États-Unis :
Donald Trump évoque pour la première fois la possibilité d'une défaite
Le
président sortant s'est montré vendredi beaucoup moins catégorique que
dans ses tweets dénonçant à l'envi une élection « truquée ».
« Le temps nous le dira » : Donald Trump a évoqué
vendredi pour la première fois la possibilité d'une défaite à la présidentielle
américaine contre Joe Biden. Le président sortant s'exprimait depuis les
jardins de la Maison-Blanche sur la pandémie de Covid-19, sa première prise de
parole publique depuis l'annonce de sa défaite, qu'il refuse farouchement de
reconnaître. Alors que le nombre de cas de contamination au nouveau coronavirus
est reparti nettement à la hausse dans le pays, Donald Trump a voulu écarter
l'éventualité d'un confinement.
« Je pense que le temps nous dira quelle administration nous
aurons, mais quoi qu'il se passe à l'avenir, qui sait, je peux vous dire que
cette administration n'imposera pas de confinement », a-t-il déclaré,
beaucoup moins catégorique que dans ses tweets dénonçant à l'envi une élection
« truquée ». Le républicain n'a pas évoqué plus avant la
présidentielle lors de sa prise de parole, conclue sans répondre aux questions
des journalistes, un exercice auquel il s'est pourtant très régulièrement prêté
au cours de son mandat.
« Élection truquée »
Donald Trump avait pourtant encore affirmé ce vendredi être le
vainqueur de la présidentielle. « Une élection truquée ! »
avait-il tweeté, poursuivant sa remise en cause des résultats, un fait sans
précédent dans l'histoire politique américaine. Et les partisans du président,
une marée de casquettes rouges « Make America Great Again », auprès
de qui Donald Trump n'a cessé de s'entourer dans les dernières heures de sa
campagne, continuent d'être bombardés de demandes de participation financière
pour « défendre l'élection ». Certains parmi les plus radicaux
d'entre eux ont prévu de manifester samedi à Washington, même si le camp Trump
est dans l'incapacité de produire un seul élément concret prouvant l'existence
d'une fraude électorale à grande échelle.
Donald Trump a écrit dans un tweet envisager de se rendre à cette
manifestation : « Cela fait chaud au cœur de voir tout cet énorme
soutien, surtout ces rassemblements spontanés qui fleurissent à travers le
pays, dont un grand samedi à D.C. Je pourrais même essayer de passer dire
bonjour. » Comme dans une réalité parallèle, ses ministres et
conseillers les plus fidèles assurent aussi préparer le terrain pour « un
second mandat Trump ». « Je pense que le président va participer à
sa propre inauguration » en janvier, a assuré vendredi sur Fox News la
porte-parole de la Maison-Blanche Kayleigh McEnany.
« Transition en douceur »
Joe Biden a pourtant consolidé sa victoire à l'élection
présidentielle, en remportant l'Arizona, dont la confirmation des résultats
jeudi soir avait été ralentie par le recours massif au vote par correspondance,
à cause de la pandémie de coronavirus. L'État du Grand Canyon n'avait élu que
des candidats conservateurs à la Maison-Blanche depuis Bill Clinton en 1996. Le
démocrate a finalement remporté 306 grands électeurs
contre 232 pour son rival républicain Donald Trump. Joe Biden a
fait de la pandémie la priorité numéro un de son futur mandat. Il a dévoilé
cette semaine le nom des membres de la cellule de crise consacrée à œuvrer sur
le sujet, dès son entrée à la Maison-Blanche, prévue le 20 janvier.
Philippe Labro – « L'Amérique divisée en deux pays »
« Il y a actuellement des responsables au sein du ministère
de la Santé qui préparent une campagne de vaccination pour février-mars,
lorsque Joe Biden sera président », a détaillé jeudi à la chaîne MSNBC son
futur chef de cabinet, Ron Klain. « Plus tôt nous pourrons faire
participer nos experts en charge de la transition aux réunions avec les personnes
qui planifient la campagne de vaccination, plus la transition pourra se faire
en douceur… » Mais celle-ci est pour l'instant très entravée : seule
une poignée d'élus républicains ont reconnu la victoire de Joe Biden.
« L'élection est terminée », a balayé vendredi la présidente
démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, insistant sur les
78 millions de voix remportées par Joe Biden, un record.
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Cet ex président n'est pas à
l’honneur de ce grand pays les USA et de surtout sa démocratie qu'il ne semble
pas reconnaitre et qu'il foule au pied !
Espérons qu'il quitte la
maison blanche sans heurts !
Et il écarte la possibilité
d'un déconfinement pour lutter contre le Covid 19 car en affairiste borné et têtu,
il ne voit que la coté économique et le profit se souciant peu du peuple
américain et surtout de Joe Biden qui lui a orienté sa politique future contre
cette lutte contre la pandémie !
On disait ce personnage fantasque
dangereux quand il a été élu en 2016, c’est un fait, car son orgueil démesuré
maladif le déstabilise !
Le seul problème, c’est qu’il
est aux commandes de son pays la plus grande puissance du monde jusqu’en janvier
2021 !
Il ne vaut guère mieux que
certains pseudo dictateurs connus dans le monde !
Mais une partie des américains
fait encore partie de cette histoire du far-west de leurs pays et de leur IXX siècle
ou chacun voulait faire sa loi à coup de pistolet sans compter leur guerre meurtrière
dite de sécession entre le sud et nord de l’Amérique et leur ségrégation
raciale dans les années 60 !
Car les américains, comme
D.TRUMP ne veut l’admettre sont issus de la vieille Europe et la France qui est
venue à son aide lors de leur guerre d’indépendance 1775/1783 et après, par
justement l’immigration européenne au IXX eme siècle et à raison de plus d'un million par an durant la
première décennie du XXe siècle !
Donc ce n'est que leur histoire, mais ce personnage, n'en n'a cure!
Jdeclef 14/11/2020 10h52LP
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