Combats au
Karabakh : l'UE appelle au « retour immédiat des négociations »
Ce
dimanche 27 septembre, des combats ont éclaté entre les forces
azerbaïdjanaises et la région séparatiste du Nagorny-Karabakh soutenue par
Erevan.
Un conflit que Paris et Bruxelles condamnent. La
France s'est dite dimanche 27 septembre « vivement
préoccupée par les affrontements d'ampleur en cours au
Haut-Karabakh », appelant les belligérants à « cesser immédiatement
les hostilités et à reprendre le dialogue ». Dans un communiqué publié par
le ministère des Affaires étrangères, Paris, « avec ses partenaires
russe et américain, réitère son engagement en vue de parvenir à un règlement
négocié et durable du conflit » dans cette région, « dans le respect
du droit international ».
De son côté, le président du Conseil européen, institution
représentant les États membres de l'UE, Charles Michel, a appelé dimanche à la
cessation des hostilités entre les forces azerbaïdjanaises et les séparatistes
de la région du Nagorny-Karabakh, et au « retour immédiat aux
négociations ». « Les informations concernant les hostilités au
Nagorny-Karabakh sont la source des plus graves inquiétudes », a indiqué
Charles Michel sur Twitter. « L'action militaire doit cesser, de toute
urgence, pour empêcher toute escalade (de la violence). Un retour immédiat aux
négociations, sans condition préalable, est la seule voie possible. »
Une femme et un enfant
tués, selon Erevan
L'Arménie et l'Azerbaïdjan sont au bord de la guerre
dimanche, des combats meurtriers ayant éclaté entre les forces azerbaïdjanaises
et la région séparatiste du Nagorny-Karabakh soutenue par Erevan. Les
belligérants ont fait état de victimes militaires et civiles. Selon la partie
arménienne, une femme et un enfant ont été tués. L'Azerbaïdjan a annoncé avoir
conquis une demi-douzaine de villages sous contrôle arménien lors de combats le
long de la ligne de front, informations démenties par son ennemi arménien.
Un conflit majeur impliquant l'Azerbaïdjan et l'Arménie pourrait
entraîner l'intervention des puissances en concurrence dans la région du
Caucase, la Russie et la Turquie. Le conflit autour du Nagorny-Karabakh, qui a
fait sécession de l'Azerbaïdjan avec le soutien arménien, nourrit les tensions
régionales depuis trente ans.
Jérusalem : la petite Arménie
Après l'annonce des premiers combats dimanche matin, le Premier
ministre arménien, Nikol Pachinian, a décrété « la mobilisation
générale » et l'instauration de « la loi martiale », tout comme
les autorités du Karabakh. « Soutenons fermement notre État, notre armée
(…) et nous allons vaincre. Longue vie à la glorieuse armée arménienne ! » a-t-il
écrit sur Facebook. Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a lui aussi
promis la victoire.
« L'armée azerbaïdjanaise combat aujourd'hui sur son
territoire, défend son intégrité territoriale, porte des coups dévastateurs à
l'ennemi. Notre cause est juste et nous allons vaincre », a-t-il dit, dans
un discours à la télévision. Moscou a appelé dès dimanche matin « à un
cessez-le-feu immédiat » et à des pourparlers, alors que les deux camps se
rejettent la responsabilité des hostilités.
La France, médiatrice du conflit avec la Russie et les États-Unis dans le cadre du Groupe de Minsk, a aussi appelé à « cesser immédiatement les hostilités ». Un porte-parole du président turc Recep Tayyip Erdogan, allié traditionnel de Bakou, a lui dénoncé sur Twitter une « attaque de l'Arménie ». Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a indiqué pour sa part avoir lancé une « contre-offensive sur toute la ligne de front » du Karabakh, afin de « mettre fin à des activités militaires des forces armées de l'Arménie ».
Victimes civiles et militaires
« Des morts et des blessés ont été rapportés parmi les civils
et les militaires », a ajouté la présidence azerbaïdjanaise, tandis que le
médiateur public du Karabakh a déclaré qu'il y avait « des victimes civiles ».
Aucun bilan chiffré n'a été avancé, tandis que le ministère de la Défense du
Karabakh a dit avoir infligé « de lourdes pertes » à l'adversaire.
L'Azerbaïdjan avait auparavant indiqué qu'un de ses hélicoptères avait été
abattu, mais que son équipage était sain et sauf. Il affirme avoir détruit
douze batteries anti-aériennes.
« Tôt ce matin, la partie azerbaïdjanaise a lancé des
bombardements (…) nous appelons la population à se mettre à l'abri », a
pour sa part indiqué le porte-parole de la présidence séparatiste sur sa page
Facebook. Le Nagorny-Karabakh est une région sécessionniste d'Azerbaïdjan,
peuplée majoritairement d'Arméniens et soutenue par l'Arménie.
Trente ans de conflit
Elle a été le théâtre d'une guerre au début des
années 1990 qui a fait 30 000 morts, et depuis lors, les
autorités azerbaïdjanaises veulent en reprendre le contrôle, par la force si
nécessaire. Des pourparlers de paix sont dans l'impasse depuis de longues
années. Des combats opposent régulièrement séparatistes et Azerbaïdjanais, mais
aussi Erevan et Bakou. En 2016, de graves heurts avaient déjà failli dégénérer
en guerre au Karabakh, et des combats meurtriers ont aussi opposé en
juillet 2020 Arméniens et Azerbaïdjanais à leur frontière nord.
Manifestations en Arménie : « Il ne faut pas y voir un
enjeu géopolitique »
Les deux camps ont l'habitude de se rejeter la responsabilité de
ces flambées de violence. Le président Aliev avait menacé vendredi l'Arménie de
représailles, en raison de son « comportement agressif », et accusé
Erevan de « faire échouer à dessein les négociations » de paix sur le
Karabakh. Il avait estimé que l'Arménie préparait des « dizaines de
milliers d'hommes » pour attaquer l'Azerbaïdjan.
Bakou a profité de ses réserves immenses de pétrole pour dépenser
sans compter en matière d'armement. L'Azerbaïdjan peut aussi compter sur le
soutien du président turc, qui considère l'Arménie comme une menace pour la
stabilité du Caucase. L'Arménie, bien plus pauvre, est par contre plus proche
de la Russie, qui y dispose d'une base militaire. Erevan appartient aussi à une
alliance politico-militaire dirigée par Moscou, l'Organisation du traité de
sécurité collective. Le Kremlin, qui se positionne en arbitre régional, livre
des armes aux deux pays.
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Cette manie de vouloir se
mêler de ce qui ne nous regarde pas avec notre président bien-pensant donneur
de leçon, la France n'a qu'à laisser la Russie s'occuper de ce conflit surtout
si elle fournit les deux belligérants en armements en plus !
Il faudrait enfin que MACRON
comprenne il y a déjà bien assez à faire sur notre territoire national ou dans
des opérations extérieures africaines sans compter l'affaire gréco turque ou
notre marine est impliquée !
Et bien sûr le LIBAN cerise
sur un gâteau empoisonné !
Il faut que notre président
arrête de se disperser, la France n'a pas à faire le gendarme dans ce monde
instable sans oublier ce Moyen-Orient avec en fond de terrorisme islamique qui
est bien toujours présent !
Mais le défaut de nos
derniers présidents est souvent de vouloir se prendre pour des petits napoléons
ou césars à petit pied !?
Alors que la situation
nationale intérieure de la France n’est pas florissante loin s’en faut !
Jdeclef 27/09/2020 16h46
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