Des secouristes sur le lieu de l'accident
ferroviaire survenu le 24 juillet 2013 à Saint-Jacques de Compostelle, en
Espagne.
Les boîtes noires du train ont révélé mardi que celui-ci roulait à 153 kilomètres heure au moment de l'accident, le 24 juillet, sur un tronçon limité à 80 km/h, confirmant l'hypothèse de la vitesse excessive avancée dès l'accident.
Quelques kilomètres avant, le convoi roulait à 192 km/h puis «un frein a été activé», a indiqué le Tribunal supérieur de justice de Galice.
«Lui-même avait dit qu'il est incroyable qu'on ne contrôle pas la vitesse à cet endroit, qu'on ne pouvait pas passer de 200 km/h à 80 km/h directement, sans aucune supervision d'aucun système de sécurité», a déclaré à l'AFP Rafael Rico, porte-parole du syndicat de conducteurs de trains Semaf en Galice.
«Les agents de conduite le savent et lui-même l'avait dit à son supérieur, que ce n'était pas possible d'accepter cela. Il nous l'a dit le jour suivant l'accident, quand il était à l'hôpital. Il a dit que c'est un endroit où tout le monde savait que c'était difficile de circuler», a ajouté Rafael Rico
Espagne: Le chauffeur du train avait alerté sa hiérarchie sur la sécurité
ACCIDENT - Le conducteur de train qui a déraillé aurait alerté sa hiérarchie sur le manque de sécurité sur ce tronçon particulièrement dangereux...
Le conducteur du train qui a déraillé à Saint-Jacques de Compostelle, faisant 79 morts, avait alerté sa hiérarchie sur une insuffisance de la sécurité sur le tronçon où s'est produit l'accident, a affirmé mardi un porte-parole syndical.Les boîtes noires du train ont révélé mardi que celui-ci roulait à 153 kilomètres heure au moment de l'accident, le 24 juillet, sur un tronçon limité à 80 km/h, confirmant l'hypothèse de la vitesse excessive avancée dès l'accident.
Quelques kilomètres avant, le convoi roulait à 192 km/h puis «un frein a été activé», a indiqué le Tribunal supérieur de justice de Galice.
Pas de système automatique de freinage
L'accident est survenu sur une ligne à grande vitesse qui n'est pas équipée, sur ce tronçon à vitesse réduite, de système automatique de freinage.«Lui-même avait dit qu'il est incroyable qu'on ne contrôle pas la vitesse à cet endroit, qu'on ne pouvait pas passer de 200 km/h à 80 km/h directement, sans aucune supervision d'aucun système de sécurité», a déclaré à l'AFP Rafael Rico, porte-parole du syndicat de conducteurs de trains Semaf en Galice.
«Les agents de conduite le savent et lui-même l'avait dit à son supérieur, que ce n'était pas possible d'accepter cela. Il nous l'a dit le jour suivant l'accident, quand il était à l'hôpital. Il a dit que c'est un endroit où tout le monde savait que c'était difficile de circuler», a ajouté Rafael Rico
Hélas les conclusions émises par
l'analyse des boites noires corrobore la défaillance de vigilance ou
inattention du conducteur, voire son imprudence!
Il téléphonait, bon, mais ce n'est pas
çà la cause première...d’inattention, il faudrait plus de détail sur cet
entretien téléphonique?
C'est déjà la vitesse excessive ! Ce
conducteur connaissait la ligne semble-t-il, il avait déjà piloté sur celle-ci
et ce point de parcours et sa courbe était connu, il n'a pas ralenti
avant...Alors?!
Et dit, semble-t-il?
Ne pas voir
réussit à freiner (si cela avait été le
cas d'une défaillance technique les boites noires l'auraient décelées)
Mais, aurait dit aussi dans le feu de
l'accident avant le déraillement "j'ai merdé!"
Il a surement freiné, mais trop tard,
de toute façon le poids du train et sa grande vitesse n'ont pas pu l’arrêter à
temps avant la courbe, la vitesse à régressé, mais pas assez en passant de 190
à 153 km heure!
Alors que limitée à 80 km/heure!
Du coté de la Cie Renfe, le fait que
L'accident soit survenu sur une ligne qui n'est pas équipée, sur ce tronçon à vitesse
réduite, de système automatique de freinage est inconcevable surtout dans une
portion à risque!
Qu'il ait alerté sa hiérarchie à la
Cie, bon peut être! Sur le manque de sécurité sur ce tronçon particulièrement
dangereux oui...Mais alors :
Il était donc bien au courant !
Car il
a dit aussi que c'est un endroit où tout le monde savait que c'était difficile
de circuler!
Il est à 80% responsable, hélas sans
vouloir l'accabler plus qu'il ne faut, le reste incombant à la Renfe dans
l'état actuel de la progression de l'enquête
(la justice prendra la suite...)
JD194731.07.2013 -
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