Jean
Castex, sergent de ville
CHRONIQUE.
Le Premier ministre s'apparente chaque jour un peu plus à cette figure
surannée, qui entend faire régner l'ordre mais ajoute au désordre !
Le « sergent de ville » est un personnage secondaire
mais incontournable dans les œuvres littéraires du XIXe siècle,
de Flaubert à Hugo. Il représente l'autorité à laquelle l'homme de la rue doit
se plier dans sa vie quotidienne, mais qui est moquée.
Jean Castex se rapproche bien malgré lui, sûrement, de cette
incarnation. Ce jeudi, il devait préciser les modalités d'application des
règles fixées deux jours auparavant par Emmanuel Macron dans son allocution.
Pendant près d'un quart d'heure, il commence par paraphraser le président sans
apporter une information de plus. Il y ajoute seulement cette touche qui lui
est propre, la menace de punition si l'on n'est pas sage : « Nous ne
pourrons franchir chacune de ces étapes [d'allègement du confinement] que
si la dynamique se poursuit. » Ou encore : « En cas de
relâchement, la situation devrait se dégrader rapidement. » A-t-on
besoin d'un Premier ministre, entouré de trois autres membres du gouvernement,
pour énoncer de telles perles de comptoir ?
« L'air pur de nos belles montagnes »
Puis il entre – enfin ! – dans le détail. Et là, c'est un
festival. Il rappelle que c'est une bonne idée d'aérer les locaux. Cela
n'arrache plus un sourire, même ironique, à personne. Il monte en gamme au
moment d'évoquer la fermeture prolongée des bars et des restaurants. « Une
décision extrêmement difficile à prendre. » Certainement. Mais moins
douloureuse à prendre qu'à subir, y a-t-il songé ? Peut-être, puisqu'il
ose une annonce que l'on pourrait prendre pour un canular, si la situation
n'était pas aussi grave : faire de 2021 « l'année de la
gastronomie française ». Avec une inauguration, début janvier, rideaux
fermés et portes closes, c'est original. Que les cafetiers et les restaurateurs
se réjouissent : une « personnalité qualifiée » sera bientôt
nommée « pour préparer ce grand chantier ». Une « personnalité
qualifiée » de plus, voilà un cadeau de Noël auquel seul un technocrate
endurci pouvait songer !
Avec le chef du gouvernement, l'imagination est au pouvoir. Il
invente donc ensuite les séjours aux sports d'hiver, en hiver, certes,
mais sans sport : « Bien entendu, il sera loisible à chacun de se
rendre dans ces stations pour profiter de l'air pur de nos belles montagnes […].
Simplement, toutes les remontées mécaniques et les équipements collectifs
seront fermés au public. » Toutes les explications du monde, y
compris l'impossibilité administrative de fermer l'accès aux stations, ne
parviendront pas à atténuer l'incohérence, pour ne pas dire le ridicule, d'une
telle assertion.
Ski à Noël : Merkel demande la fermeture, Macron hésite
Emmanuel Macron avait tenté, mardi, de rompre avec la posture
d'infantilisation et de pusillanimité administrative qui est, souvent à juste
titre, reprochée à l'exécutif. Jean Castex a consciencieusement réduit cet
effort à néant, en rajoutant une couche de surréalisme bureaucratique à un
édifice déjà impressionnant.
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Ces explications de texte
qui suivent les déclarations et discours du président ne permettent pas de
rendre l'eau boueuse plus claire ?!
Car il est perdu et ne sait
pas comment quoi faire, car il est impossible de plaire à tout le monde pour
les Français si différents dans notre société par les situations de chacun
professionnel, privé travailleurs salariés chômeurs retraités jeunes âgés,
etc...
La liste est longue !
Être 1er ministre sur un
siège en plus éjectable n'est pas facile et encore plus dans des situations
exceptionnelles, comme cette crise sanitaire et économique et des Français pas
toujours malléables, voire indisciplinés !?
Car le président décide les
grandes lignes qu'il désire voire appliquer en pseudo monarque sans couronne et
son 1er ministre doit les mettre en musique et les faire exécuter !
Ceci pour dire que les
Français devront subir, même si cela ne leur plait pas, on n'appelle çà de la
démocratie, mais dirigé par ceux que l'on a élu et notamment notre président
mais pas la liberté totale bien sûr, car il faut obéir ou être sanctionné,
certains ont tendance à l'oublier et dans ces périodes tendues et anormales, ce
n'est pas la meilleure chose à faire pour ne pas basculer dans une anarchie
périlleuse !
Ce qui confirme que quand on
vote pour élire nos dirigeants, il faut prendre son temps pour réfléchir !
Mais ça, on le fait
rarement, car étant influencé par des politiciens médiocres mais chevronnés et
des médias qui troublent les opinions des plus faibles !
Et cette situation de crise
sanitaire et économique exceptionnelle, met en lumière les incompétences de
ceux qui sont censés nous diriger et nous protéger !
Jdeclef 27/11/2020 13h05
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