lundi 2 novembre 2020

Le titre est forcément exact car le président n'a rien à proposer ou même à inventer de nouveau !?

 

Coignard – La répétition, dangereuse maladie politique

CHRONIQUE. Appeler à l'union nationale, contraindre au reconfinement… Les paroles et les actes politiques s'usent quand ils se répètent.

« L'éternel retour est une idée mystérieuse, et Nietzsche, avec cette idée, a mis bien des philosophes dans l'embarras : penser qu'un jour tout va se répéter comme on l'a déjà vécu et que cette répétition va encore infiniment se répéter ! » Ce sont les premières phrases du roman de Milan Kundera, L'Insoutenable Légèreté de l'être. Selon l'écrivain, une tragédie qui se reproduit « va devenir un bloc qui se dresse et perdure, et sa sottise sera sans rémission ». Pour mieux se faire comprendre, il prend l'exemple de la Révolution française : « Il y a une énorme différence entre un Robespierre qui n'est apparu qu'une seule fois dans l'histoire et un Robespierre qui reviendrait éternellement couper la tête des Français. » L'exécutif dans son ensemble, et le président de la République en particulier, se trouve confronté à cette dangereuse dépression politique, aux conséquences menaçantes : la répétition.

Répétition du terrorisme qui frappe à Nice alors que l'hommage rendu dans les écoles de France à Samuel Paty, professeur décapité pour ce qu'il a enseigné, ne s'est pas encore déroulé. Répétition de l'épidémie de Covid-19, qui fait réapparaître chez beaucoup de nos concitoyens la peur d'un virus qu'on avait voulu croire jugulé.

Rentrée des classes : « Ce n'est vraiment pas le moment de lâcher les élèves ! »

Sentiment de déjà-vu

Répétition d'un confinement, certes, moins drastique que le premier, mais pollué par le sentiment de « déjà-vu » et la lassitude du recommencement. Selon un sondage Elabe publié vendredi, seuls 67 % des Français approuvent le reconfinement, alors qu'ils étaient 93 % à accepter de rester chez eux en mars dernier. Et 42 % d'entre eux seulement font confiance au gouvernement pour gérer la crise sanitaire, contre 59 % au début du printemps.

Répétition, surtout, des mêmes appels présidentiels à l'union nationale, pour lutter contre le coronavirus le mercredi, depuis l'Élysée – « nous tiendrons » –, puis le jeudi, à Nice, devant la basilique Notre-Dame de Nice – « J'appelle à l'unité de tous ». Le chef de l'État est dans son rôle lorsqu'il s'exprime de la sorte, et s'en abstenir serait une faute politique. Mais en temps de crises en série, de telles paroles perdent immanquablement une part croissante de leur vertu performative.

« Tout se répète sans cesse et lamentablement », soupire un héros de Maupassant. En France, aujourd'hui, tout se répète dramatiquement. Dans ces conditions, il est difficile pour le président de soutenir l'attention et l'adhésion dans la durée. C'est pourtant plus nécessaire que jamais.

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Ces beaux discours alambiqués les français maintenant, ils les connaissent et deviennent soulants voire indigestes !

Pour les dernières mesures de confinements et la fronde des petits commerçants qui peut se comprendre qui a encore une fois de plus occasionné une cacophonie entre ministres 1er ministre et même le président qui souligne une gestion de cette pandémie toujours aussi désordonnée, car nous sommes encore dans un pays libre et démocratique ou tout le monde donne son opinion et même certains font ce qu’ils veulent, ce qui est bien français peuple souvent frondeur et indiscipliné, versatile et pratiquant le chacun pour soi !

J’en fait partie, mais conscient !

Tout le contraire d’un pays totalitaire et un confinement à la chinoise qui forcement a été efficace, sans liberté mais pas dans notre culture de bisounours !

Pour le problème de lutte contre le terrorisme islamique, c’est pareil depuis 2001 2013 2015 et suivant nos gouvernements de tous bords n’ont été là que dans l’émotion et la compassion pour les victimes, c’est bien normal, mais pour la rigueur et la fermeté pour agir rapidement sans états d’âmes, ils sont à peu près absents pourtant les français leur réclament d’agir fermement depuis les 1ers attentats et ceux qui ont suivis jusqu’à ce jour !

Ce gouvernement et le ministre de l’éducation en est à s’invectiver avec d’autres élus ou enseignants sur les mesures d’hommage à ce pauvre professeur qu’il a modifié, on ne sait pas pourquoi !?

Alors qu’il faut protéger l’école de l’extérieur et retrouver sa fonction d’enseigner et d’éduquer rien d’autre, car elle a perdue cela !

Le pays va très mal et ce n’est pas 2022 qui changera cela, car notre classe politique d’une médiocrité sans nom sera toujours là, à moins d’un miracle et de nouveaux élus, on n’en voit pas à cet horizon, mais c’est de la faute des français qui votent et n’ont pas encore appris de leurs erreurs !

Jdeclef 02/112020 10h49


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