Coignard –
Martine Aubry : la candidature de trop ?
CHRONIQUE.
Alors qu'elle brigue un quatrième mandat, la maire de Lille est menacée dans
son fief, atteint lui aussi par le « dégagisme ».
Depuis 1977, les écologistes se présentaient, quoi qu'il arrive, main dans la main avec les socialistes pour aller aux urnes. Les relations se sont tendues au fil des ans, le rapport de force s'est modifié en faveur des socialistes, mais la maire sortante a refusé un accord de second tour qui attribuerait les postes à la proportionnelle.
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Elle a confirmé par cette fin de non-recevoir qu'elle ne voulait pas rompre avec un certain exercice solitaire du pouvoir, que certains ont trouvé séduisant dans les premiers temps, mais dont ils se sont lassés.
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Mais surtout, il ne faut jamais sous-estimer les réactions des électeurs face aux promesses non tenues. La maire de Lille avait déclaré solennellement lors de sa précédente candidature, en 2014, que ce serait aussi la dernière. Engagement qu'elle a piétiné pour tenter sa chance une quatrième fois, au motif qu'elle doit « faire rempart à Macron ».
Une curiosité
politique
Martine
Aubry, donc, a pris le risque de se déjuger. Risque qu'elle croyait calculé,
car elle n'aime pas perdre. Elle déteste cela, même. Elle l'avait montré, à son
corps défendant, quand elle avait pleuré après un revers aux élections
législatives de 2002, dans une circonscription réputée imperdable.À Lille, Aubry, tranquille mais…
Un rebondissement, toutefois, pourrait peut-être lui éviter de verser de nouveau des larmes le 28 juin au soir. Ce jeudi, le centriste Thierry Pauchet, chef de file de l'opposition municipale, a appelé à voter pour elle, afin d'empêcher une victoire des Verts, qu'il a obligeamment qualifiés lors d'une conférence de presse de « gens dangereux », pour ne pas dire « des cinglés, des fous furieux, des écolos marxistes, des terroristes intellectuels, des fachos de gauche ». La maire sortante n'a pas les moyens de se pincer le nez face à ce ralliement qui fait de Lille une curiosité politique. Alors que partout en France, LR s'allie avec LREM, la droite locale préfère voter socialiste pour « voter utile ».
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Ce sera plus
dure pour elle, car par ses alliances contre nature, elle se comporte comme une
girouette qui se positionne dans le sens d’un vent tempétueux !
En fait
simplement, c’est une politicienne usée qui n’est plus dans le coup, elle
ferait mieux de prendre sa retraite et ses administrés ont besoin de changement !?
Elle a fait
partie de cette ancienne classe politique sclérosée que les français ont rejeté,
qui n’a pas subi ce dégagisme prôné par Mélenchon qui lui y a échappé par ses
qualités de tribun qui a pu leurrer certains français qui s’y sont laissés
prendre !
Mais pour
PARIS par exemple le changement ne semble pas acquis, car les parisiens sont peut-être
des conservateurs incurables ou simplement ils ne veulent pas assez aller voter
et le système de vote de la capitale n’est pas le même !
De toute
façon ces élections municipales ont été faussées depuis la venue du Covid 19,
car il aurait fallu les annuler au départ, une erreur de plus du président !
Des élections
municipales sont déjà perdues pour la REM du président !
La France politique
est morose et la crise économique à venir peut-être pire !
Jdeclef 19/06/2020
11h09
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