L’ancien Premier ministre Edouard Balladur
(G) et le trésorier de sa campagne présidentielle de 1995, René Galy-Dejean (D)
Âgé de 81 ans, l'ancien député-maire du XVe arrondissement de Paris a plusieurs fois déclaré qu'une partie de cette campagne aurait été financée par les fonds secrets de Matignon. Il a été entendu jeudi pendant environ quatre heures par les juges Renaud van Ruymbeke et Roger Le Loire, dans le cadre de l'instruction sur le volet financier de l'affaire Karachi. A sa sortie, jeudi vers 18 heures, il s'était refusé à tout commentaire.
Les juges financiers enquêtent sur un éventuel financement occulte de la campagne de Balladur, en suivant deux pistes: le détournement de commissions sur des contrats d'armement avec l'Arabie Saoudite et le Pakistan, et les fonds spéciaux, de l'argent liquide distribué à l'époque par Matignon aux ministères sans justification. Cette pratique très critiquée a été encadrée en 2001 par Lionel Jospin, à l'époque Premier ministre.
Affaire Karachi: L'ex-trésorier d'Edouard Balladur a été mis en examen
JUSTICE - L'ancien trésorier d'Édouard Balladur, René Galy-Dejean, a été mis en examen jeudi à Paris pour «complicité de détournement de fonds publics»...
L'ancien trésorier d'Édouard Balladur, René Galy-Dejean, a été mis en examen jeudi à Paris pour «complicité de détournement de fonds publics» dans l'enquête sur des soupçons de financement occulte de la campagne présidentielle de 1995.Âgé de 81 ans, l'ancien député-maire du XVe arrondissement de Paris a plusieurs fois déclaré qu'une partie de cette campagne aurait été financée par les fonds secrets de Matignon. Il a été entendu jeudi pendant environ quatre heures par les juges Renaud van Ruymbeke et Roger Le Loire, dans le cadre de l'instruction sur le volet financier de l'affaire Karachi. A sa sortie, jeudi vers 18 heures, il s'était refusé à tout commentaire.
Les juges financiers enquêtent sur un éventuel financement occulte de la campagne de Balladur, en suivant deux pistes: le détournement de commissions sur des contrats d'armement avec l'Arabie Saoudite et le Pakistan, et les fonds spéciaux, de l'argent liquide distribué à l'époque par Matignon aux ministères sans justification. Cette pratique très critiquée a été encadrée en 2001 par Lionel Jospin, à l'époque Premier ministre.
«Je restais persuadé (...) qu'il s'agissait de fonds secrets»
Au cœur des interrogations des juges, le versement de 10 millions de francs en liquide sur le compte de campagne, le 26 avril 1995, trois jours après l'élimination dès le premier tour de l'éphémère favori des sondages. «Les sommes qui nous arrivaient étaient censées provenir des meetings. Bien entendu, je n'en croyais rien et restais persuadé (...) qu'il s'agissait de fonds secrets», avait déclaré René Galy-Dejean en octobre 2012, contredisant la version d'Édouard Balladur.
Va-t-on enfin arriver à coincer ses
politiciens élus plus que douteux en France (protégé
par des cuirasses immunitaires inconcevables) alors que des hommes
techniciens français sont morts indirectement à cause de cette déplorable
affaire militaro/politico /financière de KARACHI!
Cela commence depuis longtemps à bien
faire ces magouilles diverses qui sont les plaies de la politique française!
N'y-a-t-il personne pour dénoncer haut
et fort de telles pratiques et notre président qui avait promis plus de probité
que fait-il?
Rien comme d’habitude!
On sait bien que "les loups ne se
mangent pas entre eux" mais le trop c'est trop, il est temps d'y mettre
bon ordre et de cesser de faire trainer les choses en justice dans ce type
d'affaires politiques!
DJMAI04.10.2013 -
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