Mali :
la France annonce l'élimination du chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique
Abdelmalek
Droukdal, commandant de plusieurs groupes djihadistes sahéliens, a été tué
jeudi au nord-ouest de la ville malienne de Tessalit.
Ce chef historique du djihad au Maghreb, commandant de plusieurs groupes djihadistes sahéliens, a été tué jeudi au nord-ouest de la ville malienne de Tessalit. « Plusieurs de ses proches collaborateurs » ont également été « neutralisés », a ajouté Florence Parly. « Abdelmalek Droukdal, membre du comité directeur d'Al-Qaïda, commandait l'ensemble des groupes qaïdistes d'Afrique du Nord et de la bande sahélienne, dont le JNIM, l'un des principaux groupes terroristes actifs au Sahel », selon la ministre française.
Un « cadre important de
l'EIGS » également capturé
Le chef d'Aqmi, dont le nom est
parfois aussi orthographié Droukdel, a reçu l'allégeance de plusieurs groupes
djihadistes actifs au Sahel, rassemblés depuis 2017 au sein du Groupe
de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), dirigé par le Touareg malien Iyad
Ag Ghaly. La France revendique également vendredi soir la capture d'un
« cadre important de l'EIGS », le groupe djihadiste État islamique au
Grand Sahara, rival du GSIM au Sahel et désigné ennemi numéro un par Paris.L'opération Barkhane « à un tournant »
La force française antidjihadiste Barkhane, forte de plus de 5 000 militaires, multiplie ces derniers mois les offensives au Sahel pour tenter d'enrayer la spirale de violences qui, mêlées à des conflits intercommunautaires, ont fait 4 000 morts au Mali, au Niger et au Burkina Faso l'an dernier. Une source proche du dossier a confié à l'Agence France-Presse que quelque 500 djihadistes avaient été « neutralisés » (tués ou capturés) au Sahel ces derniers mois par les militaires français, dont plusieurs figures importantes : cadres religieux, commandants, recruteurs, logisticiens…
Coup symbolique fort
La mort d'Abdelmalek Droukdal, grand
nom d'Al-Qaïda, est un coup symbolique fort porté par la France en guerre au
Sahel. Isolé en Algérie, il avait malgré tout des capacités de financement des
réseaux sahéliens et un véritable rôle de chef, bien que de plus en plus
contesté, indique à l'Agence France-Presse une source proche du
renseignement français. Sa mort, et celles à confirmer d'autres cadres
d'Al-Qaïda, pourrait désorganiser la filière sahélienne de cette franchise
djihadiste, engagée dans une lutte d'influence avec la filiale sahélienne de
l'État islamique (EIGS).Né en 1971 dans un quartier pauvre de la grande banlieue d'Alger, Abdelmalek Droukdal rejoint les Groupes islamiques armés (GIA) en 1993. À la fin des années 1990, il participe à la fondation du GSPC algérien (Groupement salafiste pour la prédication et le combat). Élu en Algérie en 1999, le président Abdelaziz Bouteflika réussit à convaincre la plupart des groupes armés de rendre les armes. Le GSPC, lui, refuse. Abdelmalek Droukdal décide alors de se rapprocher d'Al-Qaïda. Son affiliation à l'organisation terroriste d'Oussama ben Laden est confirmée en 2006. En janvier 2007, le GSPC est rebaptisé « Al-Qaïda pour le Maghreb islamique » (Aqmi).
À partir d'octobre 2011, l'émir d'Aqmi cherche à élargir ses activités au Sahel. Il le fera par le biais d'Ansar Dine, dirigé par Iyad Ag Ghaly, l'un des groupes qui prennent en 2012 le contrôle du nord du Mali jusqu'au lancement en janvier 2013 d'une opération internationale pour les en chasser, France en tête. En mars 2017, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) est créé. Il réunit plusieurs formations djihadistes liées à Aqmi sous la direction de Iyad Ag Ghaly. Cette alliance, qui depuis sa création a revendiqué les principaux attentats dans le Sahel, a été placée sur la liste noire américaine des « organisations terroristes ».
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Merci à nos
soldats qui font un travail dangereux et difficile, mais ce n’est qu’une guerre
sans fin ou la France est bien seule, dont on ne voit pas la fin !
Car il faut
en plus essayer d’endiguer des conflits intercommunautaires entre les pays de
cette région au Mali, au Niger et au Burkina Faso, les africains ont depuis
toujours eu après la décolonisation des problèmes compliqués pour s’entendre
entre ethnies différentes !?
Le problème
se posant à la France car sur nos anciennes colonies, c’est que l’on soit
toujours obligé de faire les gendarmes de cette Afrique francophone ex AOF-AEF
qui fait le lit de ces groupes de terrorisme islamiques qui profitent de ces
divisions inter ethnies !
De plus ces
pays font que cette région immense est une difficulté importante, pour la contrôler
et lutter efficacement contre ce djihadisme rampant, mais cela nos dirigeants le
savent, mais l’Union Européenne comme d’habitude ne s’implique pas considérant
que l’Afrique francophone est le pré carré de la France, (plutôt un clou dans
fesse de notre pays que l’on excuse ma trivialité depuis 60 ans environ)
Ne parlons
pas de la situation économique que nous subissons en plus avec ce Covid 19 et
ces missions extérieures militaires qui nous coûtent des fortunes !
Jdeclef 06/06/2020
12h03
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire