mercredi 18 novembre 2020

Les sondages médiatiques, sont une tare de notre démocratie française qui trouble indirectement l'opinion des Français !

 

Baromètre Ipsos-« Le Point » : Jean Castex dans les enfers de Matignon

Le Premier ministre perd encore des points : 60 % des Français ne lui font plus confiance. Il entraîne dans sa chute Emmanuel Macron.

Ce n'est plus un chemin de croix, mais une descente aux enfers. Alors que son prédécesseur à Matignon Édouard Philippe caracole toujours en tête de notre baromètre mensuel Ipsos-Le Point et reste la seule personnalité soutenue par une majorité de Français (55 %), Jean Castex perd encore 4 points d'opinions favorables (31 %). Pis, le Premier ministre déchaîne les mécontents. 60 % des Français ne lui font pas confiance : 11 % de plus en un mois, + 33 % depuis juillet, score terrible ! D'autant que l'actuel chef de gouvernement, ex-maire de Prades, qui s'est présenté à son arrivée comme un élu des territoires, n'obtient que 24 % d'opinions favorables… chez les ruraux.

Ce Premier ministre, choisi aussi parce qu'il ne cherchait pas à être populaire et pour prendre la foudre à la place du président, ne protège plus son « patron ». Emmanuel Macron amorce une baisse dans l'opinion, ce qui n'était pas le cas depuis février. Alors qu'au début du confinement en mars, le chef de l'État recueillait 44 % d'opinions favorables, il est à 37 % ce mois-ci. Et 58 % des sondés lui sont défavorables : + 4 % ! « La courbe de ceux qui se disent hostiles à l'exécutif progresse très vite », constate Mathieu Gallard, de l'Institut Ipsos.

Confinement : Jean Castex sort les griffes

Consolation

Le président trouvera tout de même dans notre sondage deux motifs de consolation. D'abord, il reste plus populaire que ses prédécesseurs à pareil moment du mandat : Nicolas Sarkozy était à 30 % d'opinions favorables en novembre 2010, et si François Hollande obtenait 41 % en novembre 2015, ce score était lié aux attentats : il avait alors gagné 17 points par rapport à octobre. Autre élément positif pour Emmanuel Macron, quatre ministres engrangent quelques points de crédit : Roselyne Bachelot, Jean-Yves Le Drian, Bruno Le Maire et, surtout, Olivier Véran, le ministre de la Santé, qui prend trois points (38 %) et bondit à la quatrième place de notre classement. On peut donc annoncer de mauvaises nouvelles, être sujet de polémiques et gagner, sinon en popularité, du moins en confiance.

Comment la crise électrise Emmanuel Macron

Jean-Luc Mélenchon : 14 points en moins chez les Insoumis

On n'est jamais mort en politique… L'adage bien connu profite ce mois-ci à l'ancien président de la République François Hollande, qui grimpe de la 23e à la 17e place et retrouve son plus haut niveau dans notre baromètre depuis novembre 2015. Il est devancé largement par son ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, à la 10e place, qui gagne 7 points lui aussi. Mais chez les sympathisants PS, François Hollande grimpe de la sixième à la deuxième place – derrière Jack Lang – avec… 14 points de popularité en plus (de 53 à 67 %).

C'est exactement le crédit que Jean-Luc Mélenchon perd… auprès des Insoumis et communistes ! S'il reste le leader incontesté de cet électorat, il chute de 88 à 74 % d'opinions favorables, et ceux qui lui sont défavorables passent de 9 à 23 % alors même que notre sondage a été réalisé quelques jours après l'annonce de sa candidature à l'élection présidentielle.

Coignard – Mélenchon invente la primaire à candidat unique

Marine Le Pen, elle, conforte sa position chez les sympathisants du Rassemblement national : ils sont 90 % – 4 points de plus – à lui accorder leur confiance, quand Marion Maréchal chute de 7 points, passant de 76 à 69 % d'opinions favorables.

Marine Le Pen, la stratégie du chat

La présidente du RN gagne deux petits points dans notre classement général, tout comme Jean-Luc Mélenchon, mais les deux leaders extrémistes bénéficient d'un crédit limité : 30 % d'opinions favorables pour Marine Le Pen, 23 % pour Jean-Luc Mélenchon. Dans ce classement, juste derrière l'Insoumis, à noter la contre-performance de Marlène Schiappa qui perd 4 points et descend du 20e au 28e rang.

La crédibilité d'EELV

À gauche, la concurrence devient rude. Dans une question supplémentaire posée ce mois-ci par Ipsos sur la crédibilité des partis d'opposition, Europe Écologie-Les Verts (EELV) est avec le Rassemblement national (RN) le parti qui, selon les sondés, pourrait faire mieux que les Marcheurs au pouvoir. En tout cas, moins de personnes du panel jugent qu'il ferait moins bien. « Au-delà de l'aspect sympathique de l'écologie, c'est un mouvement qui est en train de se construire une crédibilité », analyse Mathieu Gallard. Reste à savoir sur quels fondements programmatiques…

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Car associés à des commentaires de ces mêmes médias et leurs conclusions en fonction des éditions de presse à qui ils appartiennent !

Mais comme cela, les fait vivre et plait temps aux français gogos masochistes qui s'y laissent prendre, pendant les quinquennats de nos dirigeants élus, il faut les laisser nous les distiller à doses homéopathiques !

En ce qui concerne, ces derniers sondages n’oublions pas que nos dirigeants sont un couple entre président et 1er ministre qui mènent la même politique l’un aux ordres de l’autre : (le pseudo monarque sans couronne pour ceux qui l’oublie !?)

C’est donc logique !

Si nos concitoyens n’ont pas encore compris, cela, ce n’est pas étonnant, qu’ils votent aussi mal, lors des élections présidentielles, puisqu’un seul aura le maximum de pouvoir et pas son 1er ministre interchangeable à sa guise !

Jdeclef 18/11/2020 11h55LP


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