Delbecque :
« Désarmer les forces de l'ordre, c'est désarmer la République »
TRIBUNE.
Pour l'expert en sécurité, la machine publique n'est peut-être pas
parfaite, mais elle fonctionne correctement, malgré un climat délétère.
Nous vivons
en effet dans une société d'injustice. Mais pas celle que veulent nous vendre
des activistes venus des nébuleuses idéologiques de l'ultragauche, du décolonialisme
ou même parfois simplement de petits délinquants profitant de l'effet d'aubaine
dans le but de s'exonérer de leurs responsabilités et de prétendre au statut
d'éternelle victime.L'injustice, c'est de vivre dans une arène médiatique permanente où des activistes et des idéologues, voire des parlementaires « Insoumis », soutenus par des bobos inconséquents et des amateurs de postures avantageuses, ambitionnent de prendre la place de la chaîne pénale, du système judiciaire et de l'ensemble de l'édifice politico-administratif. Tout en désarmant au passage les forces de l'ordre !
Lynchage
réputationnel
Ceci afin
d'imposer leur propre vision du monde, qu'ils prétendent démocratique et
émancipatrice, alors même qu'elle ressemble fort à un état de nature en quête
de boucs émissaires (à la mode de Hobbes et René Girard). Dans leur monde idéal
règne le lynchage réputationnel : les procédures, ainsi que les preuves,
n'ont plus aucune importance. Pas davantage que la présomption d'innocence, la
modération ou le sens des nuances. Sous leurs applaudissements, les réseaux
sociaux accèdent au rang d'unités d'enquête, de police judiciaire… Dans notre
pays, un État de droit (il faut tout de même le rappeler), il existe des magistrats,
des inspections générales (de la police, de la gendarmerie, de
l'administration, etc.), des mécanismes de recours, et une pluralité
d'intervenants dans le débat public qui garantissent un minimum de droits pour
tous. Prétendre le contraire est inepte.« Le mouvement décolonial s'appuie sur un héritage marxiste »
La police et la gendarmerie font leur travail. Elles appliquent la loi ; quand des usages illégitimes de la force, des fautes individuelles, des manquements à l'éthique ou à la déontologie sont commis, le « système » les sanctionne. La machine publique n'est pas parfaite, sans doute, mais elle fonctionne cependant correctement. On voit bien en revanche ce qui dysfonctionne : le climat mental de notre pays, sa température civique, sa culture républicaine corrodée par le communautarisme, les offensives médiatiques de l'ultragauche et un politiquement correct angoissant qui bâillonne toute forme de liberté de ton et de pensée, à l'ancienne, façon « ordre moral ».
Toutefois, il n'est pas uniquement question d'atmosphère idéologique. Du côté des différentes catégories de contestataires, une thématique émerge : celle du désarmement des forces de sécurité intérieure (FSI). Elle constitue l'effet final recherché de nombreuses manœuvres stratégiques et tactiques depuis de longues années. Si l'on suit de près la littérature d'ultragauche, des black blocs aux antispécistes en passant par les antifas et les anarchistes autonomes, le désarmement policier devient une musique d'ascenseur : elle ambiance le reste du discours, de la doctrine. C'est d'ailleurs fort rationnel, bien pensé, solidement charpenté. Cette nébuleuse politique dispose de cerveaux subtils, rusés, peut-être « non disponibles » mais fort bien disposés au raisonnement stratégique et à la « guérilla » informationnelle. La dénonciation opportuniste et fallacieuse de « violences policières » dans l'Hexagone, en manipulant par exemple la séquence de l'interpellation justifiée d'une infirmière agressant les FSI, ou l'exploitation du triste décès de George Floyd (l'appareil policier aux États-Unis ne ressemble pas au nôtre), s'inscrit dans une habile opération de guerre de l'information. La pression médiatique qui découle des mobilisations de rue, fort restreintes mais puissamment relayées sur certains segments des réseaux sociaux et dans les médias, fabrique une caisse de résonance parisianiste, une bulle digitale favorable à l'épanouissement chirurgicalement ciblé (militants, journalistes, univers académique, personnel politique) du storytelling des activistes.
Débat de
microcosme parisien
Cette
dynamique agit alors comme une onde visant trois objectifs : elle
ambitionne d'influencer les techniques de maintien et de rétablissement de
l'ordre, l'appréciation éthique portée sur l'accomplissement au quotidien de
leurs missions par les policiers et les gendarmes, et enfin les normes
(l'encadrement législatif) qui sous-tendent le travail du ministère de
l'Intérieur. Il convient donc, précisément, de se montrer imperméable à cette
stratégie d'influence.N'allons pas croire, et il s'avère capital que les politiques le comprennent, que cette mécanique produit des effets majeurs sur l'immense majorité de la population. Les Français ne font pas de procès à leurs FSI. Ce débat agite le microcosme parisien, intello-bobo et médiatique. Les vrais combats, les véritables défis se situent ailleurs. N'en citons qu'un seul dans le champ qui nous occupe ici : reconquérir les « territoires perdus » de la République… Le désarmement de la police est une plateforme créée par l'ultragauche afin d'organiser la fantasmatique « convergence des luttes » : outil doctrinal et opérationnel cherchant à fragiliser la capacité de résistance de l'État de droit, elle ne sert que les projets de radicaux violents, amoureux des convictions qui s'imposent par le poing. L'armement des forces de l'ordre, utilisé avec discernement et sens des responsabilités, c'est le rempart de la République.
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Dans le
reste du Royaume-Uni, les policiers ne portent pas d'armes à feu, sauf dans des
circonstances particulières.
Cela
provient de la formation de la Métropolitain Police Service au XXIe siècle,
lorsque les policiers n'étaient pas armés, en partie pour contrer les craintes
du public et les objections envers les forces de maintien de l’ordre armées
comme cela avait déjà été vu avec l'armée de terre britannique.
La plupart
des agents sont plutôt équipés avec d'autres articles pour la défense
personnelle, comme les menottes Speedcuffs, la matraque télescopique ASP et des
sprays incapacitants comme PAVA ou CS. Bien que n'étant pas des armes à feu,
sprays incapacitants sont assujettis à certaines des mêmes règles et règlements
que les armes à feu !
C'est dans
leur culture !
Pour l'année
2007-08, il y avait 6 780 agents anglais autorisés à porter une arme à feu
(Authorised Firearms Officer), 21 181 opérations de police dans laquelle les
armes à feu ont été autorisées en Angleterre et au Pays de Galles et sept
incidents où des armes à feu ont été utilisées !
Ceci à titre
de comparaison avec la police Française et ces CRS COMPAGNIES RÉPUBLICAINE DE SÉCURITÉ crée par de GAULLE (anti-émeute) et tous nos services de polices
divers et (gendarmerie qui elle date de l'ancien régime), nombreux car toutes
armées depuis le simple gardien de la paix, mais très encadrées pour leur usage
d'armes à feu !
Ceci étant
désarmer notre police avec notre voyoucratie violente en augmentation qui elle
n’hésite pas à utiliser des armes diverses serait déraisonnable pour maintenir
la sécurité des français déjà battue en brèche, car les forces de l’ordre ne
pouvant se défendre efficacement, car muselée et encadrée par notre justice !
Les exemples
ne manquent pas de ces trublions dangereux qui veulent se colleter à la police
et vandaliser voire plus grave !
Jdeclef 14/06/2020
13h47LP
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