lundi 9 novembre 2020

Il ne faut pas critiquer systématiquement les vaccins, ils sont utiles contre les virus de tout ordre !

 

Les pionniers de la vaccination : Jonas Salk et la poliomyélite

Dans les années cinquante, le virologue Jonas Salk prit le risque de tester son vaccin antipolio sur lui, son épouse et ses trois fils.

Les enfants frappés d'une paralysie des jambes ont quasiment disparu de notre paysage occidental. Le dernier cas déclaré de polio en France remonte à 1989. Parmi les célébrités ayant contracté cette maladie infectieuse virale, on compte la peintre Frida Kahlo, le musicien Neil Young, le violoniste Itzhak Perlman, l'acteur Jean Lefebvre et le réalisateur Francis Ford Coppola. Et pourtant, aujourd'hui, le Pakistan et l'Afghanistan sont les deux derniers pays à encore abriter le virus. Un progrès immense dû, une fois de plus, à la vaccination.

Curieusement, jusqu'au XIXe siècle, la poliomyélite n'avait pas encore été identifiée comme maladie contagieuse et virale. On attribuait les paralysies observées à d'autres causes. Il faut dire que celles-ci ne se manifestent que dans les cas extrêmes : bien des personnes infectées ne déclarent pas de symptômes particuliers. Ceux-ci n'apparaissent que lorsque le virus qui s'introduit par le système digestif gagne la moelle épinière ou encore le cerveau, et dans ce dernier cas ,il s'avère mortel. À l'échelle mondiale, la poliomyélite fut à l'origine de millions de morts, il faut le savoir.

Un virus totalement inactivé

Dès que le virus de la polio est identifié au début du XXe siècle, c'est la course au vaccin. Mais cela s'avère plus difficile qu'il n'y paraît. Celui qui vaincra la polio s'appelle Jonas Salk. C'est un Américain de l'université de Pittsburgh qui n'est pas un débutant puisqu'il est à l'origine du premier vaccin grippal à grande échelle qu'il avait conçu pour protéger le corps expéditionnaire américain en Europe. En juillet 1950, la National Foundation for Infantile Paralysis (NFIP) le charge, avec une grosse bourse à l'appui, de fabriquer un vaccin contre la polio. Lui a sa petite idée pour réussir. Alors que tous ses confrères qui ont échoué ont cherché une méthode pour atténuer la virulence du virus, il se décide à partir d'un virus totalement désactivé. Ainsi, tout risque de transmettre la polio lors d'une vaccination est écarté. Et il espère bien que le virus mort reste capable de déclencher une réaction immunitaire.

Du tissu rénal de singe

Dans un premier temps, il projette d'injecter des virus désactivés dans des poules ou des vaches pour leur faire produire des anticorps. Lesquels seraient recueillis dans les œufs ou le lait. Mais cela ne fonctionne pas. Alors, Salk change son fusil d'épaule. Pourquoi ne pas injecter directement le virus mort chez la personne à protéger ? Il lui faut d'abord produire des virus en grande quantité, ce qu'il parvient à faire en utilisant du tissu rénal de singe comme milieu d'élevage. Puis il met au point une méthode radicale pour inactiver les virus. Des dizaines de singes sont ses premiers cobayes. Ils ne manifestent aucun symptôme et produisent des anticorps.

Pressée d'obtenir le vaccin, la NFIP le pousse à accélérer la manœuvre. Salk décide donc de brûler les étapes. Au printemps 1954, il réunit sa famille dans sa cuisine pour la vacciner. Il commence par lui, puis son épouse et ses trois fils. Comme il le prévoyait, tous produisent des anticorps sans manifester le moindre symptôme. Cela l'encourage à poursuivre les essais avec tout son entourage professionnel. En quelques mois, sept cents enfants et adultes reçoivent l'injection, ce qui demande un énorme travail pour produire les vaccins et analyser les analyses sanguines. Des centaines de singes sont sacrifiés. Les résultats étant toujours excellents, il est temps d'organiser un test officiel. Les heureux bénéficiaires sont les pensionnaires d'une école pour enfants et adultes handicapés mentaux, et ceux d'une institution pour enfants invalides. À l'époque, personne ne trouve à redire sur ce choix, c'était l'usage. Une fois de plus, le vaccin passe le test haut la main.

Dix en moururent

La potion de Salk est donc sans danger, mais, maintenant, est-elle efficace ? Pour le vérifier, un ultime test en double aveugle d'une ampleur inégalé jusque-là est organisé en avril 1954. Il concerne 1,8 million d'enfants de 5 à 8 ans. Au bout d'un an, il est indéniable que la poliomyélite fait infiniment moins de dégâts parmi les enfants vaccinés. Il y a pourtant eu un incident de parcours qui a failli avoir raison du vaccin de Salk. En effet, plusieurs milliers d'enfants déclarèrent une poliomyélite, 164 se retrouvèrent paralysés et 10 en moururent. L'enquête qui s'ensuivit révéla que tous ces enfants malades avaient été traités avec le vaccin provenant d'un même et seul laboratoire qui avait mal appliqué les consignes de Salk pour tuer le virus. Ce mystère levé, la NFIP pouvait entamer sa campagne de vaccination. D'autant plus facilement que Jonas Salk ne déposa pas de brevet, permettant ainsi à tous les laboratoires de fabriquer le vaccin. Quand on lui demandait la raison de son geste, le virologue américain répondait : « Peut-on breveter le Soleil ? »

Alors qu'elles étaient 35 000 en 1953, les victimes américaines de la polio ne furent plus que 161 en 1961. Le succès aurait été total pour Jonas Salk si son vaccin avait pu supprimer les maux de ventre produits par le virus de la polio lorsqu'il est ingéré. Ce qu'il ne pouvait pas faire, car il était injecté directement dans le sang. C'est un autre Américain nommé Albert Sabin qui résoudra ce problème en concevant un vaccin buvable. Lui aussi renonça à tout brevet. C'était une autre Amérique…

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Je suis âgé et j'ai connu cette maladie et ait été vacciné heureusement avec d'autres vaccins plus tard, et pour les hommes par le service militaire ont les renouvelait on appelait ça TABDT !

Mais je me souviens d'un élève dans mon collège qui avait été contaminé et soigné difficilement, avant que le vaccin et il était resté avec des lesquelles et était handicapé !

Tout comme la tuberculose qui faisait des ravages avant la découverte du fameux BCG du nom des chercheurs : Bacille Calmette Guérin et ou dans les entreprises pour lutter contre cette maladie la radioscopie a été obligatoire en entreprise et à l'école, car touchant principalement les poumons !

Alors pour la Covid 19 ce virus touche aussi les poumons et le système respiratoire coïncidence surement pas !

Tout cela pour dire qu'à notre époque on a tendance à oublier et minimiser tout ou à supprimer des mesures de précaution souvent pour économiser les couts financiers !

Mais quand de grandes épidémies arrivent, cela coute bien plus cher en vies et financement, on appelle cela le principe de simple précaution !?

Mais nos autorités bien pensantes donneuses de leçons ne sont plus capables de prévoir, pourtant des virus de la catégorie de ce Covid sont déjà passés au-dessus de notre pays comme le SRAS et différents HNN1 ou rougeole soi-disant disparue !

Car nous sommes au XXI eme siècle soi-disant évolué, mais mère nature est bien plus forte que les orgueils bornés des hommes politiques et mêmes de sciences à titres pompeux, car ils ont perdu toute humilité !

Par exemple l'ex président des USA qui prenait le covid 19 pour une gripette, qui vient de tomber de son piédestal en est la preuve flagrante !

Jdeclef 09/11/2020 16h01


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