vendredi 13 novembre 2020

Merci à nos soldats qui eux font leur travail de nettoyage dans cette Afrique sahélienne !

 

La France annonce la « neutralisation » d'un cadre djihadiste au Mali

Ba Ag Moussa était considéré comme le chef militaire du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, lié à Al-Qaïda. Il a été tué mardi.

Dans un communiqué de la ministre des Armées Florence Parly, la France a annoncé vendredi 13 novembre avoir « neutralisé », grâce à sa force militaire Barkhane, Ba Ag Moussa, décrit comme le « chef militaire » du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) et un « cadre historique de la mouvance djihadiste au Sahel ». Lié à Al-Qaïda, son nom était associé ces dernières années à de nombreuses attaques dans la région. L'opération a eu lieu mardi et a engagé « d'importants moyens de renseignements ainsi qu'un dispositif d'interception composé d'hélicoptères et de troupes au sol », selon la ministre.

Ba Ag Moussa « est considéré comme responsable de plusieurs attaques contre les forces maliennes et internationales. Il était considéré comme l'un des principaux chefs militaires djihadistes au Mali, notamment chargé de la formation des nouvelles recrues », selon le communiqué. En juin, l'armée française avait tué dans une opération au Mali le chef historique d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Ams), Abdelmalek Droukdal. La victoire de prestige était indiscutable : l'Algérien était au cœur du djihad sahélien depuis plus de 20 ans. Mais il restait prudemment éloigné du terrain et sa mort n'a pas changé la donne sécuritaire.

Les forces armées françaises ont neutralisé un haut cadre d'Al-Qaïda, ce 10 novembre au Mali. Je félicite nos militaires pour ce succès qui prive Iyad Ag Ghali d'un de ses principaux adjoints. Leur engagement, leur courage et leur abnégation nous rendent forts et fiers

 Acteur majeur des rebellions touareg

Celle d'Ag Moussa, alias « Bamoussa », ancien officier de l'armée malienne mais aussi membre fondateur du groupe djihadiste Ansar Dine, semble être plus significative. Ce Touareg, considéré comme un « terroriste » par les Nations unies et Washington, a été un acteur majeur des différentes rebellions touareg des années 1990 et 2000. Réintégré dans l'armée en 1996 puis en 2006, il avait fait défection à chaque fois pour reprendre les armes : vers la rébellion la première fois, puis vers le djihadisme à l'aube de son expansion dans la région en 2012.

Afghanistan, Syrie, Mali… Le temps des guerres sans fin

Selon le think-tank Counter-Extremism Project (CEP), « Bamoussa » était devenu en 2017 « le dirigeant opérationnel » du GSIM dirigé par le chef touareg malien Iyad Ag Ghaly. Le groupe est devenu depuis l'une des principales forces djihadistes au Sahel avec son ennemi intime, l'État islamique au grand Sahara (EIGS). Tous deux, par ailleurs en lutte armée l'un contre l'autre, sont depuis des mois les cibles prioritaires de Barkhane (plus de 5 000 soldats) et de ses alliés régionaux.

Ag Moussa était considéré comme le responsable d'attaques majeures contre les forces maliennes, dont une en juillet 2016 et l'autre en mars 2019, qui avaient fait plus de 20 morts chacune. Et son nom revenait avec insistance dans plusieurs attaques en 2020. Mais il jouissait aussi d'une immense popularité auprès des Touareg qui dépassait largement ses appartenances au GSIM. « Ba Ag Moussa est moins vu [par les communautés touareg, NDLR] comme djihadiste que comme un leader historique de la contestation touareg », a ainsi expliqué à l'AFP Ferdaous Bouhlel, chercheuse associée à l'université de Tours (France), experte en médiation.

Ne pas dialoguer avec les terroristes

Début 2020, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avait admis vouloir discuter avec les groupes djihadistes et avoir envoyé des émissaires en direction de deux de leurs principaux chefs, Iyad Ag Ghaly et le prédicateur peul Amadou Koufa. Depuis, « IBK » a été renversé en août par une junte militaire. Lors de la visite à Bamako fin octobre du chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, le Premier ministre malien de transition, Moctar Ouane, avait défendu « la nécessité d'une offre de dialogue avec les groupes armés » djihadistes au sein du « dialogue national inclusif », vaste concertation nationale tenue fin 2019.

Situation militaire au Mali : « Tout le monde craint une aggravation du chaos ! »

Mais Paris ne bouge pas de sa ligne militaire. « On ne peut pas dialoguer avec les groupes djihadistes qui n'ont pas renoncé au combat terroriste », a récemment déclaré Florence Parly à l'Agence France-Presse. « C'est de la responsabilité des autorités maliennes, pas la nôtre, mais il est important d'échanger. » Cette dernière frappe confirme à tout le moins que l'option militaire demeure privilégiée par la France, qui avait annoncé ces derniers jours des opérations distinctes contre le GSIM et l'EIGS, en revendiquant la neutralisation d'une petite centaine de djihadistes.

« Il est clair que ce coup contre le (GSIM) est une façon de marquer l'opposition de la France à ces éventuelles négociations », estime un analyste malien bon connaisseur du dossier, qui requiert l'anonymat. « Cela retardera d'éventuels pourparlers, parce que leurs responsables ne se mettront plus facilement à découvert. »

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Si on faisait le même ménage efficace chez nous en France en profondeur sans état d’âmes avec rigueur, ce serait parfait pour gommer ce « sentiment d'insécurité » qui nous colle à la peau et éradiquer ce fléau de terrorisme islamique !?

Dont on commémore les attentats de 2015 du BATACLAN ce 13 novembre et autres jusqu’à ce jour récemment, car pour les compassions, là nos dirigeants sont passés maitres !

Mais avec nos dirigeants et gouvernements de bienpensant que l‘on se traine depuis des décennies avec leurs moralités de bisounours de donneurs de leçons et partisans du politiquement correct, on est encore loin de retrouver une vie tranquille et sereine !

En fait depuis 2001 et cet attentat des deux tours de NEW-YORK on n’a peu avancé, ce terrorisme islamique progresse toujours !?

Ce qui est difficile à comprendre, c’est l’inertie des dirigeants occidentaux qui a très peu évolué, notamment en France, car ils ne sont pas aux niveaux du quotidien de leurs peuples se comportant comme de pseudo monarques enfermés dans leurs tours d’ivoire ou se déplaçant quand ils sortent en voitures blindées !?

Jdeclef 13/11/2020 11h31LP


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