Militant
pour une fin de vie digne, Alain Cocq a cessé ses traitements
VIDÉO.
Atteint d'une maladie incurable, il avait demandé à obtenir une aide à mourir
au président de la République, ce qui lui a été refusé.
« Ce n'est pas un suicide », précise le malade, rappelant qu'il est catholique. « Je suis dans le cas prévu par la loi où un patient peut arrêter son traitement », explique-t-il, disant que, dans ces cas-là, le décès suit « dans les deux à cinq, voire sept jours ». « Moi, avec mon état, ça risque d'être rapide. » Alain Cocq est atteint d'une maladie rare du sang, incurable. « Ça sera très dur, mais ça ne sera pas trop grand-chose par rapport à tout ce que j'ai vécu », a-t-il poursuivi depuis le lit médicalisé installé à son domicile et qu'il ne peut plus quitter. Tendant un gobelet en plastique à la caméra, il lance par la suite un dernier mot : « Voilà, les amis, je bois un dernier coup à votre santé », avant de conclure son message très poignant par un « Ainsi va la vie. Au revoir ».
Droit de mourir « dignement » : ce qu'Emmanuel Macron a répondu à Alain Cocq
Le réseaux social a toutefois bloqué samedi midi cette diffusion. « Bien que nous respections sa décision de vouloir attirer l'attention sur cette question complexe, sur la base de conseils d'experts, nous avons pris des mesures pour empêcher la diffusion en direct sur le compte d'Alain, car nos règles ne permettent pas la représentation de tentatives de suicide », a déclaré à l'Agence France-Presse un porte-parole de Facebook. « Facebook me bloque la diffusion vidéo jusqu'au 8 septembre », a réagi Alain Cocq. « À vous de jouer », écrit aussi cet homme de 57 ans à l'intention de ses soutiens avant de donner l'adresse de Facebook France à Paris pour « faire savoir ce que vous pensez de ses méthodes d'entrave à la liberté d'expression ». « Un système de repli sera actif d'ici 24 heures » pour diffuser de la vidéo, a-t-il assuré.
« La loi Cocq arrivera, j'en suis sûre »
Facebook a des règles détaillées : si elles ne prévoient pas
de dispositions spécifiques concernant la fin de vie, elles sont en revanche
très strictes concernant les contenus qui peuvent s'apparenter à une promotion
du suicide ou de l'automutilation. Des cas qui englobent l'euthanasie ou le
suicide assisté. De nombreux internautes ont apporté leur soutien au malade.
« La loi Cocq arrivera, j'en suis sûre », a écrit l'une d'entre
elles, persuadée que son action permettra une évolution de la loi
Claeys-Léonetti de 2016 qui autorise la sédation profonde, mais
seulement pour les personnes dont le pronostic vital est engagé « à court
terme ».
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Je ne souhaite pas à Mr MACRON de se trouver
devant un cas similaire d'un membre de sa famille, car tout peut arriver dans
une vie et là on verrait comment il réagirait?!
En fait être président de la république ne sert
à rien, si l'on ne peut déroger exceptionnellement à des cas nécessitant de la
simple humanité !
Je ne sais pas s'il dormira bien, quand ce
pauvre homme sera décédé dans la douleur que l'on aurait pu lui épargner, mais
ces politiciens élus au plus de l’état, n’ont aucun amour propre !
Je sais de quoi je parle ma mère a souffert 2
ans en réclamant chaque jour à ma sœur qui lui rendait visite quotidiennement
un cachet pour en finir alors qu'elle était réduite à une morte vivante de 28
kg dans la souffrance ou on ne voulait pas qu’elle ne décède en n’augmentant
pas ses doses de morphine !
Car mourir dans un grand hôpital, ne veut pas
dire bien mourir en FRANCE !
Mais son cas n'était pas le seul dans notre
pays de donneur de leçons rétrogrades !
Jdeclef 05/09/2020 16h20
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