Baromètre
Ipsos-« Le Point » : Jean Castex dans les enfers de Matignon
Le Premier
ministre perd encore des points : 60 % des Français ne lui font plus
confiance. Il entraîne dans sa chute Emmanuel Macron.
Ce n'est plus un chemin de croix, mais une descente aux enfers.
Alors que son prédécesseur à Matignon Édouard Philippe caracole toujours en
tête de notre baromètre mensuel Ipsos-Le Point et
reste la seule personnalité soutenue par une majorité de Français (55 %), Jean
Castex perd encore 4 points d'opinions favorables (31 %). Pis,
le Premier ministre déchaîne les mécontents. 60 % des Français ne lui font
pas confiance : 11 % de plus en un mois, + 33 % depuis
juillet, score terrible ! D'autant que l'actuel chef de gouvernement,
ex-maire de Prades, qui s'est présenté à son arrivée comme un élu des
territoires, n'obtient que 24 % d'opinions favorables… chez les ruraux.
Ce Premier ministre, choisi aussi parce qu'il ne cherchait pas à
être populaire et pour prendre la foudre à la place du président, ne protège
plus son « patron ». Emmanuel Macron amorce une baisse dans
l'opinion, ce qui n'était pas le cas depuis février. Alors qu'au début du
confinement en mars, le chef de l'État recueillait 44 % d'opinions
favorables, il est à 37 % ce mois-ci. Et 58 % des sondés lui sont
défavorables : + 4 % ! « La courbe de ceux qui se
disent hostiles à l'exécutif progresse très vite », constate Mathieu
Gallard, de l'Institut Ipsos.
Confinement : Jean Castex sort les griffes
Consolation
Le président trouvera tout de même dans notre sondage deux motifs
de consolation. D'abord, il reste plus populaire que ses prédécesseurs à pareil
moment du mandat : Nicolas Sarkozy était à 30 % d'opinions favorables
en novembre 2010, et si François Hollande obtenait 41 % en
novembre 2015, ce score était lié aux attentats : il avait alors
gagné 17 points par rapport à octobre. Autre élément positif pour
Emmanuel Macron, quatre ministres engrangent quelques points de crédit : Roselyne
Bachelot, Jean-Yves Le Drian, Bruno Le Maire et, surtout, Olivier Véran, le
ministre de la Santé, qui prend trois points (38 %) et bondit à la
quatrième place de notre classement. On peut donc annoncer de mauvaises
nouvelles, être sujet de polémiques et gagner, sinon en popularité, du moins en
confiance.
Comment la crise électrise Emmanuel Macron
Jean-Luc Mélenchon : 14 points en moins chez les
Insoumis
On n'est jamais mort en politique… L'adage bien connu profite ce
mois-ci à l'ancien président de la République François Hollande, qui grimpe de
la 23e à la 17e place et retrouve son plus haut niveau
dans notre baromètre depuis novembre 2015. Il est devancé largement par
son ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, à la 10e place, qui
gagne 7 points lui aussi. Mais chez les sympathisants PS, François
Hollande grimpe de la sixième à la deuxième place – derrière Jack Lang –
avec… 14 points de popularité en plus (de 53 à 67 %).
C'est exactement le crédit que Jean-Luc Mélenchon perd… auprès des
Insoumis et communistes ! S'il reste le leader incontesté de cet
électorat, il chute de 88 à 74 % d'opinions favorables, et ceux
qui lui sont défavorables passent de 9 à 23 % alors même que
notre sondage a été réalisé quelques jours après l'annonce de sa candidature à
l'élection présidentielle.
Coignard – Mélenchon invente la primaire à candidat unique
Marine Le Pen, elle, conforte sa position chez les sympathisants
du Rassemblement national : ils sont 90 % – 4 points de
plus – à lui accorder leur confiance, quand Marion Maréchal chute
de 7 points, passant de 76 à 69 % d'opinions favorables.
Marine Le Pen, la stratégie du chat
La présidente du RN gagne deux petits points dans notre classement
général, tout comme Jean-Luc Mélenchon, mais les deux leaders extrémistes
bénéficient d'un crédit limité : 30 % d'opinions favorables pour
Marine Le Pen, 23 % pour Jean-Luc Mélenchon. Dans ce classement, juste
derrière l'Insoumis, à noter la contre-performance de Marlène Schiappa qui
perd 4 points et descend du 20e au 28e rang.
La crédibilité d'EELV
À gauche, la concurrence devient rude. Dans une question
supplémentaire posée ce mois-ci par Ipsos sur la crédibilité des partis
d'opposition, Europe Écologie-Les Verts (EELV) est avec le Rassemblement
national (RN) le parti qui, selon les sondés, pourrait faire mieux que les
Marcheurs au pouvoir. En tout cas, moins de personnes du panel jugent qu'il
ferait moins bien. « Au-delà de l'aspect sympathique de l'écologie, c'est
un mouvement qui est en train de se construire une crédibilité », analyse
Mathieu Gallard. Reste à savoir sur quels fondements programmatiques…
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Car associés à des
commentaires de ces mêmes médias et leurs conclusions en fonction des éditions de
presse à qui ils appartiennent !
Mais comme cela, les fait
vivre et plait temps aux français gogos masochistes qui s'y laissent prendre,
pendant les quinquennats de nos dirigeants élus, il faut les laisser nous les distiller
à doses homéopathiques !
En ce qui concerne, ces derniers
sondages n’oublions pas que nos dirigeants sont un couple entre président et 1er
ministre qui mènent la même politique l’un aux ordres de l’autre : (le
pseudo monarque sans couronne pour ceux qui l’oublie !?)
C’est donc logique !
Si nos concitoyens n’ont pas
encore compris, cela, ce n’est pas étonnant, qu’ils votent aussi mal, lors des
élections présidentielles, puisqu’un seul aura le maximum de pouvoir et pas son
1er ministre interchangeable à sa guise !
Jdeclef 18/11/2020 11h55LP
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