Coignard –
La novlangue sanitaire du gouvernement face au Covid
CHRONIQUE.
L'exécutif tente, par des innovations langagières, de minimiser ses erreurs ou
encore de montrer combien il compatit à la détresse d'autrui.
Mardi, devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur
la gestion de l'épidémie, Jean Castex a rendu un hommage involontaire à
Coluche : « Mieux la phase actuelle de confinement produira ses
effets, plus vite nous pourrons passer à une phase suivante, mais qui ne sera
pas un retour à l'anté-confinement », a-t-il déclaré. En dehors de la
lapalissade certes un peu moins drôle que le célèbre « Plus on pédale
moins fort, moins on avance plus vite », le Premier ministre introduit
dans le débat la notion d'anté-confinement.
Mais se refuse à évoquer un post-confinement, pour ne pas avoir à prononcer le
mot fatidique : « déconfinement ». Le déconfinement, c'est
l'opération délicate dont il était chargé auprès d'Édouard Philippe, au
printemps dernier, avant de lui succéder à Matignon. Et ce ne fut pas un
succès, comme il a lui-même fini par le reconnaître devant la même commission
d'enquête.
Coignard – L'impossible mission de Jean Castex
Exit, donc, le « déconfinement », un mauvais souvenir.
Place à un éventuel « assouplissement » des contraintes imposées aux
Français, à moins qu'il s'agisse d'une « adaptation partielle »
des règles, ou encore d'un « allègement par paliers ». On comprend
bien l'esprit, mais on se souvient aussi qu'Emmanuel Macron, lui, n'avait pas
voulu prononcer le mot « confinement » dans son allocution du
16 mars… Une astuce de vocabulaire qui n'avait abusé personne.
La mode du « crève-cœur »
Dans le même registre, la doctrine du « tester, tracer,
isoler », prônée depuis longtemps par les médecins, mais dont la mise en
œuvre s'est révélée un échec, a changé d'intitulé. Elle est désormais remplacée
par le « tester, alerter, protéger ». C'est exactement la même chose,
sauf qu'on espère que cette fois, cela va réussir.
Au milieu des exposés à caractère technocratique, où il est
question des produits « essentiels » et « non essentiels »
– la maladresse langagière de l'année –, de taux, de courbes et de chiffres qui
étourdissent parfois plus qu'ils n'informent, certains ministres veulent
montrer qu'ils sont aussi des êtres doués de sensibilité. Et là, un mot-clé, un
seul. Pour Bruno Le Maire, cela a été un « crève-cœur » de fermer les
commerces. Et pour Brigitte Bourguignon, sa collègue chargée de l'Autonomie,
c'est un « crève-cœur » que de ne pas pouvoir prendre dans ses bras
un proche auquel on rend visite dans un Ehpad. Cette nouvelle tendance avait
été lancée par Emmanuel Macron dès le 12 mars : « Ne pas rendre
visite à nos aînés est – j'en ai bien conscience – un crève-cœur. » Une
expression qu'il a de nouveau employée le 28 octobre, dans l'allocution
qui annonçait le reconfinement. Le président demandait à toutes et à tous de
limiter les « réunions avec la famille et les amis, même si c'est un
crève-cœur ».
Cotta – Castex et Le Maire : une rivalité au sommet de l'État
Le ministre de la Santé semble, jusqu'à présent, épargné par le
syndrome du cœur brisé. Mais il a prononcé, jeudi soir, avec le plus grand
sérieux, cette lapalissade à propos du ralentissement de l'épidémie :
« Ce n'est pas parce que ça baisse que
c'est bas. » Coluche n'aurait pas osé…
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Pour simplement dédouaner
nos dirigeants ou politiciens ministre élus et même nos scientifiques émérites
et ceux-là peut être les pires que les autres pour minimiser les conséquences
de cette crise sanitaire et leurs incompétences par des péroraisons indigestes
car trop nombreuses dans nos médias plateau télé ou radios diverses !
Car sans solution à termes
depuis les 8 mois passés depuis le début de la pandémie !
Mais attention (enfin) des
nouvelles par ces vaccins qui fleurissent de partout dont on espère des
résultats bénéfiques et probants, mais pas tout de suite, ou il faudra en
attendant encore subir les discours de nos dirigeants qui espéreront choisiront
le bon?
Ce qui permet de dire que le
moral des français qui croient de moins en moins au bla-bla n'ont plus le moral
car cette crise sanitaire attaque maintenant leur psychique avec ses couvre-feu
ou confinements hypothétiques seules armes d'une efficacité périodique mais
loin d’être totale, car pas pérenne comme l'ont prouvé les précédents, car
ralentissant la circulation du virus, mais ne l'éradiquant pas et quand on
déconfine trop vite repart de plus belle comme cet été !
Alors avec NOËL qui arrive à
grand pas, on risque d'en reprendre une couche de ce Covid 19 que l'on
appellera 3eme vague comme le reflux d'une mer houleuse !
Mais le pire peut être,
c'est ces promotions commerciales style « black Friday » encore une
importation d'outre atlantique du pays de l'argent roi !
Entre santé, économie et
festivité, il faut savoir choisir, car l'écart entre les deux ou trois est très
risqué !
Car les français et pas
seulement ceux qui sont indisciplinés ne sont pas loin de craquer..!
Jdeclef 20/11/2020 13h13
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