Attaque de
Nice : Jean Castex exprime son « émotion » lors de l'hommage
national
Le Premier
ministre a pris la parole, samedi, à l'issue de la cérémonie en l'honneur des
trois victimes tuées dans la basilique de Nice.
Neuf jours après l'attaque au couteau perpétrée dans la basilique
de Nice, un hommage national présidé par Jean Castex a débuté, samedi
7 novembre 2020, en présence des proches des trois personnes tuées le 29 octobre,
deux femmes et le sacristain de l'église. Trois autres membres du gouvernement,
le maire LR de Nice Christian Estrosi, Nicolas Sarkozy, ainsi que d'autres élus
et toutes les autorités religieuses de Nice ont pris part à cette cérémonie.
L'ancien président de la République s'est d'ailleurs rendu à Nice dans l'avion
de Jean Castex, sur invitation de ce dernier, selon Europe 1.
Le Premier ministre a fait part de son « émotion »,
de sa « compassion » et de son
« indignation ». « C'est la France qui à chaque fois est
visée et est la cible du terrorisme, mais Nice aura payé un lourd
tribut », a déclaré le locataire de Matignon, évoquant cet attentat, et
celui qui avait fait 86 morts sur la promenade des Anglais le 14 juillet 2016.
« Je suis venu apporter les condoléances de la nation
tout entière » aux familles des victimes, a-t-il ajouté, lors de la
cérémonie organisée sur les hauteurs de la ville, à la colline du
Château.
« Le 29 octobre, un terroriste a volé trois vies
au cœur même d'une église », s'est ému Jean Castex en évoquant une
« profanation ». « Il n'a pas uniquement profané un lieu de
culte, il a aussi profané cet esprit d'accueil et d'hospitalité dont la ville
de Nice a fait un idéal », a-t-il souligné. « Le terrorisme
s'en prend à ce que nous sommes, à ce qui fait notre identité, à notre liberté,
à notre culture et enfin à nos vies. L'ennemi, nous le connaissons, non
seulement il est identifié, mais il a un nom, c'est l'islamisme radical, une
idéologie politique qui défigure la religion musulmane en détournant ses
textes, ses dogmes et ses commandements pour imposer sa domination par
l'obscurantisme et la haine », a encore déclaré le chef du gouvernement.
Trois coups de canon ont été symboliquement tirés à la fin de la
cérémonie, après l'allocution du Premier ministre. Alors que l'orchestre jouait
ensuite « What A Wonderful World » de Louis Armstrong, la
famille de Simone Barreto Silva est partie la première, l'une de ses filles
peinant à marcher, soutenue avant d'être prise dans ses bras par le mari de
Nadine Devillers.
« Ce sont des
moments très importants »
Dès 9 heures, Anne Gourvès, coprésidente de Promenade
des Anges, l'association de proches de victimes de l'attentat de
juillet 2016 qui avait fait 86 morts et plus de 450 blessés,
s'est préparée à la cérémonie. « Ce sont des moments très importants, des
marques de respect, de solidarité, de compassion à ces victimes. J'ai été blessée
d'entendre qu'il ne faudrait plus d'hommages, de fleurs ou de bougies, au
contraire » a-t-elle confié à l'Agence France-Presse.
À 10 heures, après l'hymne national et une revue des
troupes, les portraits des victimes ont été apportés par leurs familles et
leurs proches, qui devraient aussi être prochainement reçus au Vatican par le
pape François. Les chansons préférées de deux des victimes ont accompagné leurs
portraits : « L'Indifférence » de Gilbert Bécaud pour la
paroissienne Nadine Devillers et « Toda menina baiana » de
Gilberto Gil pour la Franco-Brésilienne Simone Barreto Silva. Les proches du
sacristain Vincent Loquès ont, eux, choisi de lire le poème de
Victor Hugo « Demain,
dès l'aube… », dans lequel l'écrivain évoque la
disparition tragique de sa fille Léopoldine.
Islamisme : « Il est minuit moins deux avant l'heure du
choix »
On ne s’attend pas à une mort aussi tragique, dans un lieu pareil…
Le gouvernement doit aussi remettre aux trois personnes décédées
la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme. À l'issue
de cette cérémonie, le chef du gouvernement aura « un temps d'échange
avec les familles des victimes », selon le programme diffusé par
Matignon. Puis il prononcera une autre allocution et décorera les policiers
municipaux de Nice ayant arrêté l'auteur de l'attentat.
Nadine Devillers, 60 ans, Vincent Loquès, 55 ans,
et Simone Barreto Silva, 44 ans, se trouvaient dans la basilique
Notre-Dame-de-l'Assomption le matin du 29 octobre quand un homme de
21 ans, Brahim Aouissaoui, de nationalité tunisienne, arrivé à Nice
l'avant-veille, les a attaqués au couteau vers 8 h 30. « On ne
s'attend pas à une mort aussi tragique, dans un lieu pareil… Entrer dans une
église pour y tuer trois personnes, c'est inconcevable pour
moi ! » a confié à Nice-Matin Joffrey, le mari de
Nadine Devillers. « Je souffre énormément. Heureusement, je suis
bien entouré », a-t-il indiqué, décidé à tenir bon en mémoire de son
épouse, avec laquelle il était en couple depuis bientôt vingt-six ans.
Barochez – La France assiégée
Souvenir douloureux
L'alerte avait été donnée par Simone Barreto Silva, décédée
après s'être réfugiée dans un restaurant proche de la basilique. Cette femme
franco-brésilienne charismatique élevait seule ses trois enfants âgés de
7, 11 et 15 ans. Située près de la gare centrale de Nice, la
basilique se trouve dans un quartier très fréquenté. Le jeudi de l'attaque, les
Niçois se hâtaient d'y faire des achats avant le reconfinement contre
l'épidémie de coronavirus. L'émotion et la tension étaient déjà vives, à Nice
comme ailleurs en France, depuis l'assassinat de l'enseignant Samuel Paty,
13 jours plus tôt, le 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine
(Yvelines).
À Nice, l'attaque de l'église a en outre ravivé le souvenir de
l'attentat très meurtrier commis sur la promenade des Anglais le
14 juillet 2016, perpétré par un Tunisien de 31 ans qui avait foncé
dans la foule rassemblée pour le feu d'artifice au volant d'un camion.
« C'est de la violence gratuite, de l'horreur à l'état pur, on ne fait
pas ça et certainement pas au nom d'une religion quand on a un peu d'humanité en
soi », a réagi Anne Gourvès, de l'association Promenade des Anges.
Attentat à Nice : « Il faut que les musulmans prennent
la parole »
Depuis le début de l'enquête sur l'attaque commise dans la
basilique de Nice, outre l'assaillant, 11 personnes ont été placées en
garde à vue. Toutes ont été relâchées depuis. Connu en Tunisie pour des
faits de violence et de drogue, Brahim Aouissaoui s'était tourné vers la
religion depuis deux ans et isolé. Hospitalisé à Nice après son arrestation,
sans pouvoir être questionné, il a été transféré vendredi en avion vers Paris,
où le Parquet national antiterroriste conduit l'enquête pour
« assassinats en relation avec une entreprise terroriste ». Deux
victimes, Vincent Loquès et Simone Barreto Silva, ont déjà été inhumées
ces derniers jours dans l'intimité, après une messe dans la basilique où ils
sont morts. Pour les besoins de l'autopsie, Nadine Devillers, dont la
dépouille présentait « un égorgement très profond de l'ordre d'une
décapitation » selon l'enquête, sera inhumée dans quelques jours.
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Mais cela revient trop
souvent avec ces larmes de crocodiles et discours bien tournés avec médailles
commémoratives à la clef !
Ce que les français attendent
depuis que ces attentats terroristes islamiques ont débuté, c’est-à-dire et
depuis 2001 aux USA pourtant retentissant d’horreur par leurs nombres de
victimes à l’échelle de ce grand pays libre (peut-être trop démocratique
quand on voit l’exemple de leurs élections présidentielles pas à l’honneur d’un
président qui s’accroche à son pouvoir qu’il ne veut pas lâcher !)
Mais aussi chez nous et
autres pays occidentaux laïques libres judéo-chrétien qui subissent ces
attentats barbares et lâches périodiquement comme à PARIS ou Nice et autres
villes de France depuis 15 ans et dans le monde !?
Que certains de nos
dirigeants pleutres ou inconscients ne veulent pas voir et agir avec rigueur envers
ces fous illuminés fanatisés jusqu’à minimisant ceux-ci en les qualifiant de
déséquilibrés, ou en disant que ce n’est qu’un sentiment d’insécurité ?!
Que faudra-t-il de plus, de
la part de nos dirigeants ?!
Déjà abandonner cette
culture de bien-pensants donneur de leçon hypocrites et en ne faisant plus de politiquement
correct et puisque certains disent que pour c’est une guerre que l’on nous fait
et bien il faut la faire et rendre coup pour coup partout ou il le faut et déjà
dans notre propre pays ou se sont infiltrés ces malfaisants, car ils sont parmi
nous !
Pour ne plus avoir à pleurer
devant les cercueils de français innocents dans des commémorations à grand
spectacle qui doivent plaire à ces criminels qui n’ont aucune humanité !
Les français l’ont déjà fait
dans le passé pour se défendre et s’unir, il faut qu’ils recommencent et
motivent nos autorités gouvernementales et dirigeants censés nous protéger !
Jdeclef 07/11/2020 13h51
Ecœurant ces censures arbitraires des modérateurs du point qui ne respectent pas la liberté d'expression j'aurais honte si j'étais eux car là ce n'est pas pour des caricatures mais pour demander que l'on défendent simplement les français lambdas contre des malfaisants qui sont infiltrés parmi nous et frappent à l'aveugle, pitoyable les médias qui n'ont pas le courage de nommer les faits sans les édulcorer heureusement qu'il y en a d'autres car cette censure ne sert à rien mon commentaire sera lu n'en déplaisent à ces hypocrites car il faut parler du mal pour le combattre on est au XXI eme siècle !
RépondreSupprimerDERNIERE INFORMATION en fait le point est revenu sur sa censure de mon commentaire et l'ont publié pour ses abonnés, comme quoi il y en a qui réfléchissent au niveau de la rédaction
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