Coignard –
La répétition, dangereuse maladie politique
CHRONIQUE.
Appeler à l'union nationale, contraindre au reconfinement… Les paroles et les
actes politiques s'usent quand ils se répètent.
« L'éternel retour est une idée mystérieuse, et Nietzsche,
avec cette idée, a mis bien des philosophes dans l'embarras : penser qu'un
jour tout va se répéter comme on l'a déjà vécu et que cette répétition va
encore infiniment se répéter ! » Ce sont les premières phrases
du roman de Milan Kundera, L'Insoutenable
Légèreté de l'être. Selon l'écrivain, une tragédie
qui se reproduit « va devenir un bloc qui se dresse et perdure, et sa
sottise sera sans rémission ». Pour mieux se faire comprendre, il prend
l'exemple de la Révolution française : « Il y a une énorme différence
entre un Robespierre qui n'est apparu qu'une seule fois dans l'histoire et un
Robespierre qui reviendrait éternellement couper la tête des
Français. » L'exécutif dans son ensemble, et le président de la
République en particulier, se trouve confronté à cette dangereuse dépression
politique, aux conséquences menaçantes : la répétition.
Répétition du terrorisme qui frappe à Nice alors que
l'hommage rendu dans les écoles de France à Samuel Paty, professeur décapité
pour ce qu'il a enseigné, ne s'est pas encore déroulé. Répétition de l'épidémie
de Covid-19, qui fait réapparaître chez beaucoup de nos concitoyens la peur
d'un virus qu'on avait voulu croire jugulé.
Rentrée des classes : « Ce n'est vraiment pas le moment
de lâcher les élèves ! »
Sentiment de déjà-vu
Répétition d'un confinement, certes, moins drastique que le
premier, mais pollué par le sentiment de « déjà-vu » et la lassitude
du recommencement. Selon un sondage Elabe publié vendredi, seuls 67 % des
Français approuvent le reconfinement, alors qu'ils étaient 93 % à accepter
de rester chez eux en mars dernier. Et 42 % d'entre eux seulement font
confiance au gouvernement pour gérer la crise sanitaire, contre 59 % au
début du printemps.
Répétition, surtout, des mêmes appels présidentiels à l'union
nationale, pour lutter contre le coronavirus le mercredi, depuis
l'Élysée – « nous tiendrons » –, puis le jeudi, à Nice, devant
la basilique Notre-Dame de Nice – « J'appelle à l'unité de tous ». Le
chef de l'État est dans son rôle lorsqu'il s'exprime de la sorte, et s'en
abstenir serait une faute politique. Mais en temps de crises en série, de
telles paroles perdent immanquablement une part croissante de leur vertu
performative.
« Tout se répète sans cesse et lamentablement », soupire
un héros de Maupassant. En France, aujourd'hui, tout se répète dramatiquement.
Dans ces conditions, il est difficile pour le président de soutenir l'attention
et l'adhésion dans la durée. C'est pourtant plus nécessaire que jamais.
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Ces beaux discours
alambiqués les français maintenant, ils les connaissent et deviennent soulants
voire indigestes !
Pour les dernières mesures
de confinements et la fronde des petits commerçants qui peut se comprendre qui a
encore une fois de plus occasionné une cacophonie entre ministres 1er
ministre et même le président qui souligne une gestion de cette pandémie
toujours aussi désordonnée, car nous sommes encore dans un pays libre et
démocratique ou tout le monde donne son opinion et même certains font ce qu’ils
veulent, ce qui est bien français peuple souvent frondeur et indiscipliné,
versatile et pratiquant le chacun pour soi !
J’en fait partie, mais conscient !
Tout le contraire d’un pays
totalitaire et un confinement à la chinoise qui forcement a été efficace, sans
liberté mais pas dans notre culture de bisounours !
Pour le problème de lutte
contre le terrorisme islamique, c’est pareil depuis 2001 2013 2015 et suivant
nos gouvernements de tous bords n’ont été là que dans l’émotion et la
compassion pour les victimes, c’est bien normal, mais pour la rigueur et la fermeté
pour agir rapidement sans états d’âmes, ils sont à peu près absents pourtant
les français leur réclament d’agir fermement depuis les 1ers attentats et ceux
qui ont suivis jusqu’à ce jour !
Ce gouvernement et le ministre
de l’éducation en est à s’invectiver avec d’autres élus ou enseignants sur les mesures
d’hommage à ce pauvre professeur qu’il a modifié, on ne sait pas pourquoi !?
Alors qu’il faut protéger l’école
de l’extérieur et retrouver sa fonction d’enseigner et d’éduquer rien d’autre,
car elle a perdue cela !
Le pays va très mal et ce n’est
pas 2022 qui changera cela, car notre classe politique d’une médiocrité sans
nom sera toujours là, à moins d’un miracle et de nouveaux élus, on n’en voit pas
à cet horizon, mais c’est de la faute des français qui votent et n’ont pas
encore appris de leurs erreurs !
Jdeclef 02/112020 10h49
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