dimanche 6 septembre 2020

S'acharner à rester au MALI combattre contre des fantômes dans un pays qui ne veut plus de nous !?


Mali : deux soldats français tués, un autre grièvement blessé

Les militaires ont été « très gravement blessés » par l'explosion d'une bombe artisanale dans le nord du pays, samedi. Deux ont succombé à leurs blessures.

L'Élysée a annoncé, samedi 5 septembre, que deux militaires de la force française Barkhane au Sahel, du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, ont été tués en opération samedi au Mali par l'explosion d'un engin explosif artisanal au passage de leur véhicule blindé. Un autre militaire a été grièvement blessé.
Un communiqué de la présidence française a annoncé la mort de deux militaires français, le brigadier-chef de première classe S.T. et le hussard parachutiste de première classe Arnaud Volpe, après la destruction de leur véhicule blindé par un engin explosif improvisé (…) lors d'une opération dans la région de Tessalit, dans le nord du Mali. « Le président de la République salue à nouveau le courage et la détermination des militaires français déployés au Sahel, aux côtés de leurs frères d'armes des nombreux pays engagés solidairement dans cette difficile mission », ajoute l'Élysée.

« Les trois membres du véhicule ont été très gravement blessés et immédiatement pris en charge », a précisé l'état-major des armées françaises. Deux ont succombé à leurs blessures, et « l'état de leur camarade est stable, mais son pronostic vital demeure réservé ». « Au Sahel, la France est et reste engagée (…) dans ce combat sans relâche contre les groupes armés terroristes », a déclaré la ministre des Armées Florence Parly dans un communiqué, rendant hommage à des soldats « qui sont allés au bout de leur engagement ».

La France et le G5 Sahel ont multiplié les offensives

Selon l'état-major, ce bilan porte à 45 le nombre de soldats français morts au combat dans le cadre des opérations Serval (2013) et Barkhane (depuis août 2014), qui compte quelque 5 000 soldats. En novembre 2019, la France en avait perdu 13 dans un accident entre deux hélicoptères en opération au Mali. Ces derniers mois, l'armée française et celles des pays africains du G5 Sahel ont multiplié les offensives, en particulier dans la zone dite des « trois frontières » entre Mali, Niger et Burkina Faso. Elles ont revendiqué la « neutralisation » de plusieurs dizaines de djihadistes, dont l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l'Algérien Abdelmalek Droukdel, en juin.

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Mais une certaine inquiétude pointe en France depuis le coup d'État militaire mené par un groupe de colonels contre le président Ibrahim, qui était au pouvoir depuis sept ans. Dans le communiqué, Emmanuel Macron a ainsi appelé « à la mise en place sans délai d'une transition politique civile au Mali, conformément aux attentes de son peuple, de l'ensemble des pays qui le soutiennent, et condition sine qua non d'une lutte efficace contre les terroristes ».

« Ce putsch pose une grande difficulté »

Fin août, le chef d'état-major des armées françaises, le général François Lecointre, avait de son côté indiqué à l'Agence France-Presse souhaiter le maintien de « l'engagement de l'armée malienne dans la lutte contre les groupes armés terroristes ». Et d'ajouter : « Nous allons voir si les armées maliennes sont en mesure de garder le tempo (…). Nous leur avons indiqué que ça nous paraissait essentiel, sauf à voir perdus tous les efforts réalisés depuis le sommet de Pau » (sud-ouest de la France), en janvier.

Six mois après ce sommet de Pau, au cours duquel les dirigeants du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, et Tchad) et la France avaient tenté de resserrer les rangs face aux djihadistes, Emmanuel Macron et ses six homologues africains avaient réaffirmé leur détermination à Nouakchott le 30 juin. Mais la crise politique malienne a considérablement redistribué les cartes sans que la nouvelle donne soit encore connue. « Ce putsch pose une grande difficulté au moment où on arrive à des résultats », reconnaissait récemment un haut responsable militaire français.
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« C'est un peu décourageant », admettait-il. « Il ne faut pas perdre ce qu'on a gagné en termes de sécurité et trouver vite une solution politique. Si on n'arrive pas à maintenir le tempo sécuritaire, c'est un retour en arrière. La junte en est d'accord. » L'armée française affirme cependant que les opérations sur le terrain et la coopération entre Barkhane et les forces maliennes n'ont pour l'heure pas été impactées par le coup d'État. Samedi, les concertations nationales sur la transition au Mali ouvertes à Bamako se sont tenues sans l'ex-rébellion à dominante touareg, faute d'entente avec la junte, à l'initiative de ce conclave sur les modalités d'une restauration du pouvoir civil.
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Et perdre nos soldats en pure perte, sans compter le gouffre financier que cela coûte dans une France qui n’en n’a plus les moyens depuis longtemps !?

Dans une région africaine immense, ce Sahel avec des frontières limitrophes sur les cartes géographiques, mais en fait mal définies depuis la décolonisation de plusieurs pays de l’ex AOF/AEF française ou ces djihadistes sont chez eux connaissant le terrain !

Et en plus dernièrement les maliens qui ont acceptés de fait une junte militaire qui a pris le pouvoir en fait une dictature habituelle de ces pays d’Afrique !

Avec nos soldats, certes courageux, mais pas assez nombreux, avec un matériel militaire vétuste pas assez performant, la France seule que l'Europe et les occidentaux n'aident pas (sous prétexte que ce sont nos ex colonies françaises indépendantes depuis 60 ans !)

Et qui font une guerre qui n’en n’est pas une classique, mais du terrorisme islamiste lâche !

Dans ces opérations extérieures, on coche toutes les cases de l’échec, il ne faut pas aider ces pays d’Afrique, car ils ne veulent plus d’ingérence post colonialiste et doivent enfin se prendre en charge et ils ont eu le temps pour s’y préparer !

Si le président MACRON décidait enfin de se désengager militairement et politiquement de cette Afrique francophone, il peut le faire et cela plairait aux français et favoriserait peut-être sa réélection, mais il peut aussi faire un référendum pour leur demander leur avis ?!

Jdeclef 06/09/2020 10h45 LP

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