mardi 17 novembre 2020

C'est périodique : on laisse ces camps de migrants grossir depuis des décennies, qu’on essaie de traiter, quand ils prennent trop d’importance !

 

Saint-Denis : un important campement de migrants près du Stade de France évacué

70 bus devaient acheminer les migrants et 26 centres d'hébergement ont été mis en place par la préfecture de la région Île-de-France pour leur accueil.

Nouvelle évacuation d'un campement de migrants en Île-de-France. En cette matinée du mardi 17 novembre, les forces de l'ordre ont entamé l'évacuation du vaste campement de migrants situé sous une bretelle d'autoroute au pied du Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), où plus de 2 000 personnes s'étaient progressivement installées depuis août, a constaté une journaliste de l'Agence France-Presse.

Encadrée par un important dispositif policier, l'opération d'évacuation et de mise à l'abri des exilés vers différents centres d'accueil et gymnases d'Île-de-France a débuté vers 7 heures,loin des journalistes tenus à distance. Dès 4 h 30, des migrants attendaient d'être pris en charge, dans une opération conjointe de la préfecture de police de Paris, de la préfecture de la région Île-de-France et de Seine-Saint-Denis.

Vers 10 heures, les premiers des 70 bus prévus, remplis d'une cinquantaine de migrants, dont des familles, sont partis vers des centres, le plus souvent dans le calme, mais parfois dans la confusion. Selon des associations présentes dans le camp, les forces de l'ordre ont aspergé de gaz lacrymogène des migrants, dont des enfants, attendant de monter dans ces bus.

Ces camps ne sont pas acceptables.

Selon le décompte de l'association France Terre d'asile, opératrice de l'État, environ 2 400 exilés vivaient la veille encore dans ce camp qui n'a cessé de grossir depuis août en dessous de l'autoroute A1. Des feux de palettes étaient visibles depuis le cordon de sécurité mis en place par les forces de l'ordre.

« Ces camps ne sont pas acceptables », a déclaré à la presse le préfet de police de Paris, Didier Lallement. « Cette opération a lieu pour faire en sorte que les personnes en situation régulière soient mises à l'abri, et celles en situation irrégulière n'ont pas vocation à rester sur le territoire », a expliqué le préfet. Dans un tweet, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a salué cette opération.

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Des migrants testés au Covid-19

Près du canal de Saint-Denis, de nombreuses personnes attendaient d'être prises en charge par des bus, a constaté l'Agence France-Presse. Toutes feront dans un premier temps l'objet d'un test au Covid-19 dans des centres de dépistage mis en place par l'ARS, avant d'être soit isolées dans un premier temps, en cas de résultat positif, soit immédiatement mises à l'abri. En tout, 70 bus devaient acheminer les migrants alors que 26 centres d'hébergement ont été mis en place par la préfecture de la région d'Île-de-France (Prif) pour les accueillir.

« Comment ce campement a pu se développer en état d'urgence sanitaire, où le respect des gestes barrières est impossible et où les personnes vivent dans l'insalubrité totale ? » regrette Louis Barda, coordinateur général à Médecins du monde Paris.

Alix Geoffroy, chargée de programme Cedre-Secours catholique, à la fois « soulagée » et « inquiète » par cette mise à l'abri, souhaite qu'« il y ait une pause de la rue pour ces personnes le temps du confinement ». « Le prochain campement sera-t-il encore plus éloigné en banlieue, éloigné des douches, des distributions alimentaires et des démarches administratives ? » se demande-t-elle.

Un cycle sans fin et destructeur.

Le campement insalubre, où plusieurs centaines de tentes étaient installées, est majoritairement constitué d'hommes seuls, essentiellement originaires d'Afghanistan, mais également du Soudan, d'Éthiopie et de Somalie. Beaucoup, majoritairement des demandeurs d'asile, sont auparavant passés par d'autres campements en périphérie de Paris, successivement démantelés, mais qui se recréent un peu plus loin, en banlieue nord.

Une trentaine d'associations et de collectifs (Cimade, Secours catholique, Solidarité Migrants Wilson…) dénoncent « un cycle sans fin et destructeur ». « Depuis cinq ans, les évacuations se sont répétées, malgré les dysfonctionnements du système d'hébergement qui les accompagne. […] Aujourd'hui, les autorités continuent d'organiser ces opérations alors que les 65 précédentes ont prouvé qu'elles étaient inefficaces et que leur seul effet était de disperser les personnes », ont écrit les associations dans un communiqué.

 

Et ensuite, on en disperse les occupants en centres d’accueils divers, peut- être inadaptés d'ailleurs !?

Mais là, en plus des questions se pose pour les conditions sanitaires de ces migrants qui étaient là et depuis quand, donc un parfait bouillon de culture pour le Covid 19 !?

Car, les mesures barrières, dont on nous serine l’utilisation, le port du masque le gel hydroalcoolique, le lavage de main etc., et l’insalubrité, promiscuité ou ils vivaient, sans compter le fait que l’on ne les a pas testés pour voir, s’ils étaient contaminés au Virus ?!

Car, cela s’ajoute aux autres problèmes, cette immigration irrégulière, qui elle n’a pas cessé et que nos gouvernements de tous bords n’ont toujours pas réglé depuis trente ans et qui s’est aggravée !

Jdeclef 17/11/2020 12h32


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