mercredi 25 novembre 2020

Nicolas Dupond Aignan est un pétard mouillé qui a fait pschitt de par ses mauvais choix de pseudo souverainiste !?

 

« Nicolas Dupont-Aignan a eu ce qu'il méritait »

Après le départ de son porte-parole, Jean-Philippe Tanguy, et de sa vice-présidente, Anne-Sophie Frigout, le patron de Debout la France s'en trouve encore plus isolé.

L'horizon politique de Nicolas Dupont-Aignan s'assombrit. Son parti, Debout la France (DLF), est confronté au départ de plusieurs de ses cadres depuis l'échec des européennes et l'union avortée avec le Rassemblement national aux dernières législatives, en 2017. Dimanche, c'est son ancien bras droit et porte-parole, Jean-Philippe Tanguy, 34 ans, qui a claqué la porte du parti. La cause ? Des désaccords stratégiques. En coulisses, certains cadres entrés en protestation s'accordent : il y a bien un problème Dupont-Aignan.

« Dupont-Aignan ne veut travailler avec personne. » La phrase est lapidaire, à la hauteur de la déception ressentie. Jean-Philippe Tanguy le concède volontiers, il n'a pas beaucoup dormi depuis sa mise en retrait du parti auquel il a consacré près de huit ans de vie politique. Dans un entretien donné dimanche 22 novembre au Figaro, le porte-parole de Debout la France ne faisait pas mystère de son intention d'apporter son concours à Marine Le Pen, en vue de l'élection présidentielle. La mieux à même de faire gagner les patriotes de tous bords, selon lui : « Vox populi, vox dei. Marine Le Pen est plébiscitée par les Français comme principale adversaire de M. Macron et sera au second tour », explique cet ancien candidat Debout la France, tête de liste aux européennes dans le Nord-Ouest.

Il vaut mieux gagner avec le Rassemblement national que perdre avec Debout la France

En cause, la stratégie jugée erratique de Nicolas Dupont-Aignan. Son alliance avec Marine Le Pen en 2017 – après ses 4,7 % du premier tour – avait surpris, mais n'avait pas tenu sur la durée. Première alerte : après l'écueil des législatives, Laurent Jacobelli, ancienne tête de liste aux régionales de 2015, devient l'un des porte-parole du Rassemblement national. Les européennes sont un échec retentissant pour DLF et ouvrent la voie aux départs.

Laurent Jacobelli, de Debout la France à la communication du FN

Il fallait une union des patriotes et nous en sommes les fossoyeurs

Depuis, la lente fuite des cerveaux se poursuit. Ce mardi 24 novembre, c'est au tour de la vice-présidente, Anne-Sophie Frigout, chargée du bien-être animal, d'annoncer sa démission de ses fonctions au sein du parti. Jean-Philippe Tanguy, exclu officiellement, ne regrette rien. « Je me suis libéré », reconnaît l'ex-bras droit, que sa récente radiation « conformément au règlement intérieur » amuse : « Les statuts, c'est moi qui les ai écrits. » Lui conteste la capacité de rassembler du député de l'Essonne face à la candidate du Rassemblement national : « Je lui ai demandé si nous allions nous opposer pendant un an à Marine Le Pen pour justifier une candidature alors qu'il n'y a pas de différence fondamentale entre nous. Il vaut mieux gagner avec le Rassemblement national que perdre avec Debout la France », plaide cet architecte d'un accord de second tour en 2017.

Une mésentente de fond partagée par cet autre cadre, Alexandre Loubet, directeur de la communication de DLF, lui aussi amer d'assister à un véritable « gâchis ». Ce dernier s'est fendu d'un tweet de soutien à son regretté collègue, précipitant un peu plus la crise au sein du mouvement. Sur les raisons de la colère en interne, ce militant de la première heure est affirmatif : « Malheureusement, c'est un mouvement, une ligne que je ne reconnais plus. Il fallait une union des patriotes et nous en sommes les fossoyeurs. » Suffisant pour pointer du doigt la responsabilité de NDP – l'acronyme de Nicolas Dupont-Aignan au sein du parti – dans la désunion du camp national : « Au lieu d'additionner les forces, Debout la France est en train de les diviser. C'est un immense gâchis. Il avait un capital, mais la ligne est devenue tellement illisible et incohérente que je me demande où l'on va. »

Elle a sabordé Marion Maréchal, elle a exclu Florian Philippot et maintenant, la seule personne qui l’a soutenue à la présidentielle, elle lui fait des crocs-en-jambe par-derrière. C’est petit.

Au Rassemblement national, probable point de chute des transfuges de Debout la France – même si tous s'en défendent –, on se garde bien d'applaudir devant le spectacle d'un parti qui se déchire. « Beaucoup sentent que Debout la France est dans une impasse et qu'il vaut mieux rejoindre Marine Le Pen puisque les idées sont très proches, voire identiques », analyse un cadre du parti. S'il refuse le terme de débauchage, préférant invoquer les modalités d'un rassemblement aux couleurs bleu Marine, la porte du parti reste ouverte à toutes « les bonnes volontés ».

« Nicolas a eu ce qu'il méritait », assène un ancien collaborateur, parti il y a quelques années sur fond de querelles politiques. « Il est dans la logique de qui m'aime me suive, que les autres partent. » Résultat ? « Il va réussir à faire le vide autour de lui », pronostique ce déçu, lui aussi chagrin, à défaut d'être surpris : « C'est une lame de fond, ancienne dans le mouvement. » Et de dresser un parallèle avec Jean-Marie Le Pen en 2002, toutes proportions politiques gardées : « Il ne cherche pas réellement à conquérir le pouvoir. C'est un peu comme s'il avait peur d'avoir des gens élus. Ce qui l'intéresse, c'est sa circonscription. »

Contacté par Le Point à la sortie d'un bureau national, Nicolas Dupont-Aignan accuse le RN de chercher à « tuer sa candidature dans l'œuf » en suscitant les défections. « Une tempête dans un verre d'eau », pour un candidat déjà en campagne qui estime qu'il fait de l'ombre à Marine Le Pen, bien en peine de rassembler au-delà de son propre camp. « Elle a sabordé Marion Maréchal, elle a exclu Florian Philippot et maintenant, la seule personne qui l'a soutenue à la présidentielle, elle lui fait des crocs-en-jambe par-derrière. C'est petit. » Quant au cas Jean-Philippe Tanguy : « Il y a une différence profonde de stratégie. Lui, il pense qu'il faut être le supplétif du Rassemblement national. Moi, je pense qu'on est gaullistes, indépendants et que des millions de Français attendent un autre choix que le duel Macron-Le Pen », avance le député, convaincu d'être le plus grand dénominateur commun à la droite souverainiste.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Il fait partie de ces partis ringards d’extrême droite modéré grand donneurs de leçons niais qui s'était accoquiné avec M.LE PEN qui lui avait promis un poste de 1er ministre si elle était élue en 2017 !?

Une ineptie auquel il s'est fait prendre, car il ne connait pas les français versatiles et conservateur en fait !

Il est connu dans un microcosme de l’Essonne lors des élections nationales législatives ou il a fait illusion ex maire de Yerres, et député avec la ville voisine de Brunoy!

Mais son parti a fondu depuis 2017, car il est anachronique, car son leader ne peut s'entendre avec personne, car rattrapé par son égo comme d'autres politiciens qui font de la politique pour eux-mêmes, mais usé comme l'est cette V eme république !

Jdeclef 25/11/2020 12H49


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire