Winterthour,
capitale suisse de l'islam radical
Deux
hommes soupçonnés d'être liés au terroriste à Vienne ont été interpellés dans
cette ville située près de Zurich, où la radicalisation est galopante.
Winterthour, ses entreprises de construction mécanique, son école
de mécatronique et… ses djihadistes. Si les habitants de Vienne ont été
stupéfiés d'être frappés par le terrorisme islamique, en revanche, ceux de
Winterthour ne se sont guère étonnés que deux jeunes hommes de 18 et
24 ans, habitant leur cité, soient liés à Kujtim Fejzulai, le terroriste
qui a tué quatre personnes à Vienne le 2 novembre.
Longtemps sans histoire, cette ville moyenne de 110 000
habitants, proche de la frontière allemande, est bouleversée depuis plusieurs
années par une vague de radicalisation islamiste. « Les personnes arrêtées
sont connues par les autorités de poursuite pénale dans le cadre de procédures
pour terrorisme du ministère public de la Confédération », précise
l'Office fédéral de la police (Fedpol), basé à Berne, qui a procédé à
l'arrestation des deux suspects moins de vingt-quatre heures après l'attentat
de Vienne, revendiqué par l'État islamique. Les deux personnes arrêtées sont
des « collègues » du terroriste, « les trois hommes se sont
rencontrés physiquement », précise Karin Keller-Sutter, ministre de
la Police et de la Justice dans le St. Galler Tagblatt.
Appel
au meurtre à la mosquée
« Ces deux hommes étaient bien connus des services, car ils
ont un précédent judiciaire, lié à de la « violence envers autrui »,
mais ils étaient en liberté », constate Saïda Keller-Messahli, présidente
du Forum pour un islam progressiste, et autrice de La Suisse, plaque tournante de
l'islamisme *. Pendant longtemps en Suisse, même les personnes
soupçonnées de liens avec le djihad, ou qui appelaient au meurtre des musulmans
non pratiquants, s'en tiraient avec des peines de prison avec sursis. En 2015,
une douzaine de jeunes fréquentant la mosquée An'Nur, dans la zone industrielle
de Winterthour, prennent le chemin de la Syrie et de l'Irak. L'un d'entre eux,
champion de boxe thaï, est tué alors qu'il a rejoint les rangs de
l'organisation État islamique. Avant son départ, il avait tenté de fonder un
centre de combat islamique, le MMA Sunna, interdit aux femmes, avec un converti
qui se fait appeler l'« émir de Winterthour », rappelle le quotidien Le Temps.
Winterthour accueillait alors la filiale suisse de l'organisation
allemande Lies ! (« Lis ! », en français), qui s'était
donné pour mission de distribuer des corans dans les rues. Interdite en Allemagne,
Lies ! est restée, un temps, encore active dans la
Confédération. « D'après nos recherches, 30 % des jeunes Suisses
partis se battre en Irak et en Syrie sont passés par Lies ! […] Tous ces
jeunes ne sont pas des loups solitaires, ils font partie d'un réseau structuré
autour d'une colonne vertébrale salafiste et balkanique », soulignait
en 2018 Jean-Paul Rouiller, fondateur du Terrorism Joint Analysis
Groupe (TJAG).
En octobre 2016, la mosquée An'Nur refait parler d'elle
lorsqu'un imam somalien appelle au meurtre des musulmans qui ne participent pas
à la prière commune. Il demande aux fidèles de dénoncer les
« coupables ». L'imam est incarcéré, accusé de provocation au crime
et à la violence. L'individu, âgé de 25 ans, est condamné à dix-huit mois
de prison avec sursis en 2017. Mais remis en liberté, il disparaît dans la
nature, et se réfugie en Allemagne. De nouveau arrêté, ramené en Suisse, il n'a
été expulsé vers la Somalie qu'en… mai 2019.
Quatre
ans de prison pour « l'émir de Winterthour »
Nouveau grave incident en novembre 2016 à la mosquée
An'Nur : deux fidèles sont passés à tabac pour avoir parlé à un
journaliste. Le ministère public zurichois (Winterthour est située dans le
canton de Zurich) ouvre une procédure contre pas moins de dix individus pour agression,
atteinte à la liberté individuelle, menaces, coercition et blessures
corporelles. Finalement, huit des agresseurs n'écopent en 2018 que
d'amendes et de peines d'emprisonnement avec sursis. La mosquée An'Nur a
finalement été contrainte de fermer ses portes, la fédération des organisations
islamiques de Zurich ayant suspendu l'association An'Nur.
En revanche, le Tribunal pénal fédéral a eu la main beaucoup plus
lourde en septembre dernier contre le fameux « émir de Winterthour »,
âgé de 34 ans. Il a été reconnu coupable de « participation à une
organisation terroriste » et de « détention de représentations
violentes » et condamné à quatre ans et un mois de prison ferme. L'une des
plus lourdes peines jamais infligées en Suisse pour un islamiste accusé de
liens avec la mouvance djihadiste.
« Presque toutes les organisations proches des Frères
musulmans avaient attaqué férocement mon livre. Mais à présent, certains
responsables politiques suisses ont compris que mon but était d'informer et
d'alerter contre le danger de l'islam radical, souligne Saïda Keller-Messahli.
Malheureusement, la gauche continue à faire preuve de beaucoup d'angélisme,
sans se rendre compte que les islamistes utilisent son aveuglement
idéologique. »
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Protégé démocratiquement par
des référendums populaires nombreux sur les faits et modification de leurs
sociétés divisées en différents cantons fédéraux de langues allemande,
française et italienne !
Ils sont touchés par cet
islamiste qui s'infiltre partout en Europe!
L'état suisse est protecteur
peut être dû au fait de sa neutralité surtout financière depuis la dernière
guerre qui la rendait à l'abri des conflits !
Mais cette indulgence de ce
petit pays ne le protège pas assez du fléau islamique qui sévit dans toute
l'Europe !
L'exemple de cette ville
Winterthour est édifiant car habitée par 110000 habitants donc important à
l'échelle du pays, qui ne doit pas être une base arrière de ces islamistes extrémistes
!?
Et leur gauche fait preuve
d’angélisme comme chez nous en France !
Alors, il faut enfin que
dans cette Europe judéo-chrétienne, les suisses étant majoritairement chrétien
protestant luthérien depuis 1525, se réveille, car de par cette ville touchée
par le radicalisme islamique, ce que l’on n’imaginait pas, de ce pays calme de par
sa démocratie participative, ses images de montagnes enneigées, son fromage et
son chocolat, sa propreté légendaire et sa monnaie forte le « franc
suisse » et sa neutralité !
Jdeclef 08/11/2020 13h25
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