vendredi 6 novembre 2020

Mr VERAN vocifère cela ne fait que montrer son incapacité à abattre ce mur du Covid 19, trop haut pour lui !

 

Sébastien Le Fol – M. Véran, les Français sont des citoyens, pas des malades !

Le gouvernement considère parfois qu'il ne dirige pas un pays, mais un hôpital. La situation sanitaire ne l'autorise pas à brider toute parole contrariante pour lui.

Nous sommes masqués, confinés ; faut-il s'arrêter néanmoins de parler, de débattre ? Mais aussi de râler. N'en déplaise à Olivier Véran, notre ministre de la Santé, de plus en plus hologramme du docteur Knock, personnage de théâtre imaginé par Jules Romains.

Apôtre de la religion médicale, Knock rêvait déjà tout haut en 1923 d'un grand confinement : « La vérité, c'est que nous manquons tous d'audace, que personne, pas même moi, n'osera aller jusqu'au bout et mettre toute une population au lit, pour voir, pour voir ! »

Notre ministre de la Santé, lui aussi, veut avant tout que les Français se soignent. Même ses opposants. L'autre jour, à l'Assemblée nationale, il n'a pas supporté la limitation temporelle voulue par les oppositions de l'état d'urgence sanitaire. Et la condition exigée par les mêmes voix d'un renouvellement du confinement décidé par l'exécutif qu'avec accord du Parlement.

Notre Knock macronien

Excédé, fatigué sans doute et humainement bouleversé (il y a de quoi !) par sa visite dans un service de réanimation, où il a vu deux jeunes hommes intubés, notre Knock macronien s'est emporté : « C'est ça, la réalité, Mesdames et Messieurs les Députés. Si vous ne voulez pas l'entendre, sortez d'ici ! C'est ça, la réalité dans nos hôpitaux, vous êtes en train de débattre de sujets alors que nos soignants se battent pour sauver des vies dans ces hôpitaux. » La situation sanitaire, aussi gravissime soit-elle, n'autorise pas nos gouvernants à vouloir brider la parole dans ce pays.

« Sortez d'ici ! » Où est donc la place d'un député si ce n'est dans l'hémicycle ? Dans un hôpital psychiatrique ? Ce n'est pas parce que certains députés prennent l'Assemblée pour une cour de récréation que l'exécutif doit la considérer comme une salle d'attente de cabinet médical. Monsieur Véran ne voit plus en face de lui des élus de la nation, mais des malades sous perfusion. Se sentant investi d'une mission quasi mystique, plus rien n'arrête notre ministre de la Santé. Depuis six mois, il combat le mal. Et il est pénétré de l'idée que sa manière est la bonne, la seule, l'unique.

La reprise de la pandémie a réveillé les pulsions autoritaires. Le président de la République pilote quasiment seul cette crise, comme l'a montré une excellente enquête d'Ivanne Trippenbach et de Jean-Dominique Merchet dans L'Opinion. Le gouvernement donne parfois l'impression d'une junte sanitaire.

« Médicocratie »

La grosse machine politico-administrative fonctionne, quant à elle, en roue libre, sans garde-fous. L'action publique était déjà mal contrôlée dans notre pays. Aujourd'hui, elle est hors de contrôle. « La crise corona affiche tous les symptômes d'une prise de pouvoir par la "sécurocratie" camouflée sous les apparences d'une "médicocratie" bienveillante », a résumé le philosophe Peter Sloterdijk.

Pour animer cette « médicocratie », Emmanuel Macron a choisi logiquement Jean Castex, ancien directeur de l'hospitalisation et de l'organisation des soins. Sa devise : « La meilleure manière de soulager l'hôpital, c'est de ne pas tomber malade » ! L'autre soir, au journal télévisé de TF1, le chef de la clinique France a sermonné les téléspectateurs. Gêné par une question d'Anne-Laure Coudray sur les conséquences économiques du nouveau confinement et la gestion lunaire de la fermeture des commerces, Jean Castex a martelé une formule choc : « Un mort toutes les quatre minutes. »

 Confinement : y a-t-il un pilote dans l'avion ?

En pleine Halloween, le Premier ministre était certain de produire son effet. Gouverner par les chiffres est périlleux. D'autant plus que les critères chiffrés utilisés dans la communication gouvernementale ont changé depuis l'apparition de la pandémie. Dans la bouche de Jean Castex, l'argument d'autorité a, hélas, pris le pas sur la pédagogie. Tant que l'on mourra du coronavirus, faut-il confiner aussi le débat contradictoire et le droit de savoir ?

 Covid 19 : maladie mortelle, mais à quel point ?

Raymond Aron critiquait « le refus du citoyen de se placer du point de vue de ceux qui gouvernent et d'examiner, comme ceux-ci sont contraints de le faire, les problèmes à résoudre ». Nous devons choisir nos chefs, « non les enchaîner par le soupçon perpétuel ». Il avait raison.

Mais cela ne veut pas dire qu'il faille abdiquer notre droit à la critique. Même si cette opposition n'est pas toujours constructive, c'est le lot de la démocratie. Churchill l'avait bien dit, lui qui, en 1940, continua à débattre à la Chambre des communes alors que les nazis menaçaient Londres. Un bon film de Joe Wright avec Gary Oldman, Les Heures sombres, restitue cette période. C'est un agréable et instructif moyen d'occuper une soirée de confinement. Mais attention, la démocratie n'est pas seulement un divertissement en VOD.

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Car aboyer comme un tribun à l'assemblée nationale ne sert à rien quand on n'a pas de solution et surtout quand on gère si mal cette pandémie par un gouvernement qui mélange crise sanitaire et politique politicienne !

Le pire peut être étant aussi de la part des scientifiques qui ne font pas mieux se dispersant en annonces aux commentaires dispersés et désordonnés imprécis tout comme l’hypothétique annonce du nombre important de vaccins en cours de préparation ou comme dans certains pays en ont déjà inoculé à certains patients sans preuve de leur efficacité !

Le président grand discoureur devrait siffler la fin de cette cacophonie qui ne peut être stoppée, même par Mr CASTEX  1er ministre dépassé et pas au fait de la simple discipline des ministres concernés !

Il y a trop de bavards qui s’écoutent de parler pour ne rien dire d’utile comme on a trop dans notre pays !

Ce qui prouve une fois de plus que l’on n’est mal gouverné et mal dirigé et montre que ces politiciens élus habitués à faire de la mauvaise politique politicienne bornée ne servent à rien, quand des problèmes sérieux comme la sécurité des français ou leurs santés se présentent !

Jdeclef 06/11/2020 09h49LP


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