dimanche 27 septembre 2020

Que MACRON cesse de vouloir jouer au redresseur de tort !

 

Combats au Karabakh : l'UE appelle au « retour immédiat des négociations »

Ce dimanche 27 septembre, des combats ont éclaté entre les forces azerbaïdjanaises et la région séparatiste du Nagorny-Karabakh soutenue par Erevan.

Un conflit que Paris et Bruxelles condamnent. La France s'est dite dimanche 27 septembre « vivement préoccupée par les affrontements d'ampleur en cours au Haut-Karabakh », appelant les belligérants à « cesser immédiatement les hostilités et à reprendre le dialogue ». Dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, Paris, « avec ses partenaires russe et américain, réitère son engagement en vue de parvenir à un règlement négocié et durable du conflit » dans cette région, « dans le respect du droit international ».

De son côté, le président du Conseil européen, institution représentant les États membres de l'UE, Charles Michel, a appelé dimanche à la cessation des hostilités entre les forces azerbaïdjanaises et les séparatistes de la région du Nagorny-Karabakh, et au « retour immédiat aux négociations ». « Les informations concernant les hostilités au Nagorny-Karabakh sont la source des plus graves inquiétudes », a indiqué Charles Michel sur Twitter. « L'action militaire doit cesser, de toute urgence, pour empêcher toute escalade (de la violence). Un retour immédiat aux négociations, sans condition préalable, est la seule voie possible. »

Une femme et un enfant tués, selon Erevan

L'Arménie et l'Azerbaïdjan sont au bord de la guerre dimanche, des combats meurtriers ayant éclaté entre les forces azerbaïdjanaises et la région séparatiste du Nagorny-Karabakh soutenue par Erevan. Les belligérants ont fait état de victimes militaires et civiles. Selon la partie arménienne, une femme et un enfant ont été tués. L'Azerbaïdjan a annoncé avoir conquis une demi-douzaine de villages sous contrôle arménien lors de combats le long de la ligne de front, informations démenties par son ennemi arménien.

Un conflit majeur impliquant l'Azerbaïdjan et l'Arménie pourrait entraîner l'intervention des puissances en concurrence dans la région du Caucase, la Russie et la Turquie. Le conflit autour du Nagorny-Karabakh, qui a fait sécession de l'Azerbaïdjan avec le soutien arménien, nourrit les tensions régionales depuis trente ans.

Jérusalem : la petite Arménie

Après l'annonce des premiers combats dimanche matin, le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, a décrété « la mobilisation générale » et l'instauration de « la loi martiale », tout comme les autorités du Karabakh. « Soutenons fermement notre État, notre armée (…) et nous allons vaincre. Longue vie à la glorieuse armée arménienne ! » a-t-il écrit sur Facebook. Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a lui aussi promis la victoire.

« L'armée azerbaïdjanaise combat aujourd'hui sur son territoire, défend son intégrité territoriale, porte des coups dévastateurs à l'ennemi. Notre cause est juste et nous allons vaincre », a-t-il dit, dans un discours à la télévision. Moscou a appelé dès dimanche matin « à un cessez-le-feu immédiat » et à des pourparlers, alors que les deux camps se rejettent la responsabilité des hostilités.

La France, médiatrice du conflit avec la Russie et les États-Unis dans le cadre du Groupe de Minsk, a aussi appelé à « cesser immédiatement les hostilités ». Un porte-parole du président turc Recep Tayyip Erdogan, allié traditionnel de Bakou, a lui dénoncé sur Twitter une « attaque de l'Arménie ». Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a indiqué pour sa part avoir lancé une « contre-offensive sur toute la ligne de front » du Karabakh, afin de « mettre fin à des activités militaires des forces armées de l'Arménie ».

Victimes civiles et militaires

« Des morts et des blessés ont été rapportés parmi les civils et les militaires », a ajouté la présidence azerbaïdjanaise, tandis que le médiateur public du Karabakh a déclaré qu'il y avait « des victimes civiles ». Aucun bilan chiffré n'a été avancé, tandis que le ministère de la Défense du Karabakh a dit avoir infligé « de lourdes pertes » à l'adversaire. L'Azerbaïdjan avait auparavant indiqué qu'un de ses hélicoptères avait été abattu, mais que son équipage était sain et sauf. Il affirme avoir détruit douze batteries anti-aériennes.

« Tôt ce matin, la partie azerbaïdjanaise a lancé des bombardements (…) nous appelons la population à se mettre à l'abri », a pour sa part indiqué le porte-parole de la présidence séparatiste sur sa page Facebook. Le Nagorny-Karabakh est une région sécessionniste d'Azerbaïdjan, peuplée majoritairement d'Arméniens et soutenue par l'Arménie.

Trente ans de conflit

Elle a été le théâtre d'une guerre au début des années 1990 qui a fait 30 000 morts, et depuis lors, les autorités azerbaïdjanaises veulent en reprendre le contrôle, par la force si nécessaire. Des pourparlers de paix sont dans l'impasse depuis de longues années. Des combats opposent régulièrement séparatistes et Azerbaïdjanais, mais aussi Erevan et Bakou. En 2016, de graves heurts avaient déjà failli dégénérer en guerre au Karabakh, et des combats meurtriers ont aussi opposé en juillet 2020 Arméniens et Azerbaïdjanais à leur frontière nord.

Manifestations en Arménie : « Il ne faut pas y voir un enjeu géopolitique »

Les deux camps ont l'habitude de se rejeter la responsabilité de ces flambées de violence. Le président Aliev avait menacé vendredi l'Arménie de représailles, en raison de son « comportement agressif », et accusé Erevan de « faire échouer à dessein les négociations » de paix sur le Karabakh. Il avait estimé que l'Arménie préparait des « dizaines de milliers d'hommes » pour attaquer l'Azerbaïdjan.

Bakou a profité de ses réserves immenses de pétrole pour dépenser sans compter en matière d'armement. L'Azerbaïdjan peut aussi compter sur le soutien du président turc, qui considère l'Arménie comme une menace pour la stabilité du Caucase. L'Arménie, bien plus pauvre, est par contre plus proche de la Russie, qui y dispose d'une base militaire. Erevan appartient aussi à une alliance politico-militaire dirigée par Moscou, l'Organisation du traité de sécurité collective. Le Kremlin, qui se positionne en arbitre régional, livre des armes aux deux pays.

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Cette manie de vouloir se mêler de ce qui ne nous regarde pas avec notre président bien-pensant donneur de leçon, la France n'a qu'à laisser la Russie s'occuper de ce conflit surtout si elle fournit les deux belligérants en armements en plus !

Il faudrait enfin que MACRON comprenne il y a déjà bien assez à faire sur notre territoire national ou dans des opérations extérieures africaines sans compter l'affaire gréco turque ou notre marine est impliquée !

Et bien sûr le LIBAN cerise sur un gâteau empoisonné !

Il faut que notre président arrête de se disperser, la France n'a pas à faire le gendarme dans ce monde instable sans oublier ce Moyen-Orient avec en fond de terrorisme islamique qui est bien toujours présent !

Mais le défaut de nos derniers présidents est souvent de vouloir se prendre pour des petits napoléons ou césars à petit pied !?

Alors que la situation nationale intérieure de la France n’est pas florissante loin s’en faut !

Jdeclef 27/09/2020 16h46

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