vendredi 22 mars 2013

UN JUGE QUI N’A PAS FROID AUX YEUX QUI REDORE UN PEU LE BLASON DE NOTRE JUSTICE EN FAISANT SON MÉTIER SIMPLEMENT!

Le juge Jean-Michel Gentil lors d'une manifestation devant le Palais de justice de Paris en 1998

Affaire Bettencourt: Qui est le juge Gentil?

JUSTICE - Le juge d'instruction est souvent présenté comme un homme rigoureux et incorruptible...


Discret, distant et efficace. Le juge Gentil n’a pas hésité à mettre en examen un ancien président de la République. Natif de Saumur, fils d'un garagiste du Maine-et-Loire, le mystérieux juge a été formé à Sciences Po Bordeaux. Licencié en droit, il est classé 42e sur 243 à l'Ecole nationale de la magistrature (ENM), où il choisit de faire carrière dans l’instruction.

Autant que possible, il fuit les médias, les photographes, et tout ce qui pourrait troubler ses enquêtes minutieuses. A 52 ans, il a effectué toute sa carrière en tant que juge d’instruction. Il passe d’abord sept années dans le Nord, où il se forge une réputation d'intransigeance.
En décembre 2010, le juge Gentil reprend le dossier Bettencourt à Bordeaux. Il doit déterminer si les Bettencourt ont financé dans des proportions dépassant les seuils légaux la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Et il n’hésite pas à utiliser des méthodes musclées pour faire la lumière sur l’affaire. Parmi ses coups de force: avoir réussi à faire accepter à Liliane Bettencourt une expertise médicale qui rend l'abus de faiblesse incontestable.
Le juge fait incarcérer acteurs-clés du dossier. Le photographe François-Marie Banier passe deux nuits de prison avant son audition en décembre 2011. Patrice de Maistre, l’ex-comptable des Bettencourt, ne bénéficiera pas plus d’un traitement de faveur. Des mandats d’amener dénoncés par leurs avocats, qui estiment qu’une simple convocation aurait suffi.

Droit dans ses bottes

Il a même convoqué le procureur Philippe Courroye, trop proche de Nicolas Sarkozy, qui dirigeait l'enquête sur le dossier Bettencourt avant lui, pour qu'il s'explique sur ses multiples rendez-vous avec l’ancien président.
Pour gérer le dossier d’une main de fer, il travaille isolé. Le transfert du dossier Bettencourt s’est accompagné de la commande de deux armoires fortes et l'installation d'une vitre opaque à l'entrée de la JIRS, pour décourager les curieux, rappelle l’AFP.


(Petite parenthèse) :
En annonçant la suppression du juge d’instruction en janvier 2009, Nicolas Sarkozy comptait orienter la procédure pénale vers un système accusatoire à l’anglo-saxonne. En proposant de transférer les pouvoirs d’enquête des juges d’instruction aux magistrats du parquet – sans leur accorder l’indépendance tant réclamée, l'ex chef de l’État n’avait cependant pas convaincu.

(Sans vouloir en tirer des conclusions hâtives, mais on comprend pourquoi !)

Ceci étant, ce petit juge de province au nom de "Gentil,  mais pas prédestiné" car il n'a pas été gentil pour l'ancien président!

Mais ce n'est pas un novice, vu son palmarès judiciaire et le traitement musclé de cette affaire Bettencourt et il est à douter qu'il ne cédera pas d'un pouce dans son enquête!

N.SARKOZY n'a pas compris, ni apprécié, car son égo surdimensionné en a pris un coup sérieux, car il ne croyait pas être mis en examen

Et puis surtout cela assombrit son avenir politique en ce qui concerne son retour en 2017 et plonge dans le doute l'UMP déjà malade!

Ce qui n'est peut être pas si grave pour les français lambda qui ont bien d'autres soucis!

jdeclef22.03.2013 -

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