jeudi 12 novembre 2020

La laïcité à la française ne nous protège pas des fanatiques illuminés des fous de dieu ! (Suite d'une mauvaise série de drames pseudo religieux qui infestent le monde occidental!)

 

La laïcité, ce racisme ordinaire (vu des États-Unis)

ANALYSE. Pour de nombreux médias américains, la laïcité serait la cause des attentats en France. Comme si, au fond, le pays méritait ce qui lui arrive.

Voilà cinq ans qu'en France, des policiers, des journalistes, des enseignants, des fêtards ou des croyants sont assassinés par des terroristes dans des attentats islamistes. Cette réalité, pourtant facile à constater, semble de plus en plus difficile à relater par des médias américains, qui naviguent entre contresens hâtifs et contorsions sémantiques. 260 morts depuis 2015, tous tués pour ce qu'ils sont. C'est peu, comparé aux ravages d'une épidémie de Covid, mais c'est toujours trop dès lors que l'on considère qu'il s'agit là de meurtres théologico-politiques en série dans un pays qui garantit pourtant la liberté de culte et de conscience. Mais qu'importe. Certains journalistes préfèrent occulter la nature djihadiste du phénomène pour y voir la confirmation d'un racisme structurel français ; comme si la France, au fond, méritait ce qui lui arrive. Un retournement cruel de la part d'un vieil allié avec lequel nous avons compati au lendemain du 11 septembre 2001.

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Critique

Dès lors qu'il faut chercher un responsable à cette série noire qui endeuille le pays, c'est d'abord vers la «  laïcité à la française  » que se tournent certains correspondants américains en France et non vers l'islamisme radical porté par une dynamique mondiale. Coutumier du fait, le Washington Post, quotidien démocrate et progressiste propriété de Jeff Bezos (patron d'Amazon), n'a pas hésité à présenter le discours d'Emmanuel Macron aux Mureaux sur la lutte contre le séparatisme comme une «  critique de la plus grande communauté minoritaire de France  », avant de reprendre des éléments de langage d'un communiqué du Collectif contre l'islamophobie (CCIF, dissous depuis) dénonçant la dimension «  répressive  » de cette loi dont personne ne connaissait les détails. Le CCIF y est alors présenté comme un «  important groupe de défense des musulmans  », sans jamais préciser sa proximité connue et régulièrement dénoncée avec des mouvements fondamentalistes religieux. Pour le Washington Post, si le président français remet la laïcité au cœur du débat et tente de limiter le pouvoir de nuisance des associations qui cherchent à transformer n'importe quel Français musulman en militant islamiste, c'est uniquement par volonté politique cynique de capter les voix de l'électorat d'extrême droite… C'est faire peu de cas du combat des militantes féministes universalistes de gauche (dont certaines musulmanes) qui se battent avec courage contre l'islamisme depuis des dizaines d'années pour préserver leurs droits. La devise du quotidien américain ? «  La démocratie meurt dans les ténèbres.  » Le correspondant du Washington Postà Paris, qui n'hésitait pas à présenter l'élection présidentielle de 2017 comme « un référendum sur les musulmans et leur place dans ce qui est probablement la société multiculturelle la plus angoissée d'Europe », n'a pas souhaité nous répondre.

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Tourments

Tous les médias ne sont fort heureusement pas aveuglés par cette idéologie et certaines publications de référence osent, comme c'est le cas du Foreign Affairs, s'interroger sur l'échec du modèle multiculturaliste en Europe. C'est aussi le cas de The Economist, qui, défendant une position minoritaire dans le monde anglo-saxon, affirme que « la France a raison de défendre la liberté d'expression ». Reste que les journalistes américains dépêchés en France par leur rédaction peuvent parfois se sentir tourmentés entre le modèle culturel dans lequel ils ont grandi et une réalité parfois brouillonne : « Je ne suis pas là pour juger, mais pour expliquer », prévient Rachel Donadio, correspondante à Paris du magazine The Atlantic. « La France est un pays qui pense être progressiste, mais se révèle au fond assez conservateur. C'est un pays d'idées et de polémiques, où le désir de défendre des idées universelles est très vivant. Pour un journaliste américain, c'est compliqué d'expliquer ce qu'est la laïcité. On la traduit par « sécularisme », mais ce n'est pas suffisant. Il faut en général utiliser 20 mots pour effleurer un univers tout entier et la croyance que la religion n'a pas de place dans la vie publique. Les lecteurs américains ont parfois du mal à comprendre pourquoi en France il y a des débats sur le droit ou non de porter le voile dans les lieux publics ou d'autres questions qui peuvent nous sembler absurdes. La manière dont les débats sont menés ici sont très théoriques et peu pratiques face à des problèmes qui pourraient être réglés par des accommodements raisonnables, explique-t-elle. C'est la même chose sur la manière dont on parle ou ne parle pas de race en France. On reconnaît la classe sociale et la pauvreté, mais pas l'ethnie ! » fait-elle remarquer.

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Offense

Certains médias américains n'hésitent pas à transposer les grilles de lecture en vigueur aux États-Unis, au risque de passer à côté de l'essentiel. «  La police française abat un homme après une attaque meurtrière au couteau dans la rue  », a d'abord titré le New York Times après la décapitation de Samuel Paty… Pourtant, à ce moment-là, les faits étaient déjà connus et le caractère terroriste clairement énoncé. Devant la levée de boucliers sur les réseaux sociaux, le titre a été modifié en «  Un homme décapite un enseignant dans la rue en France et est tué par la police  », plus précis, mais laissant encore planer un air de fait divers sur cette attaque djihadiste. Le plus grand quotidien progressiste américain – qui a renoncé aux dessins et caricatures politiques pour n'offenser personne – n'est pas le seul média à considérer outre-Atlantique que la France subit ces attaques en réponse à une défense excessive de son modèle laïque, souvent présenté comme une forme de racisme institutionnalisé de la part du pays qui compte le plus de musulmans, le plus de juifs et le plus d'athées en Europe.

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« Islamophobie »

Plus inquiétant, certains médias américains se révèlent particulièrement poreux au discours d'organisations communautaires proches des Frères musulmans qui tentent de faire croire que la France déteste structurellement les musulmans. Ces organisations n'ont pas eu à mener de campagne élaborée tant l'aile gauche du «  progressisme  » américain ne veut plus percevoir les rapports sociaux qu'à travers les questions de race et de domination. Ainsi une chaîne comme CNN n'hésite-t-elle pas à se faire le relais sans contrepoint du Council on American-Islamic Relations (CAIR) dans un article intitulé «  Un groupe de défense des musulmans déconseille aux musulmans américains de se rendre en France au milieu des tensions  ». Cet article donne une large place aux déclarations du directeur adjoint du CAIR, Edward Ahmed Mitchell, expliquant que «  les musulmans américains, en particulier les musulmans américains qui sont visiblement musulmans, devraient éviter de se rendre en France jusqu'à ce que son gouvernement cesse d'attiser les flammes de l'islamophobie, de poursuivre les femmes musulmanes pour leurs vêtements religieux et de punir collectivement toute la communauté musulmane pour le crime individuel d'un extrémiste  ». Reprenant fidèlement la logique argumentative des groupuscules religieux musulmans français qui ont tenté de transformer un fait divers impliquant deux femmes voilées au pied de la tour Eiffel en attentat «  islamophobe  », CNN entretient l'idée d'un deux poids deux mesures appliqué à l'ensemble des musulmans français : «  Tout comme la France n'a pas collectivement puni tous les laïcs français pour l'attaque raciste à l'arme blanche de la semaine dernière contre des femmes musulmanes près de la tour Eiffel, la France doit cesser de punir collectivement tous les musulmans français pour les crimes d'extrémistes religieux.  » Avant de conclure avec cette description de la réalité très frériste que Mohammed Louizi qualifierait de « pleurniche communautaire » : «  Il convient également de noter que le gouvernement français a une longue histoire de transformation du sectarisme antimusulman en politique gouvernementale  »…

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Staline et Mao

La laïcité, improprement traduite par secularism outre-Atlantique, n'a pas bonne presse, pas plus que l'athéisme avec laquelle elle est souvent confondue. Ainsi, lorsque lundi 1er novembre, Emmanuel Macron rappelait que «  la laïcité n'a jamais tué personne  », une journaliste au New Yorker Alexandra Schwartz réagissait : «  Rappel : Staline et Mao  », suscitant la consternation générale. Alors que les États-Unis sont l'un des pays les plus religieux du monde occidental et la France l'un des pays les plus athées du monde occidental, il n'est pas forcément étonnant qu'un mur d'incompréhension les sépare sur la question de la religion dans la chose publique. «  Les États-Unis ont fait inscrire In god we trust (“En Dieu nous croyons”) sur leurs billets de banque en 1956, en pleine Guerre froide. C'était un message envoyé à l'ennemi païen !  », explique la politologue franco-américaine Nichole Bacharan. «  Il persiste aux États-Unis l'idée qu'être croyant, c'est bien et qu'être athée, c'est suspect. Toute entrave à l'expression religieuse est sévèrement jugée. La laïcité est présentée comme une entrave à l'expression religieuse d'une minorité ethnique, de surcroît issue de l'histoire coloniale, trois bonnes raisons de la condamner  », décode la politologue.

Classe, race et genre à l'université, notre enquête

« Il y a dans la gauche américaine une incapacité à faire la différence entre musulmans et islamistes  », explique la journaliste et essayiste Caroline Fourest, censurée par Skynews lorsqu'elle a voulu montrer la une de Charlie Hebdo. Elle rappelle que la presse américaine s'est montrée particulièrement féroce envers Charlie Hebdo, avant et après l'attentat qui a décimé la rédaction le 7 janvier 2015 et se souvient du moment où Gérard Biard, alors rédacteur en chef de Charlie Hebdo, tentait d'expliquer sur CNN «  que Charlie avait décidé de ne pas céder aux menaces et à l'interdiction de dessiner Mahomet pour défendre la “liberté de conscience”, de croire ou de ne pas croire, donc le droit de blasphémer. À l'antenne, la voix qui le doublait a traduit “liberté de conscience” par “liberté religieuse”. Et voilà comment les téléspectateurs se sont retrouvés face à un journal “qui montrait des dessins blasphémateurs pour défendre la liberté religieuse” !  », racontait-elle déjà dans son ouvrage Le Génie de la laïcité (Grasset) en 2016.

«  Bipoc »

Cette incompréhension, pour ne pas dire cette cécité volontaire quant à la réalité du modèle français, s'enracine aussi dans un contexte américain récent où les faits importent moins que les idéologies qu'ils vont venir conforter. Dans ce monde de journalisme post-factuel, faire l'impasse sur la dynamique djihadiste permet de confirmer l'existence d'une indiscutable lutte des races. «  Depuis le meurtre de George Floyd, les médias progressistes défendent l'idée d'un traitement médiatique spécifique pour l'islam, dans le cadre de la lutte contre un racisme «  systémique  ». En l'occurrence, les musulmans, qui recouvrent une immense diversité d'origines et de situations aux États-Unis, sont tous considérés comme des “Noirs, indigènes, personnes de couleur” ou Bipoc (Black, Indigenous, Persons of Color)  », expliquaient dans une tribune parue dans Le Monde le 21 octobre Bernard Haykel, professeur à l'université de Princeton, et Hugo Micheron, auteur de Djihadisme français. Quartiers, Syrie, prisons, actuellement en poste à l'université de Princeton. «  Face à ces nouvelles préoccupations, qui définissent désormais de nouveaux canons intellectuels pour une large part de la gauche américaine, la liberté d'expression doit s'incliner devant les faits sélectifs. Au nom de la justice sociale, la priorité est à la “bonne parole” (correct speech) et non plus à la liberté de parole (free speech). Pour ne pas heurter une prétendue “sensibilité” des “musulmans”, il convient d'omettre la dimension djihadiste d'un acte de décapitation d'un professeur aux abords de son collège  », constataient-ils dans ce texte qui sera très prochainement publié en anglais sur le site Persuasion animé par Yascha Monk.

Culpabilité

« Nous avons écrit ce texte, Hugo et moi, pour que cette grille de lecture basée sur l'identité et la race ne soit pas importée en Europe  », explique Bernard Haykel au Point. «  C'est un racialisme terrible, qui de surcroit ne permet absolument pas de comprendre pourquoi un Tunisien débarque à Nice deux heures avant d'y perpétrer un attentat, de comprendre le passage à l'acte d'un Tchétchène français à Conflans-Sainte-Honorine ou d'un Albanais à Vienne !  », explique le professeur, référence internationale sur les dynamiques djihadistes dans le monde, qui s'inquiète aussi de la prégnance d'une grille de lecture essentialisante développée par certains médias conservateurs qui considèrent les musulmans comme complices du terrorisme par nature… «  Assimiler l'islam à la violence ou assimiler l'Occident à l'oppression, c'est reprendre le discours djihadiste dans les deux cas !  » alerte-t-il, soulignant qu'une partie de la gauche traditionnelle américaine supporte de plus en plus difficilement cette nouvelle gauche identitaire qui se revendique progressiste. « Pour cette nouvelle gauche américaine, si on est noir et riche, ou noir et républicain, on n'est pas vraiment noir », explique le chercheur.

Chroniques d'un étudiant à Columbia

Le phénomène qu'il décrit n'est pas sans rappeler les thèses décoloniales qui fleurissent sur le supposé racisme d'État français et qui défendent aussi l'idée que l'on peut se rendre coupable de racisme sans en avoir conscience dès lors que l'on est blanc. Ainsi, la bonne foi n'existe plus, l'intention des mots non plus, seul compte le ressenti de celui qui se proclame victime. Et si celui qui est désigné comme coupable se défend, cela vient tout simplement confirmer son étroitesse d'esprit et sa culpabilité.

Multiculturalisme

Cette idéologie, très présente dans les médias américains, ne reflète pas nécessairement le degré de conscience du problème européen qu'avait l'administration américaine en 2007. Ainsi on retrouve dans les WikiLeaks un document intitulé : « Immigration musulmane en Europe : le conflit entre l'islam et la laïcité », qui s'interroge sur la validité du modèle de laïcité face au modèle multiculturel : « Alors que certains pays comme l'Angleterre ont adhéré à une politique de “multiculturalisme”, permettant aux groupes de conserver leurs identités distinctes, d'autres, comme la France, ont adopté une politique stricte d'assimilation, estimant que les musulmans devraient s'intégrer dans leur culture laïque. Aucune de ces politiques n'a produit de résultats spectaculaires, car le nombre de musulmans à la périphérie de la société reste élevé et les incidents de violence n'ont pas non plus diminué. Bien que la voie qui mènera aux meilleurs résultats ne soit pas claire, il est certain que sans un effort ciblé, ces États européens vont faire face à un retour de bâton, car les minorités musulmanes ne parviennent pas à s'intégrer et restent dans des conditions socio-économiques de plus en plus appauvries. » Dommage que ce constat pourtant lucide ait conduit le Département d'État américain à financer des programmes pour faire la promotion du modèle multiculturel en France, accélérant l'importation de grilles de lecture militantes et racialistes sous couvert de déconstruction universitaire.

Pour Jacob Hamburger, journaliste et traducteur américain qui a travaillé avec l'équipe de Charlie Hebdo sur une éventuelle version américaine de l'hebdomadaire, s'il existe des « comparaisons parfois naïves » entre la France et les États-Unis, il ne faut pas blâmer la presse américaine, qui produit des reportages en lien avec ce qui a du sens pour un lectorat américain. Il ne faut pas négliger non plus les chicaneries rituelles entre les deux pays. « Les Américains adorent présenter les Français comme contre-modèle, tout comme les Français adorent présenter les Américains comme contre-modèle », explique-t-il. Une querelle amoureuse, sans doute…

Ces idéologues qui poussent à la guerre civile

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Il faudrait déjà que tous les français sachent ce qu’elle veut dire ?!

Et que nos dirigeants et politiciens de tous poils arrêtent d’en parler sans cesse en la brandissant comme le drapeau français que certains pays extrémistes religieux brulent ou foulent au pied ainsi que certains de leurs dirigeants !

Car eux voudraient imposer leur religion moyenâgeuse et ses dogmes extrémistes au détriment des autres religions de notre pays judéo chrétien et même à ceux qui ne croient à rien !?

Donc sa définition est :

La laïcité garantit la liberté de conscience. De celle-ci découle la liberté de manifester ses croyances ou convictions dans les limites du respect de l'ordre public. La laïcité implique la neutralité de l'Etat et impose l'égalité de tous devant la loi sans distinction de religion ou conviction.

La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs croyances ou convictions. Elle assure aussi bien le droit d’avoir ou de ne pas avoir de religion, d’en changer ou de ne plus en avoir. Elle garantit le libre exercice des cultes et la liberté de religion, mais aussi la liberté vis-à-vis de la religion : personne ne peut être contraint au respect de dogmes ou prescriptions religieuses.
 
La laïcité implique la séparation de l’Etat et des organisations religieuses. L’ordre politique est fondé sur la seule souveraineté du peuple des citoyens, et l’Etat !

Dans les cours de civisme, morale et respect d’autrui à l’école, dès les classes primaires, il faut faire apprendre cela à nos élèves impérativement par cœur, comme notre hymne national, la Marseillaise faisant partie des valeurs de notre pays, comme ce qui est écrit sur le fronton de nos immeubles d’état : liberté Egalité Fraternité et le drapeau français symbole de la nation française !

Si des individus quels qu’ils soient ne peuvent respecter cela, ils n’ont rien à faire sur le sol de la république française !

Il est temps que nos dirigeants bien-pensants donneurs de leçon arrêtent de palabrer pour ne rien dire et qu’ils fassent appliquer nos lois avec rigueur sans aucune dérogation !

Jdeclef 12/11/2020 13h33


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