Les
pionniers de la vaccination : Jonas Salk et la poliomyélite
Dans les
années cinquante, le virologue Jonas Salk prit le risque de tester son vaccin
antipolio sur lui, son épouse et ses trois fils.
Les enfants frappés d'une paralysie des jambes ont quasiment
disparu de notre paysage occidental. Le dernier cas déclaré de polio en France
remonte à 1989. Parmi les célébrités ayant contracté cette maladie infectieuse
virale, on compte la peintre Frida Kahlo, le musicien Neil Young, le violoniste
Itzhak Perlman, l'acteur Jean Lefebvre et le réalisateur Francis Ford Coppola.
Et pourtant, aujourd'hui, le Pakistan et l'Afghanistan sont les deux derniers
pays à encore abriter le virus. Un progrès immense dû, une fois de plus, à la
vaccination.
Curieusement, jusqu'au XIXe siècle, la
poliomyélite n'avait pas encore été identifiée comme maladie contagieuse et
virale. On attribuait les paralysies observées à d'autres causes. Il faut dire
que celles-ci ne se manifestent que dans les cas extrêmes : bien des
personnes infectées ne déclarent pas de symptômes particuliers. Ceux-ci
n'apparaissent que lorsque le virus qui s'introduit par le système
digestif gagne la moelle épinière ou encore le cerveau, et dans ce dernier
cas ,il s'avère mortel. À l'échelle mondiale, la poliomyélite fut à l'origine
de millions de morts, il faut le savoir.
Un virus totalement inactivé
Dès que le virus de la polio est identifié au début du XXe siècle,
c'est la course au vaccin. Mais cela s'avère plus difficile qu'il n'y paraît.
Celui qui vaincra la polio s'appelle Jonas Salk. C'est un Américain de
l'université de Pittsburgh qui n'est pas un débutant puisqu'il est à l'origine
du premier vaccin grippal à grande échelle qu'il avait conçu pour protéger le
corps expéditionnaire américain en Europe. En juillet 1950, la National
Foundation for Infantile Paralysis (NFIP) le charge, avec une grosse bourse à
l'appui, de fabriquer un vaccin contre la polio. Lui a sa petite idée pour
réussir. Alors que tous ses confrères qui ont échoué ont cherché une méthode
pour atténuer la virulence du virus, il se décide à partir d'un virus
totalement désactivé. Ainsi, tout risque de transmettre la polio lors d'une
vaccination est écarté. Et il espère bien que le virus mort reste capable de
déclencher une réaction immunitaire.
Du tissu rénal de singe
Dans un premier temps, il projette d'injecter des virus désactivés
dans des poules ou des vaches pour leur faire produire des anticorps. Lesquels
seraient recueillis dans les œufs ou le lait. Mais cela ne fonctionne pas.
Alors, Salk change son fusil d'épaule. Pourquoi ne pas injecter directement le
virus mort chez la personne à protéger ? Il lui faut d'abord produire des
virus en grande quantité, ce qu'il parvient à faire en utilisant du tissu rénal
de singe comme milieu d'élevage. Puis il met au point une méthode radicale pour
inactiver les virus. Des dizaines de singes sont ses premiers cobayes. Ils ne
manifestent aucun symptôme et produisent des anticorps.
Pressée d'obtenir le vaccin, la NFIP le pousse à accélérer la
manœuvre. Salk décide donc de brûler les étapes. Au printemps 1954, il réunit
sa famille dans sa cuisine pour la vacciner. Il commence par lui, puis son
épouse et ses trois fils. Comme il le prévoyait, tous produisent des anticorps
sans manifester le moindre symptôme. Cela l'encourage à poursuivre les essais
avec tout son entourage professionnel. En quelques mois, sept
cents enfants et adultes reçoivent l'injection, ce qui demande un énorme
travail pour produire les vaccins et analyser les analyses sanguines. Des
centaines de singes sont sacrifiés. Les résultats étant toujours excellents, il
est temps d'organiser un test officiel. Les heureux bénéficiaires sont les
pensionnaires d'une école pour enfants et adultes handicapés mentaux, et ceux
d'une institution pour enfants invalides. À l'époque, personne ne trouve à
redire sur ce choix, c'était l'usage. Une fois de plus, le vaccin passe le test
haut la main.
Dix en moururent
La potion de Salk est donc sans danger, mais, maintenant, est-elle
efficace ? Pour le vérifier, un ultime test en double aveugle d'une
ampleur inégalé jusque-là est organisé en avril 1954. Il concerne
1,8 million d'enfants de 5 à 8 ans. Au bout d'un an, il est
indéniable que la poliomyélite fait infiniment moins de dégâts parmi les
enfants vaccinés. Il y a pourtant eu un incident de parcours qui a failli avoir
raison du vaccin de Salk. En effet, plusieurs milliers d'enfants déclarèrent
une poliomyélite, 164 se retrouvèrent paralysés et 10 en
moururent. L'enquête qui s'ensuivit révéla que tous ces enfants malades
avaient été traités avec le vaccin provenant d'un même et seul laboratoire qui
avait mal appliqué les consignes de Salk pour tuer le virus. Ce mystère levé,
la NFIP pouvait entamer sa campagne de vaccination. D'autant plus facilement
que Jonas Salk ne déposa pas de brevet, permettant ainsi à tous les
laboratoires de fabriquer le vaccin. Quand on lui demandait la raison de son
geste, le virologue américain répondait : « Peut-on breveter le Soleil ? »
Alors qu'elles étaient 35 000 en 1953, les victimes
américaines de la polio ne furent plus que 161 en 1961. Le succès
aurait été total pour Jonas Salk si son vaccin avait pu supprimer les maux de
ventre produits par le virus de la polio lorsqu'il est ingéré. Ce qu'il ne
pouvait pas faire, car il était injecté directement dans le sang. C'est un
autre Américain nommé Albert Sabin qui résoudra ce problème en concevant
un vaccin buvable. Lui aussi renonça à tout brevet. C'était une autre Amérique…
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Je suis âgé et j'ai connu cette maladie et ait
été vacciné heureusement avec d'autres vaccins plus tard, et pour les hommes
par le service militaire ont les renouvelait on appelait ça TABDT !
Mais je me souviens d'un élève dans mon collège
qui avait été contaminé et soigné difficilement, avant que le vaccin et il
était resté avec des lesquelles et était handicapé !
Tout comme la tuberculose qui faisait des
ravages avant la découverte du fameux BCG du nom des chercheurs : Bacille
Calmette Guérin et ou dans les entreprises pour lutter contre cette maladie la
radioscopie a été obligatoire en entreprise et à l'école, car touchant
principalement les poumons !
Alors pour la Covid 19 ce virus touche aussi
les poumons et le système respiratoire coïncidence surement pas !
Tout cela pour dire qu'à notre époque on a
tendance à oublier et minimiser tout ou à supprimer des mesures de précaution
souvent pour économiser les couts financiers !
Mais quand de grandes épidémies arrivent, cela
coute bien plus cher en vies et financement, on appelle cela le principe de
simple précaution !?
Mais nos autorités bien pensantes donneuses de
leçons ne sont plus capables de prévoir, pourtant des virus de la catégorie de
ce Covid sont déjà passés au-dessus de notre pays comme le SRAS et différents
HNN1 ou rougeole soi-disant disparue !
Car nous sommes au XXI eme siècle soi-disant
évolué, mais mère nature est bien plus forte que les orgueils bornés des hommes
politiques et mêmes de sciences à titres pompeux, car ils ont perdu toute
humilité !
Par exemple l'ex président des USA qui prenait
le covid 19 pour une gripette, qui vient de tomber de son piédestal en est la
preuve flagrante !
Jdeclef 09/11/2020 16h01
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