vendredi 20 novembre 2020

La novlangue c'est l'art de noyer le poisson dans un langage qui ne peut être compris que par les initiés pour s'écouter parler pour ne rien dire !

 

Coignard – La novlangue sanitaire du gouvernement face au Covid

CHRONIQUE. L'exécutif tente, par des innovations langagières, de minimiser ses erreurs ou encore de montrer combien il compatit à la détresse d'autrui.

Mardi, devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la gestion de l'épidémie, Jean Castex a rendu un hommage involontaire à Coluche : « Mieux la phase actuelle de confinement produira ses effets, plus vite nous pourrons passer à une phase suivante, mais qui ne sera pas un retour à l'anté-confinement », a-t-il déclaré. En dehors de la lapalissade certes un peu moins drôle que le célèbre « Plus on pédale moins fort, moins on avance plus vite », le Premier ministre introduit dans le débat la notion d'anté-confinement. Mais se refuse à évoquer un post-confinement, pour ne pas avoir à prononcer le mot fatidique : « déconfinement ». Le déconfinement, c'est l'opération délicate dont il était chargé auprès d'Édouard Philippe, au printemps dernier, avant de lui succéder à Matignon. Et ce ne fut pas un succès, comme il a lui-même fini par le reconnaître devant la même commission d'enquête.

Coignard – L'impossible mission de Jean Castex

Exit, donc, le « déconfinement », un mauvais souvenir. Place à un éventuel « assouplissement » des contraintes imposées aux Français, à moins qu'il s'agisse d'une « adaptation partielle » des règles, ou encore d'un « allègement par paliers ». On comprend bien l'esprit, mais on se souvient aussi qu'Emmanuel Macron, lui, n'avait pas voulu prononcer le mot « confinement » dans son allocution du 16 mars… Une astuce de vocabulaire qui n'avait abusé personne.

La mode du « crève-cœur »

Dans le même registre, la doctrine du « tester, tracer, isoler », prônée depuis longtemps par les médecins, mais dont la mise en œuvre s'est révélée un échec, a changé d'intitulé. Elle est désormais remplacée par le « tester, alerter, protéger ». C'est exactement la même chose, sauf qu'on espère que cette fois, cela va réussir.

Au milieu des exposés à caractère technocratique, où il est question des produits « essentiels » et « non essentiels » – la maladresse langagière de l'année –, de taux, de courbes et de chiffres qui étourdissent parfois plus qu'ils n'informent, certains ministres veulent montrer qu'ils sont aussi des êtres doués de sensibilité. Et là, un mot-clé, un seul. Pour Bruno Le Maire, cela a été un « crève-cœur » de fermer les commerces. Et pour Brigitte Bourguignon, sa collègue chargée de l'Autonomie, c'est un « crève-cœur » que de ne pas pouvoir prendre dans ses bras un proche auquel on rend visite dans un Ehpad. Cette nouvelle tendance avait été lancée par Emmanuel Macron dès le 12 mars : « Ne pas rendre visite à nos aînés est – j'en ai bien conscience – un crève-cœur. » Une expression qu'il a de nouveau employée le 28 octobre, dans l'allocution qui annonçait le reconfinement. Le président demandait à toutes et à tous de limiter les « réunions avec la famille et les amis, même si c'est un crève-cœur ».

Cotta – Castex et Le Maire : une rivalité au sommet de l'État

Le ministre de la Santé semble, jusqu'à présent, épargné par le syndrome du cœur brisé. Mais il a prononcé, jeudi soir, avec le plus grand sérieux, cette lapalissade à propos du ralentissement de l'épidémie : « Ce n'est pas parce que ça baisse que c'est bas. » Coluche n'aurait pas osé…

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Pour simplement dédouaner nos dirigeants ou politiciens ministre élus et même nos scientifiques émérites et ceux-là peut être les pires que les autres pour minimiser les conséquences de cette crise sanitaire et leurs incompétences par des péroraisons indigestes car trop nombreuses dans nos médias plateau télé ou radios diverses !

Car sans solution à termes depuis les 8 mois passés depuis le début de la pandémie !

Mais attention (enfin) des nouvelles par ces vaccins qui fleurissent de partout dont on espère des résultats bénéfiques et probants, mais pas tout de suite, ou il faudra en attendant encore subir les discours de nos dirigeants qui espéreront choisiront le bon?

Ce qui permet de dire que le moral des français qui croient de moins en moins au bla-bla n'ont plus le moral car cette crise sanitaire attaque maintenant leur psychique avec ses couvre-feu ou confinements hypothétiques seules armes d'une efficacité périodique mais loin d’être totale, car pas pérenne comme l'ont prouvé les précédents, car ralentissant la circulation du virus, mais ne l'éradiquant pas et quand on déconfine trop vite repart de plus belle comme cet été !

Alors avec NOËL qui arrive à grand pas, on risque d'en reprendre une couche de ce Covid 19 que l'on appellera 3eme vague comme le reflux d'une mer houleuse !

Mais le pire peut être, c'est ces promotions commerciales style « black Friday » encore une importation d'outre atlantique du pays de l'argent roi !

Entre santé, économie et festivité, il faut savoir choisir, car l'écart entre les deux ou trois est très risqué !

Car les français et pas seulement ceux qui sont indisciplinés ne sont pas loin de craquer..!

Jdeclef 20/11/2020 13h13


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