Coignard
– « Séparatismes » : le mot piégé de Macron
CHRONIQUE.
Le président croyait avoir trouvé le terme magique pour qualifier les ennemis
de la République. Il en est, au contraire, bien embarrassé !
Encore un rendez-vous manqué ! Emmanuel Macron devait
prononcer un discours attendu sur les séparatismes dans la République lors d'un
déplacement à Lunel (Hérault) ce mardi. L'Élysée a préféré reporter
l'événement, et il faudra attendre le 2 octobre pour savoir ce que le
président prévoit pour traiter ce sujet brûlant s'il en est. À moins qu'une
nouvelle dérobade ne survienne au dernier moment. Le chef de l'État, en
effet, a du mal à franchir l'obstacle dès qu'il s'agit de laïcité.
Il avait semblé prendre un nouvel élan avec l'emploi de
l'expression « séparatisme islamiste » lors d'un discours prononcé à
Mulhouse en février dernier. Mais, peu à peu, le mot est passé du singulier ou
pluriel afin de noyer le poisson et de ne pas se faire taxer
d'islamophobie, sans doute. C'est alors que la communication de l'exécutif
s'est encalminée.
Coignard – Macron : la laïcité à (très) petits pas
Dans l'opinion, il y a ceux qui ne comprennent pas pourquoi un
qualificatif, réservé jusqu'à récemment aux Corses, aux Basques ou aux Bretons
qui revendiquent leur indépendance, a soudain changé de définition. Il y a ceux
qui ont noté ce glissement sémantique et qui le trouvent hypocrite. Marlène
Schiappa, la ministre déléguée à la Citoyenneté, a ainsi évoqué comme exemples
de séparatisme le « suprémacisme blanc » et les « dérives
sectaires » sans vraiment convaincre. Il y a aussi ceux qui savent bien
qu'Emmanuel Macron n'est pas à l'aise avec cette question, dont il s'empare
surtout parce qu'il s'y croit obligé pour rehausser son image, pas assez
affirmée sur le régalien.
Du retard dans les travaux
Le 4 septembre, il s'était jeté à l'eau lors d'un discours
plutôt réussi, au Panthéon, pour célébrer le 150e anniversaire de la
République. Il avait souligné que celle-ci n'admet aucun séparatisme et
confirmé le dépôt d'un projet de loi dès l'automne. Nous y sommes. Mais les
travaux pratiques ont pris du retard.
On dit le président agacé par l'indigence du travail ministériel.
Il est vrai que les deux annonces faites en avant-première par Gérald Darmanin
et Marlène Schiappa n'étaient pas à la hauteur. La pénalisation des certificats
de virginité concerne une pratique certes scandaleuse, mais très marginale. La
signature d'une « charte des valeurs républicaines » par les
associations qui bénéficient de subventions existe déjà dans de nombreuses
collectivités territoriales à l'initiative des élus locaux. Il faut donc, c'est
certain, étoffer et approfondir…
Emmanuel Macron ne peut par ailleurs pas ignorer combien sa
majorité est divisée entre les partisans de nommer les maux et les choses et
ceux qui redoutent par avance les accusations d'islamophobie qui ne manqueront
pas de pleuvoir de la part de militants prompts à adopter des postures
victimaires.
Toutefois, l'automne vient de commencer et le président est face à
l'obstacle. Il n'a guère d'autre choix que de trancher les ambiguïtés
sémantiques qu'il a lui-même contribué à créer.
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Car tout est lié !
Il perdra sa réélection,
s’il se représente en 2022 !
Car les français lambda, en
ont marre de ces dirigeants pleutres qui n'arrivent pas à nommer ou appeler un
chat un chat ou ne faisant pas du politiquement correct hypocrite !
Si le président n’est pas
capable de dire exactement ses valeurs et sans se tromper, en ne se dégonflant
pas comme une baudruche crevée, il ne sert à rien et ne vaut pas mieux que son prédécesseur
qui a jeté l’éponge avant la fin !
Et pas digne de diriger le
pays et les français qui l’ont élu pas majoritaires en fait se seront trompés
une fois de plus, mais ça, on en a l’habitude !
Car repousser un discours
important attendu sans cesse, montre bien qu’il est perdu comme son quinquennat
médiocre qui s’effrite sans rien de bon à l’horizon !
Pourtant, il a des
conseillers, peut-être trop, car il n’a pas appris encore à connaitre ou
comprendre les français lambda, car il n’est pas de leur monde sociétal !
Mais, c’est les français qui
n’ont pas de chance avec leurs élus qu’ils choisissent et ça dure depuis trente
ans et ce n’est pas fini !
Jdeclef 22/09/2020 13h04
Un président indécis on en a déjà subit un en 2017 on n'a pas voté pour en reprendre un similaire car on se demande vraiment pourquoi on vote à l'élection présidentielle car changer dans cette Veme république cela devient mission impossible et donner trop de pouvoir à un seul homme est une république monarchique pourquoi avoir fait notre révolution en 1789?
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