mardi 24 novembre 2020

Que ce soit les écolos illuminés ou A.HIDALGO de cette gauche PS caviar moribonde, ils ne valent pas tripettes !

 

Paris : Anne Hidalgo se met à dos ses alliés écolos

En demandant aux Verts de clarifier leur rapport à la République, la socialiste risque de fracturer sa majorité… mais aussi l'unité pour la présidentielle.

David Belliard, l'adjoint (EELV) en charge des transports auprès de la maire de la capitale, va-t-il rendre sa délégation ? « C'est à Anne Hidalgo de clarifier sa position et ses affirmations, qui sont très graves. Si elle pense que nous ne sommes pas dans l'arc républicain et que nous avons des accointances avec le terrorisme, il faut qu'elle nous demande de partir », répond froidement David Belliard.

L'élu écolo affirme aussi ne pas avoir pour intention de quitter la majorité. Il n'empêche : les relations entre Anne Hidalgo et les élus EELV ont pris de nouveau un très mauvais tour depuis samedi. Dans un entretien à BFM TV, la maire de Paris a sans ciller mis en cause les élus Verts du Conseil de Paris sur leur « rapport à la République ». Une attaque très mal passée chez les élus Verts parisiens, mais pas seulement.

Rappel au règlement

Tout a commencé mardi 17 novembre, au Conseil de Paris, lorsque Rémi Féraud a présenté – au nom des socialistes – un vœu proposant de donner le nom de Samuel Paty, le professeur d'histoire décapité par un islamiste le 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine, à un lieu parisien. Fatoumata Koné, la présidente du groupe EELV, a alors fait remarquer que cet engagement n'était pas conforme à une délibération du Conseil datant de 1938 qui stipule que l'attribution d'un nom de rue ou de monument ne se fait que cinq ans après la mort de la personne en question.

« Il me semble que la raison de ce règlement était d'éviter que nous réagissions à chaud et que nous prenions le temps de quelques années pour éviter justement d'avoir des vœux de ce type-là… Forcément, avoir un lieu, une place, au nom de Samuel Paty, nous sommes tous d'accord, et c'est un point important. Par contre, je tiens à rappeler que nous regrettons que ce règlement à chaque Conseil ne soit pas respecté », a ainsi déclaré l'élue écolo.

Coup de chaud de la maire de Paris

Un rappel au règlement qui n'a pas manqué d'agacer la maire socialiste. « Je regrette votre position », a tout de suite rétorqué Anne Hidalgo. Avant de déplorer qu'« un problème de règlement intérieur qui n'en est pas un en réalité puisque c'est une règle non écrite, que nous avons eu l'habitude ici de dépasser souvent dans le consensus, ne [leur] permette pas de [se] retrouver face à un événement aussi majeur que la décapitation d'un professeur dans le cadre d'un attentat terroriste islamiste. Mais chacun prend ses responsabilités ».

Las, un bug technique lors du vote électronique qui a suivi a empêché 20 élus, dont plusieurs écolos, de voter et les a fait apparaître dans un premier temps comme des abstentionnistes. Juste assez longtemps pour que la situation s'embrase sur les réseaux sociaux, d'abord, puis à la télévision. Interrogée sur BFM TV samedi, non seulement Anne Hidalgo ne dément pas la soi-disant abstention des Verts, mais la maire jette de l'huile sur le feu : « C'est choquant, on devrait être unanimes là-dessus et on ne l'a pas été », a-t-elle regretté, avant d'ajouter : « Il faut pousser une partie de la gauche et des écologistes à sortir de leur ambiguïté. »

La colère de Belliard

Depuis, David Belliard, d'un naturel plutôt pacifique, ne décolère pas. « Je suis étonné et je ne comprends pas cette sortie. » Et, si, depuis ,le chef de file parisien d'EELV a finalement été contacté par Emmanuel Grégoire, le premier adjoint d'Anne Hidalgo, lundi vers 15 heures, cela ne l'empêche pas de se demander si « jouer la division avec un membre important de la gauche était du meilleur acabit », pour l'avenir en général et la présidentielle en particulier…

Ainsi, l'incident a très vite pris une tournure nationale. Chez les Verts, Éric Piolle, le maire de Grenoble, qui pourrait être candidat en 2022, n'a pas tardé à évoquer « une sortie de route » de la maire de Paris. « Il n'y a pas de place pour ces insinuations, qui sont en plus basées sur une "fake news" », a-t-il déclaré au Dauphiné libéré. Plus virulent, le secrétaire national d'EELV, Julien Bayou, n'a pas mâché ses mots. « C'est vraiment scandaleux ce qui s'est passé parce que la maire de Paris insinue que nous nous serions abstenus. Or elle sait très très bien ce qui s'est passé. C'est extrêmement grave", a-t-il accusé sur RFI. Il est même allé plus loin : « Je ne comprends pas que, dans cette interview à BFM, elle (Anne Hidalgo, NDLR) puisse mentir les yeux dans les yeux et insulter comme ça tous les écologistes. » Avant de conclure : « Nous demandons des excuses de la part d'Anne Hidalgo, elle doit retirer ses propos. Il n'y a aucune ambiguïté sur la République pour les écologistes. »

Présidentielle – Anne Hidalgo : « Je prendrai toute ma part… »

« Je comprends que les Verts aient mal pris les propos de la maire, mais je pense qu'ils doivent aussi entendre les raisons pour lesquelles Anne Hidalgo a eu un coup de chaud. Car, au-delà du vote, c'est la prise de parole de la présidente du groupe EELV qui a suscité l'émoi. Son intervention a été ressentie au minimum comme maladroite et, pour certains, comme ambiguë », explique Emmanuel Grégoire. Reste que, pour lui, cela ne remet nullement en cause la participation des Verts à la majorité. Il se dit même surpris que les écologistes le formulent ainsi de leur côté. « On peut avoir des différences, y compris des désaccords, sans remettre en cause la majorité. Il faut raison garder. Il se trouve en outre que nous en avons déjà eu un certain nombre avec les Verts depuis le début de la mandature et que l'on ne peut pas dire qu'ils aient pris des pincettes pour nous les dire. La franchise fait partie des règles de dialogue dans une majorité. Je ne crois pas qu'il y ait besoin de bander l'arc au-delà du nécessaire. »

Anna Hidalgo et Fatoumata Koné se rencontrent toutes les deux ce soir. Cela suffira-t-il à calmer le jeu ? Les élus parisiens socialistes l'espèrent bien. Le patron du PS, Olivier Faure, le souhaite encore davantage, lui qui assure sur tous les tons que l'union avec les écologistes est possible…

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Car élue dans cette période de pandémie et crise sanitaire à deux tours qui a faussé le résultat de l'élection municipale du fait de l'abstention de beaucoup de Parisiens !

Et de candidats médiocres qui se sont présentés avec les avatars que l'on a vu notamment à la REM parti du président !

La maire de Paris a cru bon de s’allier à ces écolos «  de tourner en rond » qui sèment le désordre partout où ils ont été élus, par des initiatives déjantées fumeuses comme on l'a constaté dans d'autres grandes villes de France !

Mais A.HIDALGO a voulu jouer la carte écolos bobos, car c'est la mode, elle a eu tort, car elle n'avait pas d'opposition pour être réélue !

Et pourtant son bilan est plus que médiocre après ses 6 ans de mandature, mais certains parisiens pleutres comme bien des français se sont dit, on sait ce que l'on perd, mais pas ce que l'on gagne, car il n'y avait pas de candidats valables à lui opposer, à part DATI peut être qui n'a pas été soutenu par son parti LR !

Jdeclef 24/11/2020 15h14


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