mardi 8 septembre 2020

La REM n'est pas vraiment un vieux parti car créé suite à la présidentielle et l'élection d'E.MACRON !




Nouvelle saignée dans le groupe LREM

INFO LE POINT. Une dizaine de députés s'apprêtent à quitter LREM pour rejoindre le groupe MoDem à l'Assemblée nationale. De quoi agacer la macronie.

C'est un cadeau de bienvenue qui ne plaira guère au prochain chef de file des députés de La République en marche, qui doit être élu cette semaine. Selon nos informations, une dizaine de parlementaires s'apprêtent à quitter le groupe LREM pour rejoindre celui du MoDem. Un transfert qui est loin de faire les affaires de la macronie, qui voit son escadrille à l'Assemblée nationale – pourtant pléthorique en 2017 – s'amputer de ses membres pour la troisième fois du quinquennat.
Voilà des mois que Patrick Mignola, le patron des députés MoDem, travaille à ce « mercato » parlementaire qui sera officialisé lundi prochain. Dans son viseur, les déçus du système de fonctionnement du groupe majoritaire et de leurs cadres. Parmi eux, certains ont déjà dit oui. C'est le cas de Blandine Brocard (Rhône), Perrine Goulet (Nièvre), Christophe Blanchet (Calvados). Ils rejoignent leurs collègues Michèle Crouzet (Yonne) et Christophe Jerretie (Corrèze) qui ont effectué la même démarche fin août. Au Modem, quelques-uns s'imaginaient aussi recupérer les députés Aude Bono (Aisne), Xavier Batut (Seine-Maritime), Stéphane Buchou (Vendée), François Jolivet (Indre), Cendra Motin (Isère) et Sandrine Le Feur (Finistère). On les dit hésitant pour certains quand d'autres démentent formellement tout déménagement. « Je ne suis pas hésitante », corrige l'élue bretonne qui avait déjà été tentée de quitter les bancs LREM pour rejoindre le groupe Écologie Démocratie et Solidarité en mai dernier. Les députés MoDem vont aussi accueillir Philippe Vigier (Eure-et-Loir), le président du groupe Libertés et Territoires, et Yannick Favennec (Mayenne). Ces deux-là pourraient même être rejoints par Charles de Courson (Marne), espère-t-on au parti de François Bayrou.

Dépendance

Une opération montée de toutes pièces par Patrick Mignola, sous la surveillance assidue - et avec prudence - du patron centriste François Bayrou et du ministre des Relations avec le parlement Marc Fesneau. Le chef de file des députés MoDem n'a jamais caché sa volonté de tendre la main, comme il l'expliquait dans une interview au Figaro cet été, à ceux « de la majorité et de l'opposition » pour « élargir » le groupe du MoDem. Ces dernières semaines, Fesneau et Bayrou ont pourtant tenté de calmer les velléités de Mignola pour limiter la saignée et, surtout, ne pas froisser la macronie déjà bien affaiblie au lendemain des municipales. Une manœuvre politique d'autant plus délicate pour les deux hommes qu'Emmanuel Macron vient de maintenir Fesneau au gouvernement et de nommer Bayrou au Plan.
Il n'empêche, Mignola comptait bien profiter des journées parlementaires du MoDem qui se tiennent actuellement à Biscarosse pour annoncer l'arrivée des dix transfuges de LREM. Un accueil en grande pompe a même été envisagé : pot de bienvenue, discours d'accueil et petit tour en bateau sur l'étang de Biscarosse. Finalement, les cartons d'invitation se sont perdus 48 heures avant et il a été demandé aux députés concernés d'annoncer leur départ au compte-gouttes pour ne pas faire trop de remous au sein de la majorité.
Ce hold-up renforce numériquement le MoDem à l'Assemblée nationale, qui passe de 47 à 63 députés. Toujours plus fragilisé, le groupe LREM – qui avait déjà perdu la majorité absolue en mai dernier – doit plus que jamais composer avec son allié centriste. Si certains caciques de la majorité craignent que l'opération provoque quelques fâcheries, François Bayrou peut malgré tout se frotter les mains : à un an de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron n'a jamais été aussi dépendant de lui.


Comme la cote du président n’est pas au mieux
Dont les députés sont pour partie issus de la société civile !

Alors que le MODEM petit parti, mais bien plus connu que la REM , du centre avec surtout ce vieux leader bel enfumeur, beau parleur, grand donneur de leçon qui aime jouer au professeur et tourneur de veste à ces heures est un vieux politicien élu chevronné ex ministre qui sévit depuis des années, candidat à multiples élections présidentielles s’infiltrant dans toutes portes mêmes entrouvertes des pouvoirs en place, même s’il n’est pas totalement net comme une fausse pièce de monnaie dont les deux faces sont identiques !

En 2019, il est mis en examen pour « complicité de détournement de fonds publics » dans une affaire. 

Mais comme sa majesté notre roi sans couronne l’a choisi et nommé commissaire au plan et n’avait pu être confirmé ministre de la justice au début du quinquennat macronien suite à une autre affaire d’attaché parlementaire, avec ses collègues du MODEM pour d’autres postes ministériels, comme quoi le pouvoir du chef de l’état est grand dans notre V eme république dite « bananière » !?

F.BAYROU prend sa revanche, car c’est un homme patient, il lui suffisait d’attendre, car le vivier des politiciens élus de tous bords se réduit ! 

Mais si médiocre que l’on revoit toujours les mêmes !


Jdeclef 08/09/2020 13h07LP

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