Autorité
de l'État : le week-end noir !
CHRONIQUE. Désaveu
du Conseil d'État sur les messes, fronde parlementaire, manifestations qui
dégénèrent… Autant de camouflets pour l'exécutif.
Sur le terrain du droit comme sur celui de la rue, le gouvernement
a subi en quelques jours d'importants revers, qui mettent à l'épreuve son
autorité, mais aussi la cohérence de ses décisions. Le Conseil d'État, plus
haute juridiction administrative du pays, lui ordonne de suspendre la règle qui
limite à trente fidèles l'accès aux offices religieux, afin de « faire
cesser l'atteinte grave et manifestement illégale portée à la liberté
d'exercice du culte ».
Les parlementaires, jusque dans la majorité présidentielle, ne le
ménagent pas non plus. Les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat,
soutenus par de nombreux députés et sénateurs, ont contesté la mise en place
par Jean Castex d'une commission chargée de réécrire le très contesté article 24
de la loi sur la « sécurité globale ». Ils y voient, non sans raison,
une atteinte aux prérogatives parlementaires. Le Premier ministre a d'ailleurs
rétropédalé sans attendre. Cette instance a été vidée de sa substance avant
même de se réunir, puisqu'elle est désormais chargée par le chef du gouvernement
de… « nourrir sa réflexion ». Peut-être eût-il été judicieux de
s'adonner à la réflexion, justement, avant de se livrer à un effet d'annonce
contre-productif.
Article 24 de la loi sécurité globale : Castex veut
calmer les frondeurs
Maintien de l'ordre à deux vitesses
De nombreux manifestants défilaient samedi pour protester contre le
même article 24. Chacun avait encore en tête les images révoltantes de ces
policiers qui ont passé à tabac un homme dont le seul tort était, semble-t-il,
de ne pas porter de masque dans la rue. Mais c'est une autre forme de violence,
tout aussi écœurante, qui s'est déchaînée dans plusieurs grandes villes. Des
casseurs qui détruisent des voitures, des vitrines, et qui rouent de coups un
policier. Avec, comme bilan, un spectacle de désolation dans certaines rues et
une centaine de policiers et gendarmes blessés.
Producteur tabassé : les quatre policiers mis en examen, deux
ont été écroués
Dans l'inconscient collectif du pays, il n'est pas sûr qu'une
forme de sauvagerie efface l'autre. Bien au contraire, cette succession de
désordres peut donner le sentiment que la maison France n'est pas tenue. Qu'il
est plus facile d'interdire par décret à des citoyens pacifiques de se déplacer
librement, à des restaurateurs d'ouvrir leurs portes, à des sportifs amateurs
de pratiquer leur discipline, à des vacanciers d'emprunter un télésiège, que de
faire régner l'ordre républicain sur la voie publique. Les casseurs
cagoulés et armés de barres de fer pouvaient être certains que personne,
pas même le préfet Lallement, ne leur demanderait s'ils avaient rempli
convenablement leur attestation…
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Confirmé par notre président
actuel E.MACRON qui n'est pas du même monde que le peuple qu'il est censé
gouverner (mais pas comme un pseudo monarque sans couronne de l'ancien
régime qu’il copie) qui colle à la peau de cette Veme république obsolète
usée qui ne correspond plus au monde dit moderne et ce depuis petit à petit 40
ans !
Alors notre président sortit
de nulle part n'est pas différent de ses prédécesseurs, il n'a fait que prendre
leur héritage surtout pendant les trois derniers quinquennats passés et est
dépassé par le problème qui s’accumulent y compris la crise sanitaire et
économique, ce qui prouve que donner trop de pouvoir à un seul homme n’est
jamais la bonne solution, on en à la preuve dans d’autres grands pays démocratiques
libres !
Car l’invention de la
démocratie athénienne de l’antiquité n’est plus adaptée à un monde qui va plus vite
en modernisme et technicité que le cerveau humain qui réfléchit moins vite dans
la tête des hommes !
Donc loin d’excuser cette
violence déplorable des ces policiers, ce n’est qu’une goutte qui a fait déborder
le vase de nos institutions, car cet individu tabassé n’était pas un saint faisant
partie du monde des rappeurs qui déversent souvent leurs haines sur la police,
ce qui n’est pas excusable bien sûr !
Mais si cela pouvait servir
à notre état régalien borné de réfléchir et d’écouter les français lambda, cela
éviterait des manifestations irréfléchies sur fond d’émotion peut être justifiée,
mais qui donne forcement à chaque fois un boulevard aux casseurs de tous poils black
bloc ou autres pour se défouler et qui eux devrait être corrigés sérieusement !
Et nous éviter un état
policier qui prend forme, ce qui est préoccupant !
Jdeclef 30/11/2020 10h03CLP
Les modérateurs du Point qui ont peur de leur ombre et ne font que peu de cas de la liberté d'expression comme d'habitude ont censuré mon commentaire ils peuvent dormir sur leurs deux oreilles ces pleutres inutiles champions de la censure arbitraire d'un autre âge
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