Liban :
Macron annonce la formation d'un gouvernement dans les 15 jours
Le
président de la République a effectué une nouvelle visite à Beyrouth, un mois
après la terrible explosion dans la capitale libanaise.
Cette visite au pas de course aura d'abord une dimension symbolique pour démontrer que les Libanais sont « comme des frères pour les Français », ainsi que l'a proclamé Emmanuel Macron à son arrivée. Mardi, le chef d'État a également proposé que la France accueille une conférence de soutien au Liban en octobre. « Il faut qu'on continue à mobiliser toute la communauté internationale. […] Je suis prêt à ce qu'on réorganise, autour peut-être de mi-fin octobre, une conférence internationale de soutien avec les Nations unies. […] Je suis tout à fait prêt même à l'accueillir à Paris […], qu'on puisse à nouveau demander un soutien à tous les États pour financer », a-t-il déclaré à des représentants de l'ONU et des ONG locales sur le porte-hélicoptères Le Tonnerre au port de Beyrouth.
« L'exigence sans
ingérence »
Puis Emmanuel Macron se rendra au
port de Beyrouth, comme il l'avait fait le 6 août, deux jours après
l'explosion ayant fait au moins 188 morts et plus de 6 500
blessés en dévastant une partie de la capitale. Il fera le point sur
l'acheminement de l'aide d'urgence en se rendant sur le porte-hélicoptères Tonnerre, arrivé le 14 août
avec 750 hommes et 150 véhicules, puis sur un navire de la
CGM GMA, venu de Marseille avec à bord plus de 2 500 tonnes d'aide
humanitaire envoyées par l'État, des ONG, des entreprises et des collectivités.
Emmanuel Macron débutera ensuite la partie la plus sensible et la plus attendue
de sa visite : les difficiles discussions avec les responsables
politiques.« Le gouvernement libanais remercie Emmanuel Macron »
Avec eux, « ma position est toujours la même : celle de l'exigence sans ingérence », a-t-il martelé à son arrivée. Pour que cette délicate position soit jugée crédible par la population comme par le reste de la communauté internationale, le président français doit obtenir des résultats sans tarder. C'est notamment pour cela que, dès lundi soir, il a appelé à la mise en place d'un « gouvernement de mission » au « plus vite » quelques heures après la nomination d'un nouveau Premier ministre, Moustapha Adib. « Il ne m'appartient ni de l'approuver ni de l'adouber », a-t-il tenu à préciser à propos du choix de cet universitaire de 48 ans, jusqu'alors ambassadeur en Allemagne, qui est inconnu du grand public.
Dans Beyrouth en ruines, la colère du peuple
Des réformes attendues
Il a rappelé que, en contrepartie du
lancement de « véritables réformes » contre la corruption endémique,
notamment dans les secteurs énergétique et financier, la communauté
internationale promettait de débloquer des fonds dont a désespérément besoin le
Liban. « Si on ne fait pas cela, l'économie libanaise va
s'effondrer » et « la seule victime sera le peuple libanais […] qui
ne peut pas s'exiler », avait-il mis en garde vendredi. Mais Moustapha
Adib part avec le handicap d'avoir été choisi, comme ses prédécesseurs, par les
forces politiques traditionnelles. Ce qui le décrédibilise d'entrée aux yeux
d'un grand nombre de Libanais qui jugent cette classe politique responsable de
leurs malheurs, et notamment du drame du 4 août.Luc de Barochez – Macron l'Hercule face au Hezbollah
Le président français s'est entretenu lundi soir avec l'ex-Premier ministre Saad Hariri, l'un des poids lourds de la communauté sunnite, dont le chef du gouvernement doit être issu selon la Constitution. Après un déjeuner au palais de Baabda à l'invitation du président Michel Aoun, il réunira mardi en fin de journée les représentants des neuf forces politiques à la résidence des Pins, celle de l'ambassadeur de France, comme il l'avait fait le 6 août. Parmi ces forces figure le puissant mouvement chiite du Hezbollah, avec lequel de nombreux pays occidentaux, parmi lesquels les États-Unis, refusent tout contact, en raison notamment de ses liens avec l'Iran. Mais Emmanuel Macron défend sa stratégie de « parler à tout le monde », dont le Hezbollah, « une force politique qui est représentée au Parlement », tout en disant « désapprouver » une partie du « projet » politique de ce mouvement.
Des personnalités
« compétentes » engagées
Ce
mardi soir, Emmanuel Macron a ajouté que l'ensemble des forces politiques
libanaises se sont engagées à former un gouvernement dans
les 15 jours. « Toutes les formations politiques sans exception
se sont engagées ce soir, ici même, que la formation de ce gouvernement de
mission ne prendrait pas plus de quinze jours », a fait savoir le
président français à l'issue d'entretiens avec les principaux dirigeants
politiques. Il a ajouté que le gouvernement va rassembler des personnalités
« compétentes » et sera formé « comme un collectif indépendant
qui aura le soutien de toutes les formations politiques »
Malgré qu'il dise le contraire, il y a
ingérence !
Puisqu'en FRANCE il n'arrive à rien de probant
avec les français dont il est là, le président élu, il va se faire mousser
ailleurs !?
l'État libanais est créé en 1920 sous le nom de
Grand Liban par la France (le haut-commissaire français au Liban est alors le
général Gouraud) par adjonction au territoire du Moutassarrifat du Mont-Liban
(entité autonome de l'Empire ottoman) de territoires qui appartenaient aux deux
Wilaya ottomans de Beyrouth et de Damas. La France avait été alors, à la suite
du démantèlement de l'Empire ottoman, mandatée par la Société des Nations pour
développer et moderniser certains territoires ex-ottomans.
Devenant le levant français.
Donc il veut refaire l'histoire et ce veut le
sauveur du LIBAN !
Comme en Afrique francophone, il n'arrive à
rien de probant, avec notre armée engluée au MALI et ses régions désertiques
immenses du sahel qui a mis au pouvoir, suite à un coup d'état une junte
militaire si commune à ces pays d'Afrique et leurs dirigeants totalitaires que
les français n'ont pu voir ou empêcher, car la population n'apprécie plus la
présence !
Il faut croire que nos présidents de ces
dernières décennies se sont pris pour des messies ou redresseurs de tort à
petit pieds et en plus maintenant donne des leçons l'étranger dans ces pays
instables, mais surtout qu’être chef d'état de la France leur fait enfler la
tête au point de se prendre pour des monarques sans couronne !
Dans tout ça les français qui n'ont pas leur
mot à dire, compte les points et galère dans leur quotidien avec la crise
sanitaire et économique de cette rentrée !
Jdeclef 02/09/2020 15h39LP
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