Donald
Trump promet de quitter le pouvoir si la victoire de Joe Biden est confirmée
Le
président américain a malgré tout répété, jeudi, qu'il pourrait ne pas
reconnaître sa propre défaite à l'élection présidentielle.
DONALD TRUMP semble se résoudre à quitter le pouvoir. Le
président américain a en effet assuré, jeudi 26 novembre 2020,
qu'il quitterait « bien sûr » la Maison-Blanche si la victoire
de Joe Biden à l'élection présidentielle était officiellement confirmée, tout
en répétant qu'il pourrait ne pas reconnaître sa propre défaite.
Interrogé sur le fait de savoir s'il quitterait la Maison-Blanche
en cas de vote du collège des grands électeurs confirmant la victoire du
démocrate, le républicain a promis : « Bien sûr que je le ferai. Et
vous le savez. » Mais « s'ils le font, ils feraient une
erreur », ajoutant : « Ce sera quelque chose de très dur à
accepter », a-t-il ajouté.
C'est la première fois que Donald Trump répondait à des questions
de journalistes depuis l'élection du 3 novembre. Depuis cette date,
il a martelé que l'élection avait été truquée, et a multiplié les procédures
judiciaires dans plusieurs États, toutes rejetées. Lors de son point presse de
jeudi, jour férié de Thanksgiving, Donald Trump a estimé que
l'infrastructure électorale des États-Unis était « comme celle d'un pays
du tiers-monde ».
Il a par ailleurs annoncé qu'il se rendrait
le 5 décembre en Géorgie, où l'élection de deux sénateurs en janvier
déterminera la majorité à la Chambre haute. Joe Biden, ancien vice-président de
Barack Obama, a remporté 306 grands électeurs contre 232 à
Donald Trump. Il a construit sa victoire en arrachant plusieurs vieux bastions
démocrates conquis en 2016 par Donald Trump, comme la Pennsylvanie,
le Michigan et le Wisconsin.
Déjà lundi dernier, Donald Trump avait été contraint de donner son
feu vert au lancement du processus de transition entre son administration et
celle du président élu. Joe Biden a désormais accès aux dossiers, à des
financements et reçoit les briefings des services de renseignements américains.
Le démocrate a également accès aux informations concernant la pandémie de
Covid-19 et l'état d'avancement des différents projets de vaccins. La gestion
très critiquée de la crise sanitaire, dans les derniers mois d'une présidence
tumultueuse, a joué un rôle-clé dans la défaite électorale de Donald Trump. La
pandémie a fait plus de 260 000 morts aux États-Unis, le bilan le plus lourd au
monde.
Sans attendre, Joe Biden, 78 ans, a aussi commencé à
préparer son arrivée à la Maison-Blanche, en annonçant les premières
nominations de son futur gouvernement. Plusieurs personnalités ayant servi sous
Barack Obama en feront partie, comme Antony Blinken, futur chef de la
diplomatie. L'ancien secrétaire d'État John Kerry, 76 ans, fera lui
aussi son retour à Washington en tant qu'émissaire spécial du président sur le
climat, signe de l'importance qu'accorde Joe Biden à ce dossier. Le président
élu doit annoncer la semaine prochaine qui fera partie de son équipe
économique. Janet Yellen, l'ancienne présidente de la Réserve fédérale, la
banque centrale américaine, devrait être nommée secrétaire au Trésor.
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Ce n'est pas à l'honneur des
Américains d'avoir eu un président comme ce personnage!
Mais ils ont réussi à s'en
débarrasser, toutefois, ils devraient revoir leur système électoral, s'ils
veulent que leur vieille démocratie ne se dégrade trop, cet épisode devrait
leur servir de leçon !
Ils ont le droit de se
tromper, car en France pays des donneurs de leçon bienpensant de tous bords
depuis des décennies, on n'arrive toujours pas à s'accorder pour élire le bon
président pour diriger notre pays et gouverner notre société française qu'on
dit ingouvernable par ses citoyens frondeurs et versatiles depuis notre
révolution de 1789!
Mais les démocraties
modernes ont de plus en plus de mal à survivre, dans les pays libres !
Jdeclef 27/11/2020 12h07
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