samedi 5 septembre 2020

De toute façon pour ce pauvre homme, que pouvait-il espérer d'un président de la république qui se réfugie derrière une loi mal faite, car cela l’arrange bien !


Militant pour une fin de vie digne, Alain Cocq a cessé ses traitements

VIDÉO. Atteint d'une maladie incurable, il avait demandé à obtenir une aide à mourir au président de la République, ce qui lui a été refusé.


Le Dijonnais Alain Cocq, qui milite pour le droit de mourir dans la dignité, a annoncé dans la nuit du vendredi 4 septembre au samedi 5 septembre, sur Facebook, avoir cessé son traitement. Il a cessé également de se nourrir et de s'hydrater, se laissant ainsi mourir. « Le chemin de la délivrance commence et, croyez-moi, j'en suis heureux », a-t-il déclaré sur son compte Facebook, peu après minuit, en annonçant avoir « fini son dernier repas ». « Je sais que les jours qui m'attendent vont être difficiles, mais j'ai pris ma décision et je suis serein », a-t-il ajouté.
« Ce n'est pas un suicide », précise le malade, rappelant qu'il est catholique. « Je suis dans le cas prévu par la loi où un patient peut arrêter son traitement », explique-t-il, disant que, dans ces cas-là, le décès suit « dans les deux à cinq, voire sept jours ». « Moi, avec mon état, ça risque d'être rapide. » Alain Cocq est atteint d'une maladie rare du sang, incurable. « Ça sera très dur, mais ça ne sera pas trop grand-chose par rapport à tout ce que j'ai vécu », a-t-il poursuivi depuis le lit médicalisé installé à son domicile et qu'il ne peut plus quitter. Tendant un gobelet en plastique à la caméra, il lance par la suite un dernier mot : « Voilà, les amis, je bois un dernier coup à votre santé », avant de conclure son message très poignant par un « Ainsi va la vie. Au revoir ».
Alain Cocq avait peu auparavant essuyé un refus du président Emmanuel Macron de l'aider à mourir en autorisant un suicide assisté. « Votre souhait est de solliciter une aide active à mourir qui n'est aujourd'hui pas permise dans notre pays », a écrit le président de la République en réponse à la demande d'Alain Cocq d'autoriser un médecin à lui prescrire un barbiturique, « à titre compassionnel », afin qu'il puisse « partir en paix ». La loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie, adoptée en 2016, autorise la sédation profonde, mais seulement pour les personnes dont le pronostic vital est engagé « à court terme ». Or Alain Cocq, même s'il se dit « en phase finale depuis trente-quatre ans » du fait de sa maladie, très douloureuse, ne peut pas prouver que sa fin de vie approche à court terme.
Droit de mourir « dignement » : ce qu'Emmanuel Macron a répondu à Alain Cocq

Facebook bloque la diffusion video d'Alain Cocq Le militant de la mort « dans la dignité », qui a fait plusieurs tours d'Europe en fauteuil roulant pour plaider sa cause, a donc mis à exécution sa décision de « dire stop », comme il l'a récemment expliqué à l'Agence France-Presse. « Petit à petit, tous les organes vitaux vont être touchés. Si c'est pour regarder le plafond comme un con à attendre que ça se passe, non », a déclaré M. Cocq, 57 ans. Afin de « montrer aux Français ce qu'est l'agonie obligée par la loi Leonetti », Alain Cocq compte diffuser sa fin de vie dès samedi matin au réveil, « en direct sur (sa) page Facebook ».
Le réseaux social a toutefois bloqué samedi midi cette diffusion. «  Bien que nous respections sa décision de vouloir attirer l'attention sur cette question complexe, sur la base de conseils d'experts, nous avons pris des mesures pour empêcher la diffusion en direct sur le compte d'Alain, car nos règles ne permettent pas la représentation de tentatives de suicide  », a déclaré à l'Agence France-Presse un porte-parole de Facebook. «  Facebook me bloque la diffusion vidéo jusqu'au 8 septembre  », a réagi Alain Cocq. «  À vous de jouer  », écrit aussi cet homme de 57 ans à l'intention de ses soutiens avant de donner l'adresse de Facebook France à Paris pour «  faire savoir ce que vous pensez de ses méthodes d'entrave à la liberté d'expression  ». «  Un système de repli sera actif d'ici 24 heures  » pour diffuser de la vidéo, a-t-il assuré.

«  La loi Cocq arrivera, j'en suis sûre  »

Facebook a des règles détaillées : si elles ne prévoient pas de dispositions spécifiques concernant la fin de vie, elles sont en revanche très strictes concernant les contenus qui peuvent s'apparenter à une promotion du suicide ou de l'automutilation. Des cas qui englobent l'euthanasie ou le suicide assisté. De nombreux internautes ont apporté leur soutien au malade. «  La loi Cocq arrivera, j'en suis sûre  », a écrit l'une d'entre elles, persuadée que son action permettra une évolution de la loi Claeys-Léonetti de 2016 qui autorise la sédation profonde, mais seulement pour les personnes dont le pronostic vital est engagé «  à court terme  ».
Le cas d'Alain Cocq relance la controverse sur la fin de vie, à l'image de l'affaire Vincent Lambert, un infirmier en état végétatif décédé en juillet 2019 après une sédation profonde voulue par son épouse et son neveu François, mais à laquelle ses parents se sont opposés. Cela « montre que la loi Leonetti est une loi inhumaine », a déclaré son neveu François Lambert à l'Agence France-Presse. M. Lambert a dit espérer que les images de la mort d'Alain Cocq entraîneront « une prise de conscience ».
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Je ne souhaite pas à Mr MACRON de se trouver devant un cas similaire d'un membre de sa famille, car tout peut arriver dans une vie et là on verrait comment il réagirait?!

En fait être président de la république ne sert à rien, si l'on ne peut déroger exceptionnellement à des cas nécessitant de la simple humanité !

Je ne sais pas s'il dormira bien, quand ce pauvre homme sera décédé dans la douleur que l'on aurait pu lui épargner, mais ces politiciens élus au plus de l’état, n’ont aucun amour propre !

Je sais de quoi je parle ma mère a souffert 2 ans en réclamant chaque jour à ma sœur qui lui rendait visite quotidiennement un cachet pour en finir alors qu'elle était réduite à une morte vivante de 28 kg dans la souffrance ou on ne voulait pas qu’elle ne décède en n’augmentant pas ses doses de morphine !

Car mourir dans un grand hôpital, ne veut pas dire bien mourir en FRANCE !

Mais son cas n'était pas le seul dans notre pays de donneur de leçons rétrogrades !

Jdeclef 05/09/2020 16h20

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