Police grecque
Ces tests permettent à la police de procéder à des arrestations de prostitués, drogués, et immigrants sans papiers pour procéder à des dépistages.
«Faire face aux maladies infectieuses telles que le VIH, l'hépatite, ou la tuberculose demande des investissements accrus dans les services de santé publique, pas dans la police», considère aussi Judith Sunderland.
C'est le nouveau ministre Adonis Georgiadis, issu de l'extrême-droite, qui a réintroduit une mesure initialement prise en avril 2012 par le socialiste Andreas Loverdos, puis annulée en avril dernier par son successeur du parti de gauche Dimar.
Grèce: Le gouvernement met en place des dépistages obligatoires du VIH !
SANTE - Athènes a réintroduit une mesure pour procéder à des tests de dépistage forcés du VIH....
Une mesure choquante passée inaperçue. La Grèce a réintroduit le 26 juin 2013 la possibilité pour la police de procéder à des tests de dépistages forcés du VIH, ainsi que le rappelle Rue89 ce jeudi.Ces tests permettent à la police de procéder à des arrestations de prostitués, drogués, et immigrants sans papiers pour procéder à des dépistages.
Une mesure dénoncée par les Ong
Des arrestations qui peuvent parfois ouvrir la voie à des détentions arbitraires de la part des autorités. «Il est profondément inquiétant qu'il n'ait fallu qu'un jour au nouveau ministre de la Santé pour réintroduire une mesure qui viole les droits de l'Homme, stigmatise les groupes à risques», a déclaré Judith Sunderland, une analyste de Human Rights Watch (HRW), qui dénonce régulièrement la politique d'Athènes à l'égard des migrants.«Faire face aux maladies infectieuses telles que le VIH, l'hépatite, ou la tuberculose demande des investissements accrus dans les services de santé publique, pas dans la police», considère aussi Judith Sunderland.
C'est le nouveau ministre Adonis Georgiadis, issu de l'extrême-droite, qui a réintroduit une mesure initialement prise en avril 2012 par le socialiste Andreas Loverdos, puis annulée en avril dernier par son successeur du parti de gauche Dimar.
Infections au VIH en augmentation
C'est simplement du totalitarisme qui
ne veut pas dire son nom (sous couvert de
protection sanitaire)
Mais on y viendra chez nous (regardez la multiplicité d'interdiction ou
de contrôles divers sous diverses justifications pas forcement normales)
De toute façon, c'est une question d'habitude,
d’ailleurs on s'y fait, le tout étant de distiller ces contraintes en doses homéopathiques
sans brutalité...!
La société de liberté, semblant totale
du "il est interdit-d'interdire" soixante-huitarde ou baba cool des années 70 est bien loin!
Maintenant on permet, mais sous
encadrement de plus en plus rigide et on interdit aussi de plus en plus (en donnant une fausse impression de
liberté!)
La seule chose qui est pernicieuse,
c'est que ce n'est pas très égalitaire (comme
d’habitude…)
JD194726.07.2013
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