Béglé – Le
problème Castex
PARTI
PRIS. Déclarations contradictoires, décisions à court terme, ton cassant,
le Premier ministre a cessé de plaire. Il inquiète les Français et
agace dans ses rangs.
Les Français
ont donc appris dimanche soir qu'ils avaient plus de risques de contracter le
Covid aux rayons grille-pain ou livres des supermarchés que devant les
étals de yaourts ou de légumes… On savait que l'épidémiologie était une science
difficile, mais, là, elle devient plus mystérieuse que les voix bulgares !
Après nous
avoir vanté un confinement moins sévère qu'au printemps (confiner en gardant un
maximum d'activités), Jean Castex y ajoute un tour de vis injuste, inutile et
dangereux. Les petits commerçants « non essentiels » se plaignent
d'être fermés alors que la grande distribution peut, elle, vendre les mêmes
produits, alors, le Premier ministre, conscient qu'il peut ruiner les
uns, décide également de ruiner les autres. L'égalité à la française sans
doute !
Amazon,
Zappos, Google et quelques autres géants américains du commerce en ligne qui
étaient hier des oligopoles ne payant pas leurs impôts et qu'il fallait mater
et démanteler sont aujourd'hui les seuls à pouvoir fournir aux Français des
pantalons pour les enfants qui grandissent ou des romans de Victor Hugo :
avouez qu'il y a de quoi hurler de rage.
Coignard –
Confinement : fermer les librairies, le choix d'Emmanuel Macron
L'alliance
d'Ubu et des fonctionnaires de l'Union soviétique
Dernière
folie, dernière avant la prochaine, rassurez-vous, l'État dépense des centaines
de millions d'euros par an pour nous expliquer que boire et fumer, c'est mal,
mais on laisse ouverts les bureaux de tabac et les cavistes tandis qu'on ferme
les fleuristes et les libraires. Sans doute parce que les taxes perçues par
l'État sur les cigarettes et l'alcool sont bien plus élevées (20 milliards
d'euros inscrits au budget 2020) que celles qui reposent sur les fleurs et les
livres. Le pire est que le Premier ministre ne semble pas comprendre qu'il a
renvoyé le père Ubu ou les fonctionnaires de l'Union soviétique au rang de
débutants.
Renaud
Muselier : « Mais, Bon Dieu, donnez-nous de l'espoir ! »
Quatre mois
après sa nomination, son remplacement est déjà dans l'air. Les ministres de son
gouvernement fustigent son côté sec et cassant. Les élus locaux qui avaient cru
à l'instauration du couple maire-préfet pour diriger le pays découvrent
qu'il n'en est rien. Que le jacobinisme français a encore de longs mois devant
lui. En désespérant les élus locaux, Castex a perdu l'un de ses plus
efficaces soutiens. Comme le résume avec humour ce tweet d'Hervé Morin,
président de la région Normandie, qui appelle déjà au retour d'Édouard Philippe.
#confinement2 J’ai écouté notre Premier ministre, @JeanCASTEX , hier soir.
Après une bonne nuit de sommeil, je dis : au secours, @EPhilippe_LH , reviens
vite, tant tout cela est incohérent ! Et pourtant, je lui avais donné crédit !
— Hervé Morin (@Herve_Morin) November
2, 2020
À l'Élysée,
les collaborateurs du président s'empressent de dire que les contours de ce
confinement si étrange sont une idée de Matignon, que cette usine à gaz
n'est pas celle d'Emmanuel Macron. On pointe déjà du doigt les relations
entre Alexis Kohler, secrétaire général de l'Élysée, et Nicolas Revel,
directeur de cabinet de Jean Castex. Celui-ci avait été choisi et même imposé
au Premier ministre par Emmanuel Macron pour éviter les blocages qui avaient
émaillé la relation entre l'Élysée et Matignon du temps du tandem Édouard
Philippe et Benoît Ribadeau-Dumas, l'ancien « dir cab » de Matignon.
Bref, ce remaniement des ministres, des collaborateurs et des fonctionnements a
fait flop ! Une chose semble désormais certaine : la durée de vie de
Jean Castex à Matignon s'est singulièrement réduite. Les plus optimistes lui
prédisent un départ au printemps au moment des élections départementales et
régionales, les plus sévères n'excluent pas qu'il ne passe pas l'hiver. Jean
Castex, que l'on voyait comme un Jean-Pierre Raffarin qui dure et qui rassure,
risque donc de connaître le destin d'une Édith Cresson, Première ministre
pendant 10 mois et 18 jours…
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C'est pour cela qu'il est
interchangeable à volonté du président !
D'ailleurs pour tous les
quinquennats passés cela a été pareil donc pas étonnant !
Le 1er ministre concentre
tous les mécontentements des français et en plus à l'assemblée nationale, il
essuie les oppositions des députés n'étant pas de la majorité présidentielle !
Il ne semble pas à sa place
dans cette fonction, car il n'a pas fait long feu dans l'opinion des français
lambda !
Ce qui prouve que de changer
de 1er ministre et de gouvernement ne pouvait rien apporter de nouveau, une
recette éculée utilisée par nos présidents bavards et sans idées, les derniers
remportant la palme de l’inefficacité !
La crise sanitaire n'est pas
la seule excuse, surtout si on la gère mal comme c'est le cas !
Jdeclef 04/11/2020 13h25
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