mardi 8 septembre 2020

Tout se résume à des discours volontaristes et grandiloquent comme d'habitude !


Coignard – Gérald Darmanin : une rentrée en fanfare, mais après ?

CHRONIQUE. Il est partout, pour donner le « la » en matière de lutte contre le séparatisme. Mais comment passer des paroles aux actes ?


Gérald Darmanin se déploie sur tous les fronts médiatiques pour placer cette rentrée sous le signe de la lutte contre le séparatisme, désormais chère au chef de l'État. Entretien au Parisien, interview sur BFM TV, avec les mêmes éléments de langage : fermeté contre le trafic de drogue mais aussi et surtout contre les ennemis de la République, ceux qui entendent faire sécession au nom du communautarisme.
Le ministre de l'Intérieur dévoile donc, à deux jours du séminaire gouvernemental dont le plat de résistance sera le combat contre l'insécurité, quelques éléments du projet de loi contre le séparatisme qui doit être présenté cet automne, selon les vœux d'Emmanuel Macron. Parmi ceux-ci, la fin des subventions publiques pour les associations qui ne respectent pas les principes de base de la laïcité, de la liberté de conscience ou de l'égalité entre les femmes et les hommes : « Nous ne voulons plus un euro d'argent public aux associations qui sont les ennemies de la République ! » s'exclame-t-il.
« La sécurité est le point noir du macronisme »
Ces propos, qui de manière insensée suscitent l'émoi ici et là au nom du « dynamisme associatif », n'ont toutefois rien de très nouveau. En février dernier, Emmanuel Macron, à la suite d'un déplacement à Mulhouse consacré à la lutte contre le séparatisme islamiste, avait annoncé vouloir « renforcer les outils de contrôle et de sanction pour s'assurer du respect des valeurs républicaines par les associations bénéficiant de financements publics ». Il avait évoqué la signature de « contrats républicains », dont le non-respect conduirait au remboursement des subventions. Ni plus ni moins que les annonces effectuées en fanfare par Gérald Darmanin ce lundi.
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Une question d'autorité

Ces incantations répétées révèlent tout d'abord une situation intolérable : les ressources financières de l'État et des collectivités, tellement comptées, peuvent encore, en toute impunité, abonder les caisses d'organisations qui œuvrent plus ou moins ouvertement contre le bien commun. Elles laissent surtout planer le doute sur les moyens qui seront déployés pour mettre fin à de telles dérives. La signature d'une charte n'engage qu'à condition de contrôler étroitement son respect. Qui s'en chargera ? Que se passera-t-il si une commune octroie des financements à une structure qui outrepasse le strict cadre de la laïcité ? L'équation n'est pas simple à résoudre, surtout lorsque des édiles soutiennent sciemment, comme cela s'est vu par le passé, des actions communautaristes sous couvert de soutien aux minorités. Il reste encore quelques semaines à Gérald Darmanin et à ses équipes pour trouver une réponse adéquate. Une réponse qui permettrait de passer des paroles aux actes.
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Mais quand il s’agit d’agir et de passer à des mesures concrètes, il ne se passe rien !

Mr Darmanin ne fait qu’imiter un ministre de l’intérieur qui voulait soi-disant agir vite et fermement lui aussi :
N.SARKOZY et son karcher qui a fait beaucoup de bruit et dont on parle encore beaucoup, même maintenant ,cela a été un pétard mouillé qui a fait pschitt !

Et certains de nos concitoyens qui l’ont rejeté lors de ces primaires inutiles avec d’autres de même acabit de cette ancienne classe politique sclérosée le verrait bien revenir aux affaires, voire redevenir président de notre V eme république usée et obsolète !?

Donc ces français lambda qui votent bien sûr, mais pas assez bien, puisque l’on revoit les mêmes qui surnagent dans ce mode politique médiocre n’ont que ce qu’ils méritent, sont incurables !

Et cela concerne bien sur notre jeune président grand discoureur donneur de leçons bienpensant que l’on croyait nouveau en espérant un vrai changement qui n’est que le reflet des anciens passés avant lui !
Ce n’est pas comme cela que la France sortira de l’ornière au contraire elle s’enfonce dans un gouffre dont on ne voit pas le fond !

On ne peut qu’encore citer Victor HUGO dans la tirade de RUY BLAS : en changeant le nom du pays :

« Bon appétit ! messieurs ! Conseillers vertueux ! Voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n’avez pas honte et vous choisissez l’heure,
L’heure sombre où la France agonisante pleure !
Donc vous n’avez pas ici d’autres intérêts
Que remplir votre poche ! »

jdeclef 08/09/2020 11h40


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