Béglé –
Les mots interdits d'Emmanuel Macron
PARTI
PRIS. Comment parler d'un déconfinement sans en prononcer le mot ? Ce
soir, le président devra éviter quelques formules ou prophéties hasardeuses.
Pour la onzième fois depuis le début de la crise sanitaire, Emmanuel
Macron va donc s'adresser aux Français. Le chef de l'État doit tracer un cap,
mettre un terme à la cacophonie qui anime le gouvernement entre les tenants
d'un confinement prolongé incarné par la ligne Véran/Castex et rigoureux et
ceux, emmenés par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, qui prônent un
desserrement de la bride pour ne pas risquer un désastre économique. En
plus de trancher entre plusieurs options, le président doit choisir les mots
justes. Quelques-uns, ainsi que des expressions tirées de ses précédentes
interventions, sont désormais déconseillés.
À commencer par le terme « déconfinement ». Il ne
devrait pas être prononcé ce soir. Il induirait un retour à la normale que
l'exécutif ne veut à aucun prix. Son synonyme poétique « nous retrouverons
les jours heureux », qui avait marqué l'allocution du 13 avril,
sera lui aussi banni. Il avait été interprété comme la fin définitive de
l'épidémie.
Pas trop d'optimisme donc, mais pas de pessimisme excessif non
plus. Emmanuel Macron devra corriger les accents alarmants de sa précédente
prise de parole. Le 28 octobre, le président s'était lui-même chargé
d'annoncer le reconfinement avec cette phrase qui s'est heureusement révélée
fausse : « La deuxième vague sera sans doute plus dure et meurtrière
que la première. » On en est loin. On compte cet automne
environ 15 000 victimes du Covid-19 contre deux fois plus avec la
vague du printemps.
Le prix du « quoi qu'il en coûte »
Cette prophétie non réalisée a semé un doute dans l'esprit des
Français. Était-il vraiment utile de nous reconfiner ? N'y a-t-on pas été
trop fort ? Cette petite musique est dangereuse pour le président et sape
un peu plus encore la confiance dans l'exécutif. En matière de prospective, il
faut être prudent tant le coronavirus déjoue tous les pronostics… Ce soir,
donc, pas de pari ou de traites sur l'avenir.
Autre expression à ne plus employer, le « quoi qu'il en
coûte » du 12 mars. Ce quoi qu'il en coûte a un prix. Sans doute
entre 25 et 30 milliards par mois. Et encore, le déficit des
comptes sociaux n'est-il pas encore totalement connu. Des impasses
financières insoutenables pour la France qui s'est fait sèchement
rappeler à l'ordre par la Commission européenne la semaine dernière.
Confinement : « Quoi qu'il en coûte », saison 2
Pour réussir son discours, le chef de l'État devra être
factuel presque terre à terre. Ne pas céder aux envolées lyriques et se
contenter d'annonces concrètes, claires, pragmatiques et suivies d'effets.
Faire du Édouard Philippe en somme…
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Car notre gouvernement et le
président gèrent cette crise sanitaire, ce Covid 19 et l’économie induite au
jour le jour en fonction de leurs conseils de défense fumeux ou s’attable de
soi-disant personnages émérites qui n’ont que très peu avancés depuis le début
de la pandémie il y a 8 mois, tout en commettant des erreurs d’appréciation lors du 1er confinement suivi d’un déconfinement trop rapide imputable
à notre président par trop d’optimiste et confort pour passer les congés d’été !
Alors comme d’habitude,attendons
ce soir pour un de ses multiples discours notre pseudo monarque que décide
tout, et qui nous dira bien sûr que les vaccins seront là dans peu de temps
seul espoir et encore si notre gouvernement gère bien cette vaccination hypothétique
miracle !?
Et en lâchant un peu de lest
sur les contraintes diverses que subissent toutes les catégories de français
salariés et commerçants pour les fêtes de Noel, de fin de l’année que certains
de toute façon fêterons sans retenue comme on le constate déjà maintenant avec
une justice et état régalien absent !
Donc que son bla-bla
habituel soit bref et précis, cela donnera l’impression d’avoir servi à quelque
chose !
Jdeclef 24/11/2020 11h48
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