Coignard –
Vive l'école !
CHRONIQUE.
Jamais une rentrée scolaire ne fut plus redoutée… ni plus attendue. Une
occasion historique de redonner à l'école toute la place qu'elle mérite.
« L'homme
est un animal social », disait Aristote. Cette observation s'applique tout
autant, sinon plus, aux enfants et aux adolescents, qui ont besoin de la
fréquentation de leurs « pairs » pour se construire. Quelle meilleure
démonstration de cette nécessité que les résultats de six mois sans école ou presque ?
Privés de leurs camarades de classe, les élèves étaient sommés de continuer à
travailler, à distance, sans les joies que procurent les interactions sociales.
Beaucoup en ont souffert.Le ministère de l'Éducation nationale évalue par ailleurs à 5 % environ le nombre d'élèves dont il est sans nouvelles depuis le 13 mars, date de fermeture des écoles sur tout le territoire. Réintégrer ces « décrocheurs » n'est pas le moindre des défis qui attendent les professeurs à partir d'aujourd'hui. Il leur faudra aussi combler les lacunes accumulées par certains durant ces longs mois loin des salles de classe. L'enseignement à distance, par nature, tend à renforcer les inégalités pour de multiples raisons : accès au numérique très variable, mais aussi et surtout disponibilité plus ou moins grande des parents pour assurer le suivi et éventuellement le soutien scolaire au cours de cette période inédite…
Élèves décrocheurs : une bombe à retardement ?
Transmission
des savoirs
L'école
française est réputée plus inégalitaire que la moyenne. Cette tendance n'a pu
que s'accentuer au cours du dernier semestre. D'aucuns, à commencer par les
ministres qui se sont succédé sous le quinquennat de François Hollande, se sont
évertués à baisser le niveau d'exigence et à mépriser la transmission des
savoirs pour lutter contre ce déterminisme français qui engendre une
reproduction scolaire et sociale dommageable pour l'ensemble de la société. Il
est plus que temps d'en finir avec ce mirage, et de revenir aux fondamentaux.
L'école à la maison a fait la démonstration par l'absurde de l'inanité des constructions
pédagogistes telles que l'élève créateur de ses propres savoirs ou la primauté
donnée aux « compétences » sur les connaissances.En première ligne, les professeurs, à l'école, au collège, au lycée, devront à la fois redonner le goût de l'effort, rattraper le temps perdu et respecter un protocole sanitaire pas toujours limpide. Il est plus que jamais nécessaire de les soutenir dans cette mission cardinale en rappelant, chaque jour, aux millions d'élèves combien apprendre au sein d'une classe est formidable !
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Car le monde enseignant est trop politisé et
ont a usé moult ministres de l’éducation quelque fois plusieurs dans chaque quinquennat
avec des réformes trop nombreuses de l'enseignement qui s’enchaîne au point que
les élèves collégiens lycéens ont du mal à suivre sans parler des parents
d’élèves qui s'en mêlent du mal à s'y retrouver !
A cela il faut ajouter des syndicats bornés qui
font de la politique n'ayant rien à voir avec l'enseignement proprement dit
ayant toujours des pensées suivies d'actes des grèves périodiques !
En plus on doit subir des manifestations
d’élèves, collégiens et lycéens ce qui est inconcevable dans une école gratuite
et obligatoire sans compter une dégradation et irrespect de cette institution
et du monde des enseignants par les élèves eux-mêmes et quelque fois leurs
parents qui ne respectent plus rien pour certains avec des violences sur les
personnels enseignants !
Les conséquences sur cet enseignement publique,
c'est la qualité de celui-ci qui se dégrade tout en coûtant à l'état et donc
aux français de par leurs impôts un poste qui coûte le plus important à l'état,
un gouffre financier sans fond ou ce ministère n'est même plus capable de dire
exactement le nombre d'enseignants ou de vacataires divers employés pour palier
par exemple les absences et manquement divers !
Et bien sûr pour qu’ils puissent encore se plaindre
ces enseignants, la crise sanitaire et le COVID 19 qui a déjà dégradé celui-ci
depuis mars 2020 !
Je suis un vieil homme et ait eu des enfants adultes
maintenant âgés de 39 et 49 ans mais depuis 30 ans notre enseignement a baissé
en qualité ce qui correspond à notre société actuelle décadente il n’y a pas de
quoi être fier pour un pays comme la France de Charlemagne et Jules Ferry !
Jdeclef 01/09/2020 14h20
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