Pylônes à haute tension. Illustration
électricité. Strasbourg
Des recommandations tarifaires factuellement biaisées
Dans un long «plaidoyer pour une maîtrise des dépenses d’énergie» publié mardi sur son site Internet, la CLCV étaye son coup de gueule d’un long argumentaire.
Concernant d’abord le calcul chiffré des coûts de service d’EDF, socle des préconisations de la CRE sur la hausse de tarifs commerciaux, la CLCV dénonce leur manque d’objectivité. «Le calcul de coût repose en partie sur des données d’EDF qui ne sont pas vérifiables ni très objectivables. Dès lors, les conclusions de l’étude sont subjectives et peuvent être indirectement orientées par l’opérateur». Une dépendance factuelle reconnue par l’instance elle-même dans son étude publiée en juin, dans laquelle elle recommandait une hausse de 6,8 % à 9,6 % du tarif bleu de l’électricité. Or souligne la CLCV, «ces données» (et en premier lieu la répartition de la consommation entre période de pointe et période creuse, usage domestique ou professionnel, etc.) «ont une influence cruciale sur le niveau «réel» du tarif réglementé calculé par la CRE».
Une rente de monopole peu régulée par l’Etat-actionnaire
Autre anomalie soulignée par la CLCV, le rôle insuffisamment actif de l’Etat, actionnaire majoritaire d’EDF sur la gestion des coûts d’exploitation de l’opérateur. «On peut estimer que l’opérateur n’est pas toujours exemplaire dans la maitrise de ces coûts et qu’une partie des hausses du prix de revient ne se justifie pas», explique l’association en citant notamment un récent rapport de la Cour des comptes publié en février qui pointait que «l’augmentation des coûts du secteur est tout sauf la résultante inéluctable d’une trajectoire technique (plus de sécurité dans le nucléaire etc.) et provient aussi de phénomènes de rente liée à une position dominante sur le marché» (tarifs très minorés pour ses salariés, forte hausse salariale, etc.)
Hausse des tarifs de l'électricité: Un dérapage mal contrôlé
ÉNERGIE - L'association de consommateurs CLCV dénonce mardi une décision injuste et préjudiciable pour le pouvoir d'achat...
«La flambée du prix de l'électricité ? Tout sauf une évidence». Le titre de la tribune de la CLCV donne tout de suite le ton. Pour l’association, les deux hausses de 5% en août 2013 et 2014 annoncées lundi par le gouvernement sont le fruit de préconisations biaisées de la CRE, la Commission de régulation de l’énergie, mais aussi d’un défaut de gouvernance de l’État, actionnaire à 84% d’EDF.Des recommandations tarifaires factuellement biaisées
Dans un long «plaidoyer pour une maîtrise des dépenses d’énergie» publié mardi sur son site Internet, la CLCV étaye son coup de gueule d’un long argumentaire.
Concernant d’abord le calcul chiffré des coûts de service d’EDF, socle des préconisations de la CRE sur la hausse de tarifs commerciaux, la CLCV dénonce leur manque d’objectivité. «Le calcul de coût repose en partie sur des données d’EDF qui ne sont pas vérifiables ni très objectivables. Dès lors, les conclusions de l’étude sont subjectives et peuvent être indirectement orientées par l’opérateur». Une dépendance factuelle reconnue par l’instance elle-même dans son étude publiée en juin, dans laquelle elle recommandait une hausse de 6,8 % à 9,6 % du tarif bleu de l’électricité. Or souligne la CLCV, «ces données» (et en premier lieu la répartition de la consommation entre période de pointe et période creuse, usage domestique ou professionnel, etc.) «ont une influence cruciale sur le niveau «réel» du tarif réglementé calculé par la CRE».
Une rente de monopole peu régulée par l’Etat-actionnaire
Autre anomalie soulignée par la CLCV, le rôle insuffisamment actif de l’Etat, actionnaire majoritaire d’EDF sur la gestion des coûts d’exploitation de l’opérateur. «On peut estimer que l’opérateur n’est pas toujours exemplaire dans la maitrise de ces coûts et qu’une partie des hausses du prix de revient ne se justifie pas», explique l’association en citant notamment un récent rapport de la Cour des comptes publié en février qui pointait que «l’augmentation des coûts du secteur est tout sauf la résultante inéluctable d’une trajectoire technique (plus de sécurité dans le nucléaire etc.) et provient aussi de phénomènes de rente liée à une position dominante sur le marché» (tarifs très minorés pour ses salariés, forte hausse salariale, etc.)
Doux mois de juillet si propice à toutes augmentations
domestiques habituelles…
Défaut de gouvernance de l'état oui, bon, et alors?
Qu'est ce que ça change pour le français lambda, il doit
subir!
Cela fait partie des obligations dont ne peut se passer
électricité et gaz pour s'éclairer (pas
seulement) et aussi se chauffer (pas
seulement) sans oublier le fuel pour certains etc…
Ces énergies augmentent sans cesse pour de multiples
raisons que l'on essaie de nous justifier, tant bien que mal, mais que nous devons
supporter obligatoirement!
Et ce n'est même pas une histoire de couleur politique
des gouvernements qui se succèdent!
(Bien sur certains
diront qu'il y a d'autres fournisseurs d'énergies, mais on ne peut pas en
changer sans cesse en fonction des augmentations, ce n'est pas comme les FAI
pour le tel ou le net)
Soit une hausse de la
facture de 35 à 50 euros annuelle par ménage...
Ce n’est pas cela, 35
euros que J.F. COPE demandait pour renflouer l'UMP et boucher le trou sarkozien ? (lol)
Pauvre
France !
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