L'arrestation
d'élèves de CM2 pour « apologie du terrorisme » fait polémique
VIDÉO. Trois
enfants âgés de 10 ans ont été interpellés jeudi, soupçonnés d'avoir
tenu des propos « violents » et « inquiétants » lors
de l'hommage à Samuel Paty.
L'arrestation jeudi 5 novembre 2020 à Albertville
(Savoie), à leur domicile, de quatre élèves de CM2 suspectés d'apologie du
terrorisme a été dénoncée par des membres de la communauté turque sur les
réseaux sociaux, conduisant les autorités à justifier leur action. Ces enfants
âgés de 10 ans, trois garçons et une fille, sont accusés d'avoir tenu des
propos « violents et inquiétants » lors de l'hommage à
Samuel Paty lundi. « Ils ont dit que le terroriste avait bien
fait », indique le procureur de Chambéry, Pierre-Yves Michau,
interrogé samedi matin par l'Agence France-Presse. Ils ont « justifié
l'assassinat », « arguant qu'il était interdit d'offenser le
Prophète et ajoutant qu'ils tueraient leur professeur s'il caricaturait le
Prophète », abonde le ministère de l'Intérieur dans une vidéo diffusée
vendredi soir sur Twitter.
Le parquet a été saisi mardi par la direction académique, à
laquelle le directeur de l'école concernée avait signalé les faits ; le même
jour, l'enseignant découvrait dans sa boîte aux lettres un papier avec
l'inscription « t'es mort ». L'affaire relevant, à ses yeux,
de l'apologie du terrorisme et des menaces de mort, tout en envoyant
« des signaux faibles de radicalisation », le parquet a ouvert une
enquête. « Vu l'âge des élèves, il fallait enquêter sur le milieu
familial. On ne pouvait pas seulement les convoquer, il fallait aussi
perquisitionner le domicile et on ne savait pas à qui l'on avait
affaire », justifie le procureur. « La police a fait son travail,
dans le respect de la loi. » « Il est faux de dire que la police a
usé d'une force démesurée », renchérit le ministère de l'Intérieur.
Des parents interrogés par le
quotidien régional Le Dauphiné
libéré se sont dits cependant choqués par cette intervention, qu'ils
jugent disproportionnée. « Vers 7 h 15, c'est notre fille de
13 ans qui a ouvert aux policiers. Certains étaient armés et cagoulés.
Notre fils dormait encore. Ils sont alors entrés dans sa chambre », a
témoigné l'une des mères. « On a été traités comme si on était des
terroristes », a déploré son mari. « Je n'aurais jamais imaginé
qu'on arrêterait ma fille de 10 ans pour apologie du terrorisme. Lundi,
elle a dit à son enseignant : « "Je suis déçue pour le
professeur (en parlant de Samuel Paty), mais ça aurait été bien qu'il ne
montre pas les caricatures." Elle n'a rien dit d'autre », a affirmé
la mère de la fillette.
De là à soupçonner leur
entourage familial entourage (car la mère aurait dit qu’il eut été "bien
qu'il ne montre pas les caricatures"!?)
Sauf que les caricatures ont
largement été diffusées par les médias télévisuels ou réseaux sociaux et autres
depuis les attentats de 2015 et surtout depuis le procès des auteurs de ceux-ci
récemment !)
A çà, il faut ajouter (les
diatribes insultantes du président turc) à l’encontre du président MACRON !
Il est certain que c’est
surtout contre les parents en perquisitionnant leur domicile qu’il fallait
convoquer, en les interrogeant sérieusement puisque issu de la communauté turque
!
Mais la police a obéi aux
ordres du procureur peut être par principe de précaution !
Mais attention, il faut quand
même se méfier des enfants car influençables, à titre d’exemple lors de la guerre
d’indépendance de l’Irlande dans les années 1920 des enfants posaient aussi des
bombes contre l’armée anglaise et quelque fois aussi jeunes que ces enfants (antagonisme
entre chrétiens Catholiques et Protestants !)
Car nous sommes dans un
monde de bienpensant hypocrite, croyant à un monde de bisounours, mais les
hommes eux ne changent pas, ils s’entretuent depuis plus de 2000 ans, souvent
par mysticisme rétrograde, il faut en prendre conscience, car le ver est dans
le fruit !
Jdeclef 08/11/2020 12h15
Toujours parler pour dire des faits, mêmes historiques dans l'histoire européenne est censuré par des modérateurs ignares et bornés du point c'est désolant car cet hebdomadaire fait l'apologie de la liberté d'expression dans un de ces numéros hors série qu'il ne respecte pas lui-même le comble de l'hypocrisie !
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