Michel
Richard – Conseils au malheureux Christian Jacob pour sauver Les Républicains
CHRONIQUE. Et
si, faute de votre chouchou Baroin à la présidentielle, vous mettiez un joli
bazar dans votre camp ? Justement, on a l'homme qu'il vous faut.
« Monsieur le Président des Républicains,
Si on m'avait dit un jour que je vous écrirais ! Une lettre
pour venir à votre secours, en outre ! À votre secours à vous, Christian
Jacob, comme si cela m'importait ! Mais que voulez-vous, sans du tout vous
connaître, votre cas m'émeut. La panade dans laquelle vous êtes à la tête d'un
parti qui ne sait plus où il habite y est évidemment pour quelque chose, de
même que m'afflige le discrédit frappant tout autre parti politique, mauvais
signe d'une mauvaise fièvre démocratique. Mais aussi me touche votre
obstination attendrissante à soutenir, presque contre son gré, François Baroin
comme candidat à la présidentielle, alors qu'il semble n'avoir d'envie que de
se carapater.
Aurélien Pradié : « Il y a une forme d'immaturité
intellectuelle chez Emmanuel Macron »
À part votre camaraderie de chasseur, je n'ai jamais compris à
vrai dire pourquoi Baroin vous paraissait être le président qu'il faut à la France.
Qu'il en ait le physique avantageux et la voix grave, sans doute, mais rien
dans sa longue carrière, et moins encore au cours des épisodes inédits des
Gilets jaunes et du Covid, n'a révélé en lui une quelconque vision et même pas
un semblant de programme. Mais passons ! Peut-être avez-vous raison, après
tout. Sauf que l'intéressé semble en douter.
Cohorte de prétendants
Et vous voilà malheureux. Cet être vous manquant, tout vous paraît
dépeuplé, malgré la cohorte des prétendants qui se pressent, eux, au
portillon : Bruno Retailleau, si proche de Fillon (comme Baroin,
d'ailleurs…) de fâcheuse mémoire, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, deux
renégats LR qui fricotent sous votre nez. Quant au petit nouveau chouchou de la
droite, Édouard Philippe, vous n'oubliez pas qu'il fut à Matignon un adversaire
résolu de votre parti (l'ancien sien puisque vous l'en avez exclu), cherchant à
le disloquer ou à le moquer (« la droite Trocadéro »), et se
félicitant aujourd'hui encore de ne plus en être.
Trop de candidats, mais pas le bon, pas de bonne méthode pour les
départager et un Estrosi qui veut plier le match : on connaît meilleures
circonstances pour satisfaire le patron de parti que vous êtes !
LR : Jacob appelle le parti à ne pas « griller les
étapes » pour désigner un candidat
Vous nous faites peine à voir. Une idée nous est alors venue. En
toute impudence, sans la moindre légitimité ni aucune sympathie idéologique
particulière, nous vous la soumettons. Et si, Christian Jacob, vous envoyiez
valser tous ces petits jeux, et si vous preniez carrément l'initiative de
rajouter au bazar ambiant, de mettre un sou dans la machine à perdre, du piment
dans le shaker ? Bref, de les emmerder tous tels qu'ils sont en lâchant dans
les pattes de vos candidats à la candidature un nouveau postulant ?
N'est-ce pas tentant ? Or, nous avons votre homme.
Le charme du manque de charisme
Il se doit d'être difficilement récusable : bien sous tous
rapports, fidèle à la droite mais à son centre de gravité, connaisseur hors
pair de l'Europe et des affaires étrangères, adepte des négociations et du
débat public, précurseur de la cause environnementale, sérieux en diable et
d'un sang-froid sans faille, doté en outre d'un passé d'élu local et d'une riche
carrière ministérielle. Bref, toutes les qualités sauf une, qui pourrait
paradoxalement faire son charme : son manque de charisme, que les
Français, lassés des bateleurs, des séducteurs et des amateurs, pourraient
apprécier comme une assurance tous risques, un gage de pondération et de
gravité. Tout ce qu'il vous faut, non ?
Cet homme existe, et il est adhérent LR. Vous ne voyez toujours
pas ? C'est tout le problème de Michel Barnier, car c'est de lui qu'il
s'agit, d'être estimé de tous et transparent. Mais, Christian Jacob,
imaginez-vous que ses compétiteurs pourraient le disqualifier parce que trop
sérieux ou trop compétent, et oseraient le moquer parce qu'ennuyeux ?
Barnier est le contraire de tout ce qu'on reproche habituellement aux
politiques. C'est votre homme, vous dis-je.
Vous me direz qu'il n'est pas candidat. Je vous répondrai que
c'est votre affaire. À vous de voir si vous voulez sortir par le haut de votre
bazar ou mijoter dans le marigot. Je vous dis ça comme ça. Après tout, je ne
connais pas Michel Barnier.
Croyez, Monsieur le Président des Républicains, à… »
Michel Richard
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Car ce n’est qu'un aboyeur de foire de plus que
l'on supporte à l'assemblée nationale qui n'apporte rien à cette droite et à
son parti qui fut grand LR ex UMP qui n'a plus rien à proposer de nouveau !
Ce n’est pas SARKOZY loin de là, mais qu’ils
ont rejeté lors des primaires et l’échec, suite aux affaires de FILLON qui a
fini de laminer la droite classique qui ne s’est pas relevée depuis l’élection
d’E.MACRON frais moulu venant de nulle part que les français ont élus par désir
de nouveauté en fait dans le même moule que nos anciens politiciens médiocres
issus de cette ancienne classe politique sclérosée incurables et ces partis
ringards composant notre V eme république trop vieillissante devenue obsolète qu’il
faudrait changer !
Ce qui pourrait se terminer, si rien ne change
d’ici 2022 c’est la réélection de MACRON par ces français lambda pleutres qui iront
voter, car il y en de moins en moins, et qui diront : « on sait ce
qu’on peut perdre, mais pas ce que l’on gagnerait », en bons électeurs
versatiles gogos, qui veulent du changement, mais pas trop, pour ne pas changer
leurs habitudes de bobos nantis !
La France va mal végète, mais on sait pourquoi,
car les français votent si mal, car ce sont des assistés qui n’arrivent pas à
prendre leur destin en mains et attendent trop de l’état !
Jdeclef 20/09/2020 12h30
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