vendredi 25 octobre 2013

UN EXEMPLE DE PLUS DE L’OMNIPRÉSENCE DES USA EN EUROPE QUI PAR LEUR PROTECTIONNISME À OUTRANCE (QUE L’ON TOLÈRE DEPUIS DES DÉCENNIES) IMPOSE SA LOI INDIRECTE!

Angela Merkel et François Hollande lors du sommet européen de Bruxelles le 24 octobre 2013.

Espionnage: Des Européens fâchés mais désarmés?

MONDE – Les affaires Prism et de la NSA pourraient faire bouger les choses au niveau européen...

«L’espionnage entre amis, ça ne va pas du tout.» A son arrivée au sommet européen de Bruxelles ce jeudi, Angela Merkel, dont le portable pourrait avoir été espionné par les États-Unis, n’y est pas allée par quatre chemins. «Nous avons besoin de confiance entre partenaires, et cette confiance doit être rétablie», a-t-elle insisté, ajoutant que cette affaire «concerne tous les citoyens». Une entrevue entre l’Allemande et François Hollande sur le sujet est d’ailleurs prévue. Car lundi, c’est la France qui avait convoqué l’ambassadeur américain à Paris après les révélations sur l’espionnage des données des Français par la NSA.
Mais même si les «grandes oreilles» américaines, avec l’immigration, sont au menu, aucune décision concrète n’est à attendre car un sommet européen sert surtout à donner de grandes orientations, qui sont le fruit d’un long consensus entre tous les États membres. «Les Etats sont divisés, il n’y a pas de position commune», décrypte Valentin Kreilinger, chercheur à l’institut Notre Europe. «Pour les Britanniques, par exemple, cela relève de la sécurité intérieure, or l’UE n’a pas les compétences pour intervenir dans ce domaine.»

«Une voix forte et unie»

Mais note toutefois Karine de Crescenzo, chargée des relations européennes à l’UFC Que Choisir, «cette affaire pourrait accélérer l’adoption d’un texte très satisfaisant sur la protection des données personnelles, voté lundi en commission du Parlement. Il y a d’ailleurs une «procédure accélérée» sur ce texte depuis lundi alors que cela fait des mois qu’il était bloqué en raison des divergences entre les États membres, a-t-elle relevé.
«Maintenant, il faut agir et pas seulement faire des déclarations au sommet» européen, a affirmé de son côté la porte-parole de Viviane Reding. L’adoption de «son» texte «serait une déclaration d'indépendance de l'Europe parce que cela lui permettrait de faire face de façon crédible aux États-Unis et de négocier au même niveau, de se donner une voix forte et unie sur cette importante question», a-t-elle fait valoir.


Ce scandale et l’offuscation et cris d'orfraies des dirigeants européens envers les USA ne changera pas grand chose à moins de rompre les relations diverses économiques ou autres et se fâcher vraiment avec les USA!

Ce qui bien sur parait inconcevable (les USA feront le nécessaire pour moduler leurs écoutes, mais surtout feront attention dorénavant à ne plus se faire piéger à l'avenir) car comme dit le proverbe "qui a bu boira "!

Donc comme d'habitude le concert des 27 pays européens et de ses dirigeants
touchés par ces écoutes (illicites aux yeux de l'U.E., du droit international, des droits de l'homme, des valeurs démocratiques, de la protection de la vie privée etc...) et j'en oublie surement, ne sont que du bla-bla habituel dont on nous distille les vertus sans arrêt...
(Que chacun interprète comme cela l'arrange, les USA et d'autres!)


Pour résumer beaucoup de bruit pour rien, sur ce qui n’est "qu’un pétard mouillé" qui s’éteindra de lui même!

Donc, arrêtons l’hypocrisie diplomatique se sera mieux!

jdeclef 25.10.2013 -

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