Covid-19 :
les contaminations augmentent encore chez les enfants
Alors que
le taux d'incidence a baissé dans presque toute la population début novembre,
il continue de progresser chez les moins de 20 ans
Vers un
nouveau tour de vis ? Le Premier ministre Jean Castex doit faire un point
sur la progression de l'épidémie de Covid-19 lors d'une conférence de presse ce
jeudi 12 novembre à 18 heures. Près de deux semaines après le début
du reconfinement, la situation sanitaire semble pourtant montrer de légers
signes d'amélioration. Interrogé dimanche dans l'émission Questions
politiques sur France
Inter, France Info et Le Monde, le ministre de la Santé,
Olivier Véran, reconnaissait d'ailleurs « une forme de
ralentissement » et un « frémissement » de l'épidémie.
Le taux
d'incidence – le nombre de cas pour 100 000 habitants – semble enfin
marquer un début d'inflexion après des semaines de progression ininterrompue.
De 496,7 entre le 26 octobre et le 1er novembre, il est
passé à 427,6 la semaine du 2 au 8 novembre. Le couvre-feu
décidé à la mi-octobre dans huit métropoles et l'Île-de-France semble également
porter ses fruits, puisque c'est dans ces zones que le taux d'incidence recule
le plus fortemen
Taux
d'incidence en baisse, sauf chez les enfants
Dans la
Loire, département le plus touché du pays, le taux d'incidence n'était plus que
de 1 013,6 du 2 au 8 novembre, contre 1 178,7 la
semaine précédente. Même situation dans la capitale, où il a fondu à 319,2
contre 537,9 une semaine plus tôt. L'inversion de la courbe est similaire en
Haute-Garonne (294,7 contre 369,1 à S - 1) ou encore dans le Nord
(598,4 contre 751,9 à S-1).
Covid-19 :
en marche vers une troisième vague ?
Quant au
taux d'incidence en fonction de l'âge, on observe qu'il a baissé pour tout le
monde la semaine du 2 au 8 novembre par rapport à la semaine
précédente… excepté pour les 0-9 ans et les 10-19 ans, où il continue
de progresser, et pour les plus de 90 ans où il stagne. Les écoles
seraient-elles l'explication de cette dynamique différente chez les plus
jeunes ?
Pour ce
deuxième confinement, Emmanuel Macron a choisi de laisser ouverts les écoles,
collèges et lycées : les élèves continuent donc de s'y côtoyer. Il est
encore trop tôt pour observer l'effet de cette décision – les chiffres les
plus récents datent de moins d'une semaine après la rentrée des vacances de la
Toussaint –, mais si la hausse se poursuivait dans ces seules catégories de la
population, ce pourrait être le signe que, malgré les protocoles sanitaires en
place, le milieu scolaire favorise les contaminations. Selon le ministère
de l'Éducation nationale, seuls 3 528 cas de Covid-19 chez des élèves ont
été confirmés sur quatre jours, du lundi 2 au jeudi 5 novembre. Aux
mêmes dates, Santé publique France comptabilisait pourtant 6 255 cas chez
les 0-9 ans et 27 280 cas chez les 10-19 ans. Si ces deux
classes d'âge comprennent aussi des enfants pas encore scolarisés ou des jeunes
ayant déjà quitté le lycée, les chiffres du ministère de l'Éducation nationale
semblent sous-estimés, notamment si les parents ne signalent pas
systématiquement à l'établissement que leur enfant est malade.
Strauch-Bonart
– Covid-19 : la préférence pour la vieillesse, l'abandon des vieux
Dans la
population générale, le taux de positivité des tests est, lui aussi, en légère
baisse. Entre le 26 octobre et le 1er novembre, 21 %
des tests revenaient positifs. Le chiffre a reculé à 19,5 % la semaine
passée, une première après des mois de constante hausse. Le taux de positivité
continue toutefois d'augmenter dans certains départements, comme le Lot
(+ 2,3 points) ou les Alpes-de-Haute-Provence (+ 3,4 points
Autre bonne
nouvelle, le R0, le taux de reproduction du virus, a amorcé une baisse quelques
jours avant le confinement, qui se confirme depuis. Le 23 octobre, il
était de 1,47 : c'est-à-dire qu'une personne malade du Covid-19 contaminait
à son tour, en moyenne, une personne et demie. Le 7 novembre, il n'était
plus que de 0,93. Passer sous le 1 signifie qu'une personne
contaminée n'en contamine pas forcément une autre à son tour. C'est la
condition sine qua non pour enrayer la progression de l'épidémie.
La tension
hospitalière, elle, est toujours en progression, les entrées en réanimation se
faisant avec un décalage par rapport à la contamination et au test. Le
11 novembre, 94,7 % des lits de réanimation du pays étaient occupés par
des patients atteints du Covid-19. Depuis le début de la semaine, on semble
toutefois arriver à un plateau, après des semaines de hausse exponentielle.
Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris
(AP-HP), notait lundi « une amorce d'infléchissement » des admissions
des patients à l'hôpital.
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La promiscuité des enfants
dans les écoles semble être le facteur de cette augmentation de contamination
pour les enfants et adolescents ce qui est logique ils se déplacent, se
réunissent, déjeunent ensembles, sans compter qu'ils peuvent importer le virus
de par leur entourage parental ou autres adultes !
La seule chose une fois de
plus que l'on peut constater, c’est comme d'habitude les informations erronées
de notre gouvernement et indirectement de nos si éminents scientifiques qui
claironnaient que les enfants n'étaient pas touchés par le virus !?
En fait toute la population
est touchée, car lors du 1er confinement les écoles étaient fermées et ensuite
on est arrivé à la période des vacances scolaires et autres et notre
gouvernement a crié victoire trop tôt en déconfinant trop vite pour favoriser
la bronzette et les bains de mers de ceux qui pouvaient aller en vacances pour
avoir la paix de la rue et du peuple !?
Ce n'est qu’une erreur de
plus de nos dirigeants et scientifiques, on y est habitué !
Le 1er ministre peut
toujours faire de nouvelle annonce, qui l'écoute, étant donné que lui ne sait
pas lui-même, il faudra attendre peut-être ce vaccin miracle, mais pas pour
tout de suite et pas pour tout le monde, on n'en n’a pas fini avec les
polémiques spécialité bien française, car le simple bon sens, on l'a perdu chez
nos dirigeants !?
Jdeclef 12/11/2020 16h37
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