mercredi 18 novembre 2020

AMAZON c'est l'e-Commerce dans toute sa puissance, mais il n'y a pas que lui : (en France on a souvent un temps de retards les petits commerçants viennent de s'en rendre compte mais il n'est pas trop tard pour évoluer !)

 

Les petits commerçants peuvent-ils vraiment rivaliser avec Amazon ?

Le géant du e-commerce est souvent pointé du doigt, mais le commerce de proximité peut encore rebondir en accélérant sa transition numérique.

Amazon va-t-il avaler tout crus les petits commerçants ? La crainte face à la croissance exponentielle du géant américain, premier acteur du e-commerce en France, s'est amplifiée depuis le reconfinement qui a obligé les commerçants à de nouveau fermer leurs portes. En colère, beaucoup pointent la concurrence déloyale que leur livreraient les plateformes de vente en ligne, qui, elles, peuvent continuer de fonctionner.

« Cette année, nous fêterons #NoelSansAmazon. » Ce mardi 17 novembre, des personnalités publiques, des fédérations de commerçants et des élus comme le député (EDS) Matthieu Orphelin et la maire de Paris Anne Hidalgo ont signé une pétition appelant à ne pas commander sur la plateforme pour Noël. Ils accusent notamment l'entreprise d'être « prédatrice d'emplois », « prédatrice des terres », de « s'exonére[r] de ses impôts en France », mais surtout d'être « prédatrice du commerce ». Les commerçants sont-ils donc voués à être dévorés par le grand méchant loup Amazon, ou ont-ils encore de quoi inverser le rapport de force ?

Amazon ? Même pas peur !

Opération séduction d'Amazon pour les petits commerçants

Sans surprise, la pétition n'a pas plu au géant américain, qui regrette d'être devenu « une cible pour certaines organisations souhaitant assurer une meilleure médiatisation des causes qu'elles représentent » et qui « s'appuient, souvent volontairement, sur des informations trompeuses ». « Notre chiffre d'affaires en France en 2019 n'était pas de 7,7 milliards d'euros mais de 5,7 milliards d'euros, nous l'avions déjà dit », corrige par exemple un porte-parole d'Amazon auprès du Point, qui pointe également, au-delà des 9 300 CDI directs, les « 110 000 emplois supplémentaires au sein de [sa] chaîne d'approvisionnement ».

L'entreprise met également en avant sa marketplace – ou place de marché – qui permet à des acteurs extérieurs de vendre leurs produits sur Amazon. « Quand on tape sur Amazon, on tape sur les 11 000 entrepreneurs français qui l'utilisent. » Le géant américain propose d'ailleurs aux petits commerçants de rejoindre sa plateforme en offrant les trois premiers mois d'adhésion, mais aussi des formations au e-commerce et un crédit publicitaire pour mettre ses produits en avant. Une offre que Francis Palombi, président de la Confédération des commerçants de France (CDF), invite à décliner, pointant les commissions de 15 % que prend la plateforme. « Quand ils n'auront plus besoin de ces petites entreprises, ils les enverront paître. La chute risque d'être très brutale. »

Confinement : le guide de survie anti-Amazon

La CDF a également signé la pétition. « Avec la crise du Covid-19, Amazon a laissé apparaître son hégémonie et sa domination arrogante », explique Francis Palombi, qui « ne veut pas les prendre comme bouc émissaire » et met ses concurrents comme le chinois Alibaba ou le français CDiscount dans le même sac. « On ne veut pas empêcher Amazon de faire son job, mais empêcher ses implantations sans aucune règle d'urbanisme ou fiscale », qui permettrait son déploiement agressif et accéléré au détriment des petits commerces.

Moins de 10 % des achats se font en ligne

Dans le marché du e-commerce, Amazon fait la course en tête avec 28 % des parts de marché, en léger recul sur la première semaine du reconfinement. Mais malgré une importante démocratisation ces dernières années, le commerce en ligne ne représentait encore que 9,8 % du commerce de détail en 2019, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad). « Au final, Amazon, ce n'est que 2 % du commerce de détail en France », relativise un porte-parole de l'entreprise.

De tous les secteurs, c'est le tourisme qui est le plus digitalisé : 46 % des parts de marché sont occupées par les ventes en ligne. Pour les produits culturels ou l'habillement, par exemple, ce chiffre tombe respectivement à 19 % et 14,7 %. Et même si ces géants du e-commerce n'existaient pas, ce n'est pas forcément les commerces de proximité qui en auraient profité. Selon la Fevad, 42 % des consommateurs qui ont acheté un produit en ligne l'auraient acheté dans un centre commercial à défaut, 32 % dans une grande surface, et seulement 16 % dans un commerce de proximité.

« Un commerçant ne peut pas lutter seul », estime Christian Perbet, président d'AchetezÀ. Son entreprise propose une solution de place de marché locale, comme un petit Amazon à développer à l'échelle d'un territoire, sur laquelle les commerçants peuvent vendre leurs produits, en click-and-collect ou en livraison. La première a été lancée en 2012 au Puy-en-Velay. « À l'époque, on avait le succès des drives locaux. C'était la preuve qu'on pouvait acheter sur Internet ce qui est dans le magasin à côté de chez soi. » Depuis, 70 territoires ont déployé cette place de marché, dont des grandes agglomérations comme Nancy.

Comme la déclinaison d'Achetez À dans le Grand Nancy, de nombreux territoires se dotent depuis la crise de plateformes de vente en ligne pour leurs commerçants. © Capture d'écran acheter-grandnancy.fr

Sur Internet, « beaucoup de commerçants ne sont pas efficients »

Christian Perbet croit à la mutualisation pour être « plus forts » et capables d'affronter les géants du numérique. « Si chaque commerce vient avec son site personnel et sa communication personnelle, soit ça part dans tous les sens et le client s'y perd, soit c'est mauvais parce qu'il n'y a pas les moyens nécessaires. » Et le chef d'entreprise de souligner que sur les seulement 30 % de petits commerces digitalisés, « beaucoup ne sont pas efficients ».

À Rennes, des commerçants ont mis la solidarité en application

Au lieu de faire peser le coût de cette digitalisation sur les commerces, il estime que c'est aux collectivités locales d'organiser la place de marché numérique et d'assurer l'animation commerciale de leur territoire. Ce sont elles qui financent la mise en place de la plateforme puis payent la licence, soutiennent des opérations de promotion, organisent la communication… « Avant, pour attirer les clients, on refaisait la rue ou on construisait des parkings, pointe Christian Perbet. Maintenant, c'est sur Internet qu'il faut le faire. Et ça coûte moins cher que de refaire la place du village ! »

S'il maintient que l'absence de régulation des géants du e-commerce permet une expansion sans barrière et une concurrence déloyale, Francis Palombi reconnaît aussi que « les petites entreprises ne se sont pas mises au numérique assez rapidement ». « Nous avons tardé, mais l'État, dans son plan de relance, les régions, les collectivités locales et les fédérations, on s'est tous mis en mouvement. Le coup de pied au derrière, on l'a bien reçu ! »

Qui fait ce genre de vente à distance, mais eux, bien mieux, rien qu'en matière de livraison 7 jour sur 7 et même le dimanche, ou on trouve tout à des prix raisonnables !

Mais, il reste encore des enseignes qui ont su prendre le train en marche qui a évolué très connu la FNAC livres et autres fournitures, comme DARTY à qui ils y est associé ou CDISCOUNT et la liste est longue, sauf qu'AMAZON était dans les 1ers à saisir cette opportunité commerciale!

Et même aussi les super marchés comme CARREFOUR qui font de l'e-commerce pour les produits de bouche nourritures et produits frais et la liste est longue, en plus du drive ou de la livraison à domicile des achats fait par les clients pédestres !

Donc si le petit commerce veut s'en sortir, il faut qu'il se mette à l'e-commerce qui n'a fait que se développer et encore plus à cause de cette crise sanitaire et l'évolution d'une autre forme de commerce !

Car comme moi qui est âgé et du mal à me déplacer n'ayant plus de voiture, cela m'aide grandement, pour vivre normalement et entre nous quand en 1963 le 1er Carrefour c'est ouvert avec d'autres enseignes de mêmes ordre tout le monde, c'est précipité ,mais il fallait avoir un voiture, car excentré des centres villes et en périphérie, moi j'ai un super marché Carrefour qui livre à domicile un Novoviande spécialiste de toutes les viandes avec en plus un primeur, une pharmacie, une boulangerie, un Picard pour les surgelés et aussi une librairie, un restaurant ouvert 7/7 et ce à 5 mn de ma résidence le tout dans un mini centre commercial (Mais il y aussi dans le centre-ville un super marché MONOPRIX qui livre aussi !)

En résumé il faut vivre avec son temps et ne pas être rétrograde, seul le client décide et est roi !

Jdeclef 18/11/2020 10h34LP


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