Nouvelle
saignée dans le groupe LREM
INFO LE
POINT. Une dizaine de députés s'apprêtent à quitter LREM pour rejoindre le
groupe MoDem à l'Assemblée nationale. De quoi agacer la macronie.
C'est un cadeau de bienvenue qui ne plaira guère au prochain
chef de file des députés de La République en marche, qui doit être élu
cette semaine. Selon nos informations, une dizaine de parlementaires
s'apprêtent à quitter le groupe LREM pour rejoindre celui du MoDem. Un
transfert qui est loin de faire les affaires de la macronie, qui voit son
escadrille à l'Assemblée nationale – pourtant pléthorique en 2017 –
s'amputer de ses membres pour la troisième fois du quinquennat.
Voilà des mois que Patrick
Mignola, le patron des députés MoDem, travaille à ce « mercato »
parlementaire qui sera officialisé lundi prochain. Dans son viseur, les déçus
du système de fonctionnement du groupe majoritaire et de leurs cadres.
Parmi eux, certains ont déjà dit oui. C'est le cas de Blandine Brocard (Rhône),
Perrine Goulet (Nièvre), Christophe Blanchet (Calvados).
Ils rejoignent leurs collègues Michèle Crouzet (Yonne) et Christophe
Jerretie (Corrèze) qui ont effectué la même démarche fin août. Au Modem,
quelques-uns s'imaginaient aussi recupérer les députés Aude Bono
(Aisne), Xavier Batut (Seine-Maritime), Stéphane Buchou
(Vendée), François Jolivet (Indre), Cendra Motin (Isère) et Sandrine
Le Feur (Finistère). On les dit hésitant pour certains quand
d'autres démentent formellement tout déménagement. « Je ne suis pas
hésitante », corrige l'élue bretonne qui avait déjà été tentée de quitter
les bancs LREM pour rejoindre le groupe Écologie Démocratie et Solidarité en
mai dernier. Les députés MoDem vont aussi accueillir Philippe
Vigier (Eure-et-Loir), le président du groupe Libertés et Territoires, et
Yannick Favennec (Mayenne). Ces deux-là pourraient même être rejoints par
Charles de Courson (Marne), espère-t-on au parti de François Bayrou.
Dépendance
Une opération montée de toutes pièces par Patrick Mignola, sous la
surveillance assidue - et avec prudence - du patron centriste
François Bayrou et du ministre des Relations avec le parlement Marc Fesneau. Le
chef de file des députés MoDem n'a jamais caché sa volonté de tendre la main,
comme il l'expliquait dans une interview au Figaro cet été, à ceux « de la
majorité et de l'opposition » pour « élargir » le groupe du
MoDem. Ces dernières semaines, Fesneau et Bayrou ont pourtant tenté
de calmer les velléités de Mignola pour limiter la saignée et, surtout, ne pas
froisser la macronie déjà bien affaiblie au lendemain des municipales. Une
manœuvre politique d'autant plus délicate pour les deux hommes qu'Emmanuel
Macron vient de maintenir Fesneau au gouvernement et de nommer Bayrou au Plan.Ce hold-up renforce numériquement le MoDem à l'Assemblée nationale, qui passe de 47 à 63 députés. Toujours plus fragilisé, le groupe LREM – qui avait déjà perdu la majorité absolue en mai dernier – doit plus que jamais composer avec son allié centriste. Si certains caciques de la majorité craignent que l'opération provoque quelques fâcheries, François Bayrou peut malgré tout se frotter les mains : à un an de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron n'a jamais été aussi dépendant de lui.
Comme la cote du président n’est pas au mieux
Dont les députés sont pour partie issus de la
société civile !
Alors que le MODEM petit parti, mais bien plus
connu que la REM , du centre avec surtout ce vieux leader bel enfumeur,
beau parleur, grand donneur de leçon qui aime jouer au professeur et tourneur
de veste à ces heures est un vieux politicien élu chevronné ex ministre qui
sévit depuis des années, candidat à multiples élections présidentielles s’infiltrant
dans toutes portes mêmes entrouvertes des pouvoirs en place, même s’il n’est
pas totalement net comme une fausse pièce de monnaie dont les deux faces sont
identiques !
En 2019, il est mis en examen pour « complicité de détournement de fonds
publics » dans une affaire.
Mais comme sa
majesté notre roi sans couronne l’a choisi et nommé commissaire au plan et n’avait
pu être confirmé ministre de la justice au début du quinquennat macronien suite
à une autre affaire d’attaché parlementaire, avec ses collègues du MODEM pour d’autres
postes ministériels, comme quoi le pouvoir du chef de l’état est grand dans
notre V eme république dite « bananière » !?
F.BAYROU prend
sa revanche, car c’est un homme patient, il lui suffisait d’attendre, car le
vivier des politiciens élus de tous bords se réduit !
Mais si médiocre que l’on
revoit toujours les mêmes !
Jdeclef 08/09/2020 13h07LP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire