin sur l'emploi du mot « ensauvagement ». Les deux hommes se tiennent tête depuis plusieurs jours par médias interposés. Cette querelle de chiffonniers entre deux ministres régaliens, celui de l'Intérieur et celui de la Justice, ressemble à une vieille rengaine. Elle a été interprétée par de nombreux duos sous la Ve République. Jean-Pierre Chevènement raconte dans ses remarquables Mémoires, Qui veut risquer sa vie la sauvera (Robert Laffont), ses dissensions avec Élisabeth Guigou sur la généralisation de centres fermés pour les jeunes délinquants. Au moins ces deux-là eurent-ils le bon goût de ne pas étaler leurs désaccords dans les médias. Plus près de nous, Manuel Valls et Christiane Taubira ne partageaient pas la même sensibilité, c'est le moins que l'on puisse dire… Le nouveau monde n'a rien changé à ces vieilles habitudes. Au contraire, il en est réduit à subir des « tirs amis » entre deux ministres dont aucun, d'ailleurs, n'appartient à sa matrice originelle.
« Nous sommes dans une société gravement fracturée, et de plus en plus violente »

Macron et Castex, arbitres malgré eux

Éric Dupond-Moretti, avec ses refus de solidarité gouvernementale à ciel ouvert, prend le risque d'affaiblir la majorité et d'offrir un boulevard à la droite, trop heureuse de viser le prétendu « laxisme » de l'exécutif sur l'insécurité. Ce n'est peut-être pas son problème, mais cela pourrait vite devenir celui du président, pris au piège d'un débat qui n'est pas son terrain favori.
Cotta – Pourquoi Darmanin n'arrive pas à sortir du lot
Emmanuel Macron, comme Jean Castex, a d'ores et déjà été obligé d'intervenir pour séparer les combattants en se refusant à se prononcer sur un débat sémantique. Un mauvais signal ! Or c'est le garde des Sceaux qui relance depuis quelques jours les hostilités, comme s'il lui était intolérable de ne pas avoir le dernier mot. Lors d'un déplacement à Dijon, ce mercredi, il a redit son désaccord et a souligné que les chiffres de la délinquance des mineurs n'ont pas augmenté dans le pays depuis dix ans, ce qui revient à contredire une fois encore son cher collègue. Une fois de trop ?
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Lors de l’annonce du nouveau gouvernement, de toute façon de nommer cet avocat comme ministre de la justice, c'était sûr que cela déclencherait des réactions véhémentes de toutes parts, çà n’a pas trainé :

Mr Dupond-Moretti s'est fait avoir par l’attrait du pouvoir et les ors de la république par un égo démesuré qu'il avait déjà, avant d’être nommé ministre de la justice par sa notoriété d'avocat !

Mais il n'est pas à sa place, on ne s'improvise pas politicien au gouvernement choisi par le président qui décide et dirige le pays !?

Il est aussi un bon comédien qui s’est essayé au théâtre, mais là cela lui convenait bien sûr, car un avocat n’est qu’un acteur pour défendre un justiciable et convaincre jurés et juges dans un prétoire de justice !

Avec cette cacophonie au sujet du mot « ensauvagement » utilisé par le ministre de l’intérieur, il s’est fait prendre encore pas son égo démesuré en s’opposant au ministre de l’intérieur pour l’utilisation de celui-ci, car ce monsieur croit toujours avoir raison déformation professionnelle de son ancienne profession qui le poussait à défendre l’indéfendable dans les procès ou il a participé en tant qu’avocat de la défense, ce qui était sa spécialité !

Il n’a pas compris qu’il fallait travailler de concert avec son homologue de la justice comme d’autres avant lui qui ne l’ont pas compris, jusqu’à obliger le 1er ministre à siffler la fin de ce combat de coqs !

Pauvre FRANCE et ses politiciens élus médiocres !

Jdeclef 03/09/2020 12h31LP

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