Lutte
contre les « séparatismes » : ce que contient le projet de loi
La
rédaction du projet de loi est terminée et le texte a été transmis ce mardi aux
présidences de l'Assemblée nationale et du Sénat.
L'arsenal du gouvernement pour lutter contre l'islam radical et
les « séparatismes » se dessine concrètement. Le projet de loi, dont
le titre a abandonné le terme « séparatisme » pour s'intituler
« projet de loi confortant les principes républicains », a pu être
consulté par l'Agence France-Presse. De plus, dans un entretien au Figaro paru mardi 17 novembre
au soir, les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Gérald Darmanin et Éric
Dupond-Moretti, sont revenus sur les principales dispositions de ce texte
transmis aux présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat. Le conseil
des ministres doit l'examiner le 9 décembre.
Lutter contre la haine en ligne
Comme souhaité par le chef de l'État, le projet de loi crée un
délit réprimant la haine en ligne et des sanctions spécifiques pour les
pressions exercées sur des agents de l'État ou des élus. Avant son assassinat
le 16 octobre par un jeune homme d'origine tchétchène, Samuel Paty avait
fait l'objet de harcèlement en ligne pour avoir montré des caricatures de Mahomet
lors d'un cours sur la liberté d'expression. Éric Dupond-Moretti a salué dans Le Figaro « deux modifications
majeures du Code pénal ». Il a par ailleurs confirmé la création « au
parquet de Paris, d'un pôle de magistrats spécialement dédié à la lutte contre
la haine en ligne ».
Sarah El Haïry : « La République n'est pas à la carte »
Plus de transparence dans le financement des cultes
Sur un autre volet, le texte entend « garantir la
transparence des conditions de l'exercice du culte » en modifiant la loi
de 1905 de séparation des Églises et de l'État en matière de
financement des associations cultuelles, pour plus de transparence. Les dons
étrangers dépassant 10 000 euros seront ainsi soumis à un régime
déclaratif de ressources. Une disposition dite « anti-putsch » est
également prévue pour éviter toute prise de contrôle d'une mosquée par des
extrémistes.
Un autre article prévoit qu'une interdiction de paraître dans les lieux de culte « peut être prononcée par le juge […] en cas de condamnation pour provocation à des actes de terrorisme ou provocation à la discrimination, la haine ou la violence ». Autre disposition, le droit d'opposition du service Tracfin va être élargi. « Pour la première fois, on va savoir qui finance qui sur notre sol et nous allons donner plus de moyens à Tracfin pour s'opposer à tous les flux indésirables », a fait valoir Gérald Darmanin dans Le Figaro.
S'assurer qu'aucun enfant ne soit privé d'école
Un volet éducation vise par ailleurs à lutter contre les écoles
associatives clandestines et met fin à la scolarisation à domicile pour tous
les enfants dès 3 ans, sauf « pour des motifs très limités tenant à
la situation de l'enfant ou à celle de sa famille ». Il renforce
l'encadrement des écoles hors contrat, notamment en introduisant « un
régime de fermeture administrative » en cas de « dérives ».
Terrorisme – « C'est irrationnel, tout peut arriver »
En outre, il prévoit d'attribuer « à chaque enfant d'âge scolaire un identifiant national permettant aux autorités académiques de s'assurer qu'aucun enfant n'est privé de son droit à l'instruction ». « J'ai remarqué que dans certains quartiers, il y a plus de petits garçons que de petites filles alors que statistiquement on sait que plus de petites filles naissent », a-t-il expliqué au Figaro. « C'est un scandale de ne pas voir ces petits “fantômes” de la République ni à l'école laïque, ni à celle sous contrat et ni même à l'école hors contrat », a-t-il ajouté, assurant vouloir « sauver ces enfants des griffes des islamistes ».
Le texte renforce en outre les pouvoirs des préfets, qui pourront
s'opposer au versement de subventions publiques aux associations qui ne
« respectent pas les valeurs de la République ». D'autres
dispositions de ce texte ont enfin pour but de renforcer l'égalité des droits
pour les femmes.
De la neutralité du service public
Pour « mieux protéger les agents chargés du service
public », les menaces, violences ou intimidations les visant seront
sanctionnées. Le projet de loi inscrit le principe de neutralité (religieuse)
des agents de droit privé chargés d'une mission de service public (SNCF,
Aéroports de Paris, par exemple). Jusqu'ici seule la jurisprudence faisait
référence en la matière.
La faiblesse de ceux qui attaquent la France
Est créée une procédure de « carence républicaine »,
permettant au préfet de suspendre les décisions ou les actions de toute
collectivité qui méconnaîtrait gravement la neutralité du service public, sous
contrôle du juge administratif. Le champ d'application du fichier des auteurs
d'infractions terroristes (FJIAIT) est modifié pour y intégrer « les délits
relatifs à la provocation et à l'apologie d'actes terroristes ». Leurs
auteurs seront interdits « d'exercer des fonctions au contact du
public ».
Lutter contre les mariages forcés
Un article entend « interdire à l'ensemble des professionnels
de santé l'établissement de certificats attestant de la virginité d'une
personne ». Le texte renforce son arsenal sur la polygamie – interdite en
France – en généralisant l'interdiction de délivrer un quelconque titre de
séjour aux étrangers vivant en France en état de polygamie. Pour lutter contre
les mariages forcés, l'officier d'état civil a pour obligation de
« s'entretenir séparément avec les futurs époux lorsqu'il existe un doute
sur le caractère libre du consentement » et de « saisir le procureur
de la République aux fins d'éventuelle opposition à mariage s'il conserve ses
doutes ».
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Qui se regardent le nombril
et qui ne veulent pas regarder ces problèmes en face qui ressurgissent après
chaque drame, causé par ce terrorisme islamique véhiculé par des illuminés
fanatiques qui se dissimulent parmi nous !
Et où il faut chercher avec
détermination et les débusquer car parmi nous comme l’ont prouvé tous ses
attentats lâches barbares et criminels !
Mr Darmanin a fait quelque
progrès en matière de traitement de ces problèmes, mais bien encore loin des
réalités insécuritaires, que notre pays subi à cause de ce fléau à
ramifications multiples dû à cette infiltration à tendance religieuse
extrémiste et ses dogmes totalitaires d'un autre âge moyenâgeux, qui instrumentalise
les esprits faibles en les avilissant jusqu’à pour certains les transformer en
criminels terroristes !
Quant à Mr Dupond-Moretti (surtout
ex avocat) notre ministre de la justice, il n’a pas l’esprit à sévir avec rigueur,
il a gardé son réflexe professionnel de défenseur, il l’a prouvé, et il n’est pas
à sa place, car il faut bien plus resserrer notre justice en matière de
sanctions et code pénal inadapté à revoir, que ce soit en droit commun en matière
de délinquance et bien sûr avec une justice d’exception contre le terrorisme islamique,
seul façon pour marquer les esprits sans états d’âmes contre ces fanatiques !
Il faut simplement espérer,
car il ne nous reste que cela, et qu’il n’y ait pas d’autres actes de
terroristes, que nous pleurerons comme d’habitude en versant des larmes de
crocodiles qui hélas ne nous protègent pas !
Car cela risque de se
reproduire, comme souvent après un certain temps de fausse accalmie et alors que
feront nos dirigeants et gouvernement grands discoureurs qui s’écoutent parler
pour ne rien dire d’efficace !?
Mais le pire, c'est que l'on
a l'impression de ne jamais être écouté par ceux censés diriger la France ?
Jdeclef 18/11/2020 13h37
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