Jean-Marc Ayrault, Jean-Vincent Placé, Cécile
Duflot et Pascal Durand, le 26 septembre 2013 à Angers.
L’affaire Leonarda continue d’empoisonner les relations entre le PS et EELV
Mais ces reproches n’ont aucun effet sur les partenaires écologistes. «On ne siffle pas la fin de la récréation car nous ne sommes pas aux ordres. Je comprends que ce soit difficile à admettre pour le PS mais nous sommes dans notre rôle lorsque nous rappelons les valeurs de gauche, c’est même notre devoir», explique Pascal Durand. Le patron d’EELV se désolidarise toutefois des propos tenus par Jean-Vincent Placé: la position du parti est le simple «soutien» aux lycéens, rappelle-t-il. Mais sur le fond, pas question de lâcher: «Parfois, la solidarité c’est de dire à nos partenaires que les politiques mises en œuvres ne sont pas bonnes», se défend-il, assurant représenter «l’opinion d’une bonne partie de ceux qui ont voté pour le changement», notamment de la base socialiste. D’ailleurs, le patron des écologistes estime même rendre service à la majorité: «Si on nous pousse au silence, les électeurs qui pensent comme nous pourraient se réfugier dans l’abstention aux prochaines élections.»
L’affaire Leonarda continue d’empoisonner les relations entre le PS et EELV
POLITIQUE - Le dossier est loin d’être clos entre les deux partis gouvernementaux...
Encore lui. En exhortant les lycéens à se mobiliser pour réclamer le retour de Leonarda, Jean-Vincent Placé a déclenché un feu nourri du Parti socialiste ce mercredi. «Irresponsable», a tonné Luc Carvounas, appelant Pascal Durand, le patron d’EELV et Jean-Vincent Placé à «la responsabilité». «Ce sont des enfantillages», a ironisé Michel Sapin. «Quand on appartient à une majorité, à un gouvernement, il y a des choses qu'on ne devrait pas entendre», a admonesté Stéphane Le Foll, raillant «le manque de maturité» de Jean-Vincent Placé. Un retour de flammes de l’affaire Leonarda, relancé en partie par le PS, alors même que Jean-Marc Ayrault s’est employé toute la journée de mardi à éteindre les cendres de cette affaire.Mais ces reproches n’ont aucun effet sur les partenaires écologistes. «On ne siffle pas la fin de la récréation car nous ne sommes pas aux ordres. Je comprends que ce soit difficile à admettre pour le PS mais nous sommes dans notre rôle lorsque nous rappelons les valeurs de gauche, c’est même notre devoir», explique Pascal Durand. Le patron d’EELV se désolidarise toutefois des propos tenus par Jean-Vincent Placé: la position du parti est le simple «soutien» aux lycéens, rappelle-t-il. Mais sur le fond, pas question de lâcher: «Parfois, la solidarité c’est de dire à nos partenaires que les politiques mises en œuvres ne sont pas bonnes», se défend-il, assurant représenter «l’opinion d’une bonne partie de ceux qui ont voté pour le changement», notamment de la base socialiste. D’ailleurs, le patron des écologistes estime même rendre service à la majorité: «Si on nous pousse au silence, les électeurs qui pensent comme nous pourraient se réfugier dans l’abstention aux prochaines élections.»
C'est plus simple que cela avec les
verts EELV, les relations avec le PS et le gouvernement de facto (qui ne
les a accepté au gouvernement que par pur accord électoral pendant la campagne présidentielle
rappelons le) n'ont jamais été bonne et ne le serons jamais car ce sont des
empêcheurs de tourner en rond pathologiques avec qui gouverner est insoluble!
F.HOLLANDE et J.M. AYRAULT ont fait
entrer dans leur gouvernement des éléments d'opposition verts, ils en paient
maintenant les conséquences!
La solution est un remaniement
ministériel pour çà et pour autre chose d'ailleurs, mais l'indécis F.Hollande
ne bouge pas, alors les verts vont continuer à semer la zizanie (ce qu'ils font le mieux d'ailleurs !)
jdeclef24.10.2013 -
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