jeudi 17 septembre 2020

Qui est le chef, Mr MACRON ? Qui se prend peut-être pour un monarque sans couronne !?

 

Cotta – La très mauvaise humeur d'Emmanuel Macron

CHRONIQUE. Le président de la République connaît une rentrée compliquée, plombée par le Covid-19. Agacé, Jupiter n'hésite plus à faire tomber la foudre.

E.MACRON n'est pas content. Et quand il n'est pas content, il le dit. C'est ce qu'il a fait vendredi 11 septembre à l'occasion du dernier conseil de défense sanitaire. Pourquoi sa mauvaise humeur ? Il juge, et cela depuis longtemps – c'est ce qu'il reprochait déjà à Édouard Philippe –, que « l'intendance », selon le mot fameux du général de Gaulle, doit « suivre » et qu'elle ne suit pas.

L'intendance, en gros, ce sont les administrations dont les pesanteurs, syndicales ou corporatistes, alourdissent, et donc retardent tout mouvement, tout ajustement rapide, où le moindre changement semble d'emblée impossible à faire, où la procrastination est la règle et la réactivité, l'exception. Le président s'énerve souvent contre l'administration avec un grand A. Aujourd'hui, en l'occurrence, ce sont les services de santé qui sont dans le collimateur présidentiel. Et ceux qui les représentent : au premier chef, le directeur de la Santé, Jérôme Salomon, et, au gouvernement, Olivier Véran. La montée en puissance des tests pendant le mois d'août, c'est bien. Encore faut-il organiser les choses de manière à éviter d'interminables files d'attente, dans lesquelles se pressent les contaminés qui devraient être isolés et soignés le plus vite possible, et ceux qui aimeraient tout simplement s'assurer de ne pas être infectés par le virus.

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Aller vite, donc, innover, accélérer les tests salivaires, ou encore les tests antigéniques dont l'interprétation est rapide (un quart d'heure au lieu des 48 ou 72 heures pour les PCR), mettre en ordre de marche un personnel, même non médical au sens strict du terme, capable de tester comme pourraient le faire, par exemple, les kinés. Bref, Emmanuel Macron juge et dit plus ou moins aimablement au ministre de la Santé qu'il devrait mieux maîtriser les choses et aiguillonner ses services plutôt que de comprendre leurs difficultés et se plier à leurs exigences. Phrases rudes, que ceux auxquels elles s'adressent mettent beaucoup de temps à digérer.

Ne pas paniquer les Français

Et si, au surplus, Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique, s'abstenait de paniquer la France en annonçant, quarante-huit heures avant le comité de défense sanitaire, les décisions « difficiles » que devrait prendre le gouvernement, ce ne serait pas plus mal. En effet, l'équilibre est déjà bien assez difficile à tenir pour l'exécutif : il lui faut à la fois gérer la pandémie, qu'il s'agisse d'une seconde vague ou de la queue de la première, dont chacun connaît la recrudescence, et en même temps ne pas faire pleuvoir sur les Français recommandations, restrictions et réprimandes qu'ils risqueraient de ne pas supporter. Qu'ils ne supporteraient pas en tout cas si elles venaient de Paris. D'où la décision prise par Emmanuel Macron de décentraliser les mesures nécessaires et de laisser aux préfets et aux élus la responsabilité de trouver le chemin entre protection efficace et répression inutile. Une sorte de déconcentration-décentralisation qui, dans l'esprit d'Emmanuel Macron, devrait permettre de concilier localement reprise de l'économie et gestion de la crise sanitaire.

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Mais la mauvaise humeur du président a sans doute une autre cause. Cette rentrée devait être pour Emmanuel Macron l'occasion, enfin, de donner à son quinquennat un ton plus régalien. Il avait commencé, vendredi 4 septembre, au Panthéon, à l'occasion des 150 ans de la proclamation de la République, à annoncer, dans un discours politique plus actuel que mémoriel, le projet de loi contre le séparatisme (« Il n'y aura jamais de place en France pour ceux qui souvent, au nom d'un dieu, parfois avec l'aide de puissances étrangères, entendent imposer la loi d'un groupe »). Il avait en même temps, évoquant les violences contre les élus et les forces de l'ordre, affirmé sa solidarité aux victimes sinon d'ensauvagement – on sait que l'emploi répété de ce mot ne lui a pas paru opportun – du moins de violences insupportables, que l'État se doit de condamner et de punir. Seulement voilà : le Covid-19 est revenu, il est là, et bien là. Sa présence envahit les esprits, bouleverse les rapports sociaux, bouscule les lieux de travail. Le président entendait donner du sens à la République, au patriotisme, au vivre ensemble. Et il se heurte à une réalité mortifère, à une sorte de dépression généralisée qui bouche l'horizon.

E.MACRON veut tout décider tout diriger en fait il ne fait rien de probant comme d’autres avant lui qui n’y sont pas arrivés et que les français ont rejetés ou pas réélus !

Inutile de les nommer !

Monsieur le président se moque de qui en faisant semblant de s’étonner en disant que l’intendance ne suit pas, il ne suffit pas d’être chef de l’état pour s’en rendre compte, les français lambda dans leur quotidien s’en rendent compte !

Rien ne va plus tour part à vau l’eau !

Car les administrations quelques soient les changements décidés sont d’une lenteur remarquable à les mettre en place engluées dans un système kafkaïens millefeuilles étatiques de fonctionnaires bornés !

Que se soit dans le domaine régalien sécurité, justice désespérant d’inefficacité ou chacun dans le peuple se rend compte que le chacun pour soi devient la règle et l’irrespect d’autrui grandissant l’incivilité quotidienne est devenue monnaie courante sans compter la violence et l’anarchie qui va avec !

Pour la société la rentrée est là, mais qu’est-ce que l’on voit dans ces corporatismes et syndicats bornés dont les acteurs on leurs emplois garantis qui font des appels aux grèves inadmissibles dans les services publics en cette période déjà dure à supporter !

En économie elle piétine et des licenciements perdurent avec le chômage !

En ce concerne la santé et la crise sanitaire on n’a pas avancé et plutôt on régresse car la contamination du Covid 19 augmente et nos scientifiques ne savent qu’alarmer les français pas des discours anxiogènes !

Pour résumer en 3 ans le bilan du quinquennat est plus que médiocre et le président ne doit plus faire de discours alambiqués, mais agir en tapant sur la table pour remuer son gouvernement, ses ministres et 1er ministre qu’il a changé, on se demande bien pourquoi !?

Jdeclef 17/06/2020 11h24LP

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